Fandom: MHA
Pairing: Devinez
Prompt: J'ai eu peur de te perdre.
Le parc
La foule était compacte et dense. Ils n'étaient pas là en tant que Héros mais en tant que civils. Juste deux clampins dans un parc d'attraction, là pour
s'amuser. Urgh, il savait que c'était une idée de merde quand Izuku en avait parlé. Il avait essayé de refuser en gueulant "PAS MOYEN ! LES PARCS SONT POUR LES DEBILES QUI ONT RIEN DE MIEUX A FAIRE DE LEUR VIE" et puis son idiot de petit-ami l'avait regardé avec sa tête de chiot battu et tout était parti en cacahuète.
Il ne savait pas comment mais il s'était retrouvé à hurler "C'EST BON, ARRÊTE DE FAIRE CETTE TÊTE ! ON VA Y ALLER A TON PUTAIN DE PARC" et voilà où il en était aujourd'hui.
Izuku et ses idées à la noix.
Du coup, ils étaient dans ce parc à la con et il y avait tellement de monde qu'il avait l'impression de devoir se mettre sur la pointe des pieds pour respirer un air non pollué par les odeurs corporelles de centaines de personnes à l'hygiène douteuse.
Tu vas voir, Kacchan, on va bien s'amuser !— MON CUL !
En plus de ça, il n'arrivait pas à voir son petit-ami dans la foule. Quelle idée aussi, de mesurer un mètre dix. Ce nain allait en voir de toutes les couleurs quand il lui mettrait enfin le grappin dessus. Il perdit cinq minutes (de trop) à le chercher avant de perdre complétement patience.
— DEK-IZUKU, SI TU RAMÈNES PAS TON CUL ICI, JE ME CASSE !
— Ah, Kacchan ! Je suis juste là.
Une main se referma doucement sur la sienne et des doigts s'entremêlèrent aux siens. Kacchan se retourna, de la fumée lui sortant par les oreilles et bien déterminé à pousser la gueulante du siècle. Néanmoins, il eut le malheur de tomber sur le sourire penaud d'Izuku, les joues rouges et les yeux brillants d'excitation. Cet abruti avait des oreilles de Mickey sur le haut du crâne. QUI PORTAIT CE GENRE DE TRUC ?
Kacchan beugua mais il aurait préféré crever que de le montrer. Izuku se glissa contre lui pour passer un bras autour de sa taille et poser sa joue contre son torse.
— Je suis content de t'avoir entendu crier, j'ai eu peur de t'avoir perdu.
Les cheveux de son petit-ami lui chatouillèrent la joue et sa colère s'évapora d'un seul coup, comme un soufflet qui retombe à la sortie du four. Vexé d'être si malléable, il fit claquer sa langue contre son palais, saisit le menton d'Izuku entre ses doigts pour mieux le regarder en face et fit comme s'il était toujours furax.
— T'as intérêt de pas disparaître sinon je t'abandonne ici comme un clebs à la fourrière.
— Kacchan ne m'abandonnerait pas.
Il allait gueuler que SI mais sa bouche se referma toute seule à l'expression attendrie qu'Izuku lui réserva en le voyant hésiter une seconde de trop avant de répondre.
— Kacchan ne m'abandonnerait jamais, souffla ce dernier avec certitude.
— La ferme !
Izuku sourit et l'embrassa.
Fin