[Axis Power Hetalia - Le régime alimentaire de jimmy]

Prompt : Déjà la dernière fois, c’était la dernière.

Australie aimait la liberté. D’ailleurs, il aurait parfaitement pu s’entendre avec France durant sa révolution du dix-huitième siècle, sur ce point. Le côté anarchique et meurtrier en moins.
De fait, Australie aimait observer Jimmy vaquer ça et là, manger les touristes, les aborigènes les kangourous, les fonctionnaires, et les joueurs de croquets. Tant qu’il restait un koala tout mignon, en quoi cela dérangeait-il qu’il dévore les gens ? Il était libre.
Mais voilà. Un jour, Angleterre débarqua chez lui, mécontent comme pas possible, les sourcils froncés. Il se posa devant l’australien, l’observa, le fusilla du regard, puis.

- Tu peux pas mettre une laisse à ton koala ?!

Australie fut choqué par ses paroles, et bien déçu par son ancien tuteur, devant qui il afficha un air mécontent et outré.

- Mais pourquoi ?
- Le taux de mortalité est déjà énorme chez toi, avec tes bestioles endémiques et flippantes, mais en plus, tu laisses en liberté un koala fou mangeur de gens !
- Mais Jimmy a souvent faim alors….

Jimmy, collé contre l’épaule d’Australie, snobait ouvertement Angleterre, se contrefichant de ce qu’il se passait, de toute façon persuadé que son Ace d’amour saurait le défendre.
Il lui faisait vraiment confiance. Et avait raison.
Ace se mit donc à sortir tout un tas d’arguments, mais cette fois, Angleterre était bien préparé, plus que d’habitude, et il su parfaitement maitriser la situation.
Il fut donc décidé que Jimmy fasse un régime, et ne mange qu’en quantité raisonnable, et évite le plus possible la viande humaine.
C’était la dernière fois que Jimmy pouvait se permettre d’augmenter le taux de mortalité du pays.
Angleterre fut ravi de cet accord, puis s’en alla.

Quelques mois plus tard, quand il revint, ses sourcils étaient de nouveau froncés. Australie l’observa, un grand sourire aux lèvres, Jimmy à côté de lui, entrain de manger une jambe. Ou était-ce un bras ? Vu la forme de la chose, on ne pouvait guère être sûr, de ce que ça avait été.

- Qu’est ce qu’il est entrain de manger ?!
- Euh…. Et bien, il y a cet homme tu vois, il a dit que les aborigènes n’avaient pas d’âme…Et puis je me suis énervé, et puis euh… Mais c’est la dernière fois, je te promets !

Angleterre repartit. Peu convaincu. Mais vu qu’il craignait de se faire bouffer par le koala qui paraissait passablement en rogne, du fait qu’on est ne serait-ce qu’un peu, énervé son maître… Mieux valait fuir.
Bien qu’il ne cautionne pas cette attitude, qu’il reprochait à France, c’était ce qu’il fallait faire dans ces situations.
Puis. Deux mois passèrent, et quand Angleterre revint, c’était avec un air toujours plus suspicieux. Et il retrouva bien sûr, Jimmy entrain de manger de la viande à apparence humaine.

- Qu’est ce qu’on avait dit ?!
- C’est la dernière fois !
- Déjà la dernière fois, c’était la dernière !
- Mais… Jimmy mange moins les gens en ce moment !
- Même ! Il ne doit plus manger du tout les gens !
- Mais… Qu’est ce qu’il va manger alors ?
- De l’eucalyptus ! C’est ce qu’il devrait manger dans la logique de sa race !

Le souvenir du mouton de Nouvelle-Zélande revint dans la tête de Jimmy, et furieux qu’on veuille lui occire son régime alimentaire préféré, il mordit la main de l’anglais.
Celui-ci poussa un cri, et retira sa mimine brusquement.
Australie réprimanda légèrement le koala qui paru s’en moquer totalement.

- Mais il n’aime plus l’eucalyptus à cause de Nouvelle-Zélande…
- Même !
- Mais…

Australie avait l’air tout malheureux. Lui il aimait que son koala soit adorable et libre. Voilà qu’on lui imposait encore des chaînes.
Toujours.
Il manqua de se mettre à pleurer.
Et Angleterre, surpris de cela, ne sentit pas le choc de la queue de Germain l’ornithorynque le frapper de plein fouet. Il se contenta de tomber à terre.
Germain était quelqu’un de débile, ou philosophique, mais jamais il ne s’était avéré qu’il faisait preuve de violence. Et pourtant.
Cette fois, même selon lui, l’anglais allait trop loin. C’est vrai quoi, il était presque plus embêtant qu’Amérique. Jimmy avait besoin de son régime alimentaire habituel, et puis, il faisait vraiment des efforts, la preuve, il ne mangeait qu’un touriste par semaine. Se rabattant sur des animaux qui se reproduisaient suffisamment vite pour ne pas souffrir d’extinction. En tout cas, c’est ce que tenta d’exprimer Germain l’ornithorynque, qui, ne savait bien sûr pas parler l’humain.
Mais Australie le comprit, et le trouva adorable. Seulement, Angleterre restait déterminé.

Alors. Ace lui expliqua. Sortit des statistiques poussées, montra des taux, des diagrammes, ce genre de chose.
Il expliqua à Angleterre, dans des termes parfaitement poussé, le pourquoi du comment Jimmy avait le droit de continuer de manger des gens, de la viande, même s’il est vrai qu’il doit se limiter.
Il expliqua tout cela, avec un air si sérieux, que le blond, quand son ancien « petit frère » eut finit, resta muet.
Il fallait dire, qu’il avait oublié que l’Australie était un pays réputé pour savoir s’y faire avec les affaires.
Et pas juste un lieu insolite pleins de lieux dangereux où on doit s’aventurer.

Angleterre repartit, Jimmy fut heureux, bien que sa nourriture resta répartie, et Germain était en admiration devant l’australien.

Fin.