Fandom : Nobuta Wo Produce
Prompt : Je n'ai pas choisi celui que j'aime.
Note : Spoil sur tout le drama, Shuuji/Akira
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Akira s’en était rendu compte lentement. Il croyait aimer Nobuta, il était persuadé que son cœur qui se sert en la voyant et sa peur de la toucher correspondait à des sentiments amoureux, et puis ne l’avait-il pas dit lui-même ? « J’aime Nobuta ».
Ca le rendait jaloux de la voir avec quelqu’un d’autre, d’entendre Shuuji imaginer des plans pour la rendre populaire, ça lui faisait peur de la voir s’échapper doucement. Il croyait qu’il l’aimait alors il avait rejeté son meilleur ami, pour ne l’avoir qu’elle seule. Pour qu’ils restent ensemble tous les deux.
Mais ça n’avait pas marché. Parce qu’il s’était rendu compte que Shuuji lui manquait, qu’il n’aimait pas Nobuta quand Shuuji n’était pas là. A ce moment là déjà, il avait commencé à comprendre, mais ce n’était pas encore très clair.
Ca l’était devenu quand Shuuji avait annoncé qu’il partait. C’était comme si le monde s’écroulait tout à coup, et même Nobuta n’était pas suffisante pour le rendre meilleur. Akira s’était accroché à Shuuji pour les derniers jours qu’il restait, et il savait que son ami s’accrochait à lui également. Nobuta avait de moins en moins besoin d’eux, elle commençait à se débrouiller seule, mais eux avaient besoin l’un de l’autre et ils le savaient.
Akira ne pourrait plus jamais se lever de toute sa vie s’il ne voyait plus Shuuji, les jours auraient cette couleur grise et moche qu’ils avaient avant, ils n’auraient aucun sens, et Akira ne serait plus capable de faire des choix, il attendrait que le temps passe sans but. C’est pour cette raison qu’il avait suivit Shuuji. Nobuta pouvait se débrouiller seule.
Shuuji et Akira ne le pouvaient pas.
Et alors Akira avait compris et accepté. On ne choisi pas celui qu’on aime, la réponse n’est pas toujours celle qui paraît évidente. Ce n’était pas Nobuta, et ça ne l’avait sans doute jamais été, mais il avait été plus facile de le croire.
La vérité c’était qu’Akira aimait Shuuji. Et que c’était avec lui qu’il avait envie d’être, avec lui qu’il se sentait bien. « J’aime Shuuji » dirait-il cette fois-ci. « J’aime Shuuji » et c’était tellement vrai, tellement bien, qu’il n’était pas prêt de changer d’avis.
Fin.