[Baldur's Gate 3 UA] - Il y a des faims insatiables et des amitiés inévitables

Note n°1 : C'est pas relu pacque ça fait un peu 7 pages hehe, je relis demain
Note n°2 : C'est un univers alternatif à BG3 mais ça reste avec des trucs de BG3, genre des divinités du genre (dont Celestian dieu des étoiles et Takhassis déesse de la nuit, les mêmes classes (magicien, clerc, roublard...) , les mêmes races (humain, elfe, tieffelin...), bref. Mais c'est différent malgré tout pour les besoins du script :'D
Note n°3 : Il y a un vague spoil sur Gale mais ça va j'ai quand même pas mal changé
Prompt : Il est maudit & Quel boucan !

Il n’y avait rien de pire qu’une rentrée des classes dans une école où ceux qu’il côtoierait seraient sûrement moins bon que lui. Mais Gale n’avait pas le choix. Après avoir mis sa vie en danger pour tenter d'aider sa petite amie Mystra, on l'avait obligé à y aller. Sa tressym Tara et sa mère avait opté pour cette solution comme étant la meilleure. Le voilà qui arriva ainsi à l’Académie du Bon Chemin, pour se faire recadrer et apprendre correctement à utiliser sa magie. Même si à son sens, c'était indigne de sa personne de se retrouver dans une école non pas de magie, mais de "redressement". Pour un magicien prodige comme lui, c'était le comble !

Tara n’avait pas pu venir, mais lui avait dit qu’elle passerait voir de temps en temps comment l’adolescent se débrouillait. Et puis, elle lui avait rappelé que ça ne serais sûrement qu’une question d’une année. Gale regarda son uniforme impeccable, et bien qu’il ne fut pas si nerveux, il ne pu s’empêcher de remettre en place sa robe. Il voulait qu’on le voit comme ce qu’il était : Gale Dekarios, le meilleur magicien d’Eauprofonde. Il était certain que Mystra aurait adoré l’uniforme. Mais elle n’avait pas pu venir à l’Académie avec lui. Après tout, cette dernière n'accueillait que les adolescents ayant commis une bêtise.

A son sens, Gale n’avait rien fait de mal. Il avait juste voulu aider sa petite amie. Mais il pouvait comprendre que les conséquences de cette aide méritaient bien le nom de "bêtise".
Soupirant en se remémorant ce qu'il avait fait, il entra dans l’académie. Allez. Juste une année et ça serait fini. Enfin… Pas totalement parce que l'adolescent savait ce qui l’attendait dans les prochains jours mais… Cette année suffirait pour trouver la solution, Tara lui avait promis.

* * *

Voilà trois jours qu’il était ici. Plutôt social, jovial et semblant savoir comment se faire remarquer, le garçon avait déjà un petit groupe d’amis avec lui. La plupart étaient des magiciens comme lui, sauf Ombrecoeur qui était une clerc.
Alors qu’ils discutaient tranquillement, on aurait pu avoir du mal à croire qu’ils étaient là pour des mauvais comportements.
Mais Bon Chemin n’était pas Le Centre des Neufs Enfers, aussi il y avait plus de chance que les personnes présentes à l’académie n’aient pas commis de crime grave.

Dans tous les cas, lorsqu'il vit Tara arriver à sa fenêtre de chambre, Gale s'empressa de lui raconter ses trois journées avec une joie qui montrait qu’il était…Eh bien, déjà sur le bon chemin.
Il informa aussi sa tressym que tout allait réellement bien, et qu’elle n’avait pas besoin de lui ramener d’artefact. Il s’en sortirait très bien tout seul.

* * *

- Gale ! Attrape !

Gale se retourna rapidement, puis avec un sort rattrapa ce que lui lançait la jeune Karlach, une amie d’une autre classe. Elle était plutôt du genre agitée, mais assez amusante pour que Gale apprécie le temps passé avec elle.
Alors qu’il commençait à discuter, il entendit des bruits de voix autour de lui et fronça les sourcils, tentant d'en trouver la source.

- Quel boucan ! Je me demande ce qu’il se passe… finit-il par dire à son amie avant de comprendre que celle-ci était déjà partie voir ce qui causait toute cette agitation, le temps qu'il cherche la provenance.

L’accompagnant, le magicien se rendit compte que le chahut tournait autour d’un garçon à la peau pâle et aux cheveux blancs. Il le reconnut comme Astarion, un haut elfe aux yeux étrangement rouges. Bien qu’ils furent dans la même classe, Gale ne savait pas quoi penser de lui. Astarion souriait beaucoup, mais l’adolescent humain avait toujours senti que ce qu’il disait sonnait souvent faux, ou retenu. Après, cela ne faisait qu’une semaine qu’ils se côtoyaient, et Gale savait qu’il ne le connaissait pas assez bien pour le juger ainsi. Il s'était donc empressé de passer outre ce jugement et cette première impression.

A ce moment précis, les autres élèves autour l’accusaient de quelque chose qu'il eut du mal à percevoir au départ, avant qu'un élève lâche :

- Il est maudit…
- Non mais en même temps avec ses yeux rouges on aurait dû s’en douter !
- Il est dégoutant…
- Errrrk, l’approchez pas !

Gale n’était pas sans ignorer qu’ici, à Bon Chemin, les gens venaient parfois pour des raisons peu agréables, d'erreurs commises, de fautes à "redresser". Ce qui était bien, c’est que tous les élèves arrivaient sans savoir ce que l’autre avait pu faire pour atterrir là.
D’ailleurs, Gale en était bien heureux, vu ce que lui-même cachait.

- Mais qu’est ce que vous faites ? Vous avez pas mieux à faire que de harceler quelqu’un ? demanda-t-il qui ne semblait vraiment pas comprendre la situation.

Il vit le regard rougeâtre de l’elfe se tourner vers lui, mais il eut beau y réfléchir, il ne su pas décrypter ce qu’il y avait à l’intérieur de ceux-ci. De la colère ? De la surprise ? De la reconnaissance ?
Lui qui était un prodige de la magie, ne l’était pas forcément avec les émotions.

- C’est un maudit ! lâcha à nouveau un élève avec violence
- Ouais ! Il vient de tenter de prendre le sang de Volo ! vociféra un autre

Fronçant les sourcils, Gale essaya de comprendre ce qu’ils voulaient dire par là. Mais si Astarion avait réellement fait ça, c’est qu’il était en effet “maudit”. Et cette malédiction s’appelait la Sanguinari. Ceux qui la possédait se retrouvaient obligé de sucer le sang d’être vivants pour survivre. D’ailleurs à y réfléchir, le magicien avait même entendu dire qu’ils étaient plus sensibles aux fortes lumières, et que l’eau en grande quantité pouvait les brûler. Au fond, le seul bienfait de cette malédiction, était que les maudits, après avoir bu du sang, se sentaient bien plus fort.
C’était un bien piètre prix comparé aux désavantages qu’elle possédait.
Mais à y réfléchir, si Astarion avait par mégarde mordu quelqu’un qu’il n’aurait pas dû, ça expliquait pourquoi il se trouvait à Bon Chemin. Le magicien doutait que ça soit ce dernier qui ait cherché à être maudit. Aussi, l'accuser aussi férocement n'était guère approprié à ses yeux.
Sans rien dire de plus, Gale se plaça entre Astarion et les autres élèves, se tournant vers ceux-ci avec un air colérique :

- Vous êtes des imbéciles, et vous devriez réfléchir à ce qu’on apprend ici, à Bon Chemin. Ou juste, ouvrir un livre, un jour dans votre vie. Vous verrez, ça vous ferais pas de mal.

Ses yeux commençaient à crépiter, signe qu’il s'apprêtait à lancer un sort. Si Gale était une personne du genre plutôt bon vivant, les gens qui le connaissaient savaient qu’il pouvait aussi avoir son petit caractère.
Les gens le regardèrent, et finirent par déguerpir en roulant des yeux et en insultant encore l’elfe derrière lui, comme pour se donner bonne conscience.
Gale se retourna avec un sourire et tendit sa main :

- Tout va bien, ses idiots sont partis. Et hm... Si tu veux prendre mon sang, tu peux, je sais que tu n'as pas le choix.

Le magicien vit l'elfe froncer les sourcils d’incompréhension, de surprise, avant de sourire. Ce sourire que Gale n’était pas sûr d’apprécier. Il y avait quelque chose qui le dérangeait.

- Oh non, ça ira. Volo m’avait juste embêté, il fallait bien que je lui rende la monnaie de sa pièce, répliqua le garçon aux cheveux blancs
- Oh. Bon. En tout cas, si tu as besoin, je suis là.
- C’est très charmant de ta part, my sweet, j’y repenserais, au besoin. Je constate que comme tu l’as dit certains lisent des livres.
- En même temps il faut être un imbécile pour juger un Sanguinari, admit le magicien avec une conviction certaine.

Gale repensa à lui-même. Si les gens apprenait pourquoi il était ici, probablement auraient-ils une réaction similaire. A y repenser, il eut un plissement de yeux. La faim commençait à grimper… Comme quoi, quand on parle du loup…

- Je dois te laisser, mais à plus tard, alors, Astarion.
- Oui, à plus tard, Gale.

* * *

Alors que le dieu Célestian devait s'amuser à vagabonder dans le ciel, plaçant ici et là les étoiles, l’adolescent magicien restait dans son lit à attendre. Il ne voulait réveiller personne, mais il savait qu’il lui faudrait bientôt bouger. Si la première visite de Tara s’était bien passée, la seconde avait été plus compliquée : un surveillant l’avait trouvé et avait dit qu’il devrait se passer de sa tressym. Et Gale avait eu beau essayer de se justifier, ça n’avait pas eu l’air de bien fonctionner. Bon Chemin restait tout de même un minimum sécuritaire et même si Gale les traitait intérieurement d’imbécile, il savait qu’ils n’avaient pas conscience de ce qui arriverait si le garçon ne voyait pas son chat ailé.

Entendant un message du félin dans sa tête, il se leva prudemment. Le magicien usa d’un sort d’invisibilité, et commença à sortir de sa chambre à pas de loup. Confiant sur son sort, il espérait surtout que ça fonctionnerait sur les surveillants. Sortant du dortoir, il ne remarqua pas la silhouette à ses trousses, tout aussi discrète sinon plus que lui.
Gale était trop occupé à se concentrer sur sa magie, et surtout, à atténuer la faim qui grandissait en lui.

Se dirigeant dehors, où les murmures s’entendaient moins dans la nuit sans lune, il se dirigea vers Tara, qui tenait dans sa gueule un médaillon. Gale eut un petit sourire et en relâchant son sort, le magicien couru presque vers la tressym, pour récupérer le médaillon.

- Merci, merci… lâcha-t-il soulagé
- Bonsoir monsieur Dekarios, fit le chat quand le médaillon ne fut plus dans sa bouche : ne vous en faites pas, votre mère va parler à l’école demain, je pourrais venir sans que vous ayez à vous cacher, allez y, mangez.

Prenant le pendentif magique, Gale laissa son corps l’absorber, et tandis que son tatouage se mit à briller, il eut un soupir d’aise. Il se sentait bien mieux.
Son regard revenant vers Tara, il la remercia à coup de caresses, et parla doucement avec elle. Mais pas longtemps. Les deux n’avaient pas envie que le garçon ait des ennuis. Aussi la tressym se dépêcha-t-elle de partir.
Une fois qu'il fut sûr qu'elle était partie sans souci, il se retourna en direction de l’entrée dérobée du dortoir. Là, l’humain commença à relancer son sort d’invisibilité, avant de se figer. Il avait entendu le bruit d'un buisson qui bougeait.

Tournant son corps encore visible en la direction de celui-ci, il lança un sort de révélation dans un chuchotis. Il le fit en se cachant dans l’ombre de la nuit, priant presque Takhisis, avant que son sort ne dévoile la silhouette frêle d’un elfe aux cheveux blancs…

- Astarion ? murmura le magicien sous la surprise

L’elfe, comprenant qu’il avait été vu, se redressa lentement, levant les mains avec son petit sourire :

- Eh bien, je suis découvert, bien joué, beautiful.
- Mais qu’est ce que tu fais là ? Et comment tu…

L’humain s’arrêta soudain en plein milieu de sa phrase. Il aurait dû se méfier… Il était certain qu’Astarion avait tout vu. Après tout, depuis combien de temps était-il présent ? Et il ne se serait pas caché, s'il était tombé par hasard sur Gale. Il l'avait donc suivi. Soupirant finalement, le magicien eut un sourire un peu gêné. Eh bien. Puisqu’il était découvert…

- Enfin, peu importe. J’imagine que tu veux une explication.
- J’avoue que c’est rare de voir un humain absorber un objet magique.

Comprenant que c'était l'heure de s'exprimer sur le sujet, Gale ne perdit pas de temps. S’il resta à chuchoter, il laissa l’elfe pâle avancer vers lui pour qu'il puisse mieux entendre.

- …Tu sais, je ne te l’ai pas dit tout à l’heure, mais je te comprends. Je ne suis pas…Maudit à proprement parlé. …Connais-tu Mystra ?
- La fille de la déesse de la magie ? Cela me dit quelque chose, en effet.
- Eh bien, cette même fille, était chaque jour dévorée par un être immonde nommé Karsus qui avait besoin d’absorber sa magie pour survivre. Il s’avère aussi qu'elle et moi sommes ensemble.

Il pu voir la surprise dans le regard d’Astarion, puis eut un sourire embarrassé, d'autant plus que l’elfe paru se délecter de l’histoire comme si c’était la meilleure qu’il écoutait jusqu’alors. Mais il poursuivit l'explication malgré tout.

- Et donc, Mystra en souffrait à chaque fois que je la retrouvais, et je voulais faire quelque chose pour elle. On m'a toujours dit que j'étais un prodige de la magie, tu vois…
- J’ai entendu dire ça oui, Gale, le prodige d’Eauprofonde, se moqua doucement l’elfe

Une moue se dessina sur le visage du magicien, en voyant qu’Astarion ne semblait pas prendre ce fait au sérieux. Mais il décida de passer outre :

- Bref… J’ai donc voulu arrêter Karsus, et je suis parvenu à le coincer dans un objet magique. Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu, et que cet objet magique s’est retrouvé accroché à moi.

Hésitant, Gale posa finalement une main sur sa robe de chambre, et tirant doucement le col, il laissa sa clavicule se découvrir, où semblait s’être coincée une pierre violacée qui brillait. Le magicien savait que ça signifiait que l’objet était satisfait de son repas.

- Depuis, je dois absorber régulièrement des objets magiques, conclua-t-il

Pas besoin d’expliquer comment il s’était retrouvé à Bon Chemin. Surtout quand on savait qu’au départ, il n’avait pas su ce qu’il se passait, et que sa mère ayant découvert le pot aux roses, ou du moins l'artefact magique disparu n'avait guère appréciée. Elle avait vu avec la mère de Mystra pour décider de cette solution : que l’adolescent aille à l’académie où lui et l’elfe se trouvaient à présent. Et à côté de ça, ils chercheraient une solution à cet inconvénient.

- Alors… Voilà. C’est pour ça que... Tu sais… Si tu veux boire mon sang, je ne dirais pas non. Je sais ce que c’est d’avoir faim.

Les yeux d’Astarion parurent briller un peu dans la nuit, et Gale se demanda si c’était bien de l'ébranlement et de l'enthousiasme qu'il voyait.
Le Sanguinari s’approcha de lui, le toisant et le magicien s’attendit à son sempiternel sourire mais il se contenta de rester sérieux :

- Je vois. Tu faisais pas ça juste parce que t’es une tête d’ampoule, alors.

Piqué par l’insulte, Gale se dit qu’Astarion pouvait être aussi tranchant que les dagues qu’il maîtrisait, mais il passa au dessus de cette insulte :

- Bien sûr, je suis un prodige voyons, à quoi tu t’attendais ? répondit-il dans un sourire malicieux

Un plus large sourire, bien plus plaisant que d’ordinaire, apparu sur le visage de l’elfe :

- C’est ça. Alors… Je peux goûter à ton sang. J’avoue avoir encore faim.
- Oui. Et si jamais, pour les objets magiques, ma tressym sais m’aider, ne t’inquiète pas, précisa Gale, n’ayant pas envie de faire porter ce fardeau à quelqu’un d’autre
- Oh, je ne m’inquiétais pas, répondit Astarion dans un murmure, alors qu’il se penchait vers la nuque de Gale, canines sorties.

Supposant que l’elfe ne voulait pas attendre, Gale le laissa faire, et sentit la morsure dans sa nuque. Fermant les yeux, s’il sentit qu’Astarion se tenait à lui, il fit de même comme pour l'aider, et respira doucement.
Avant de se sentir légèrement projeté en arrière, Astarion le lâchant précipitamment. Il vit l’elfe se redresser en vitesse en essuyant sa bouche avant de s'exclamer :

- Erk ! Il est horrible ton sang ! Argh… C’était une mauvaise idée.
- Oh. Je n'avais pas pensé à ça...Mais avoir Karsus a peut être changé le goût...
- Dommage. A voir ta tête, je l’imaginais délicieux, comme un bon jus de raisin.

S’il se sentit stupidement rougir, Gale bénit les ténèbres de la nuit, oubliant que les elfes avaient une vue nocturne et qu'Astarion pouvait le voir rougir.

- Hm…Désolé, j’aurais dû m’en douter, se rattrapa-t-il rapidement
- Tant pis. A défaut, je goûterais bien à celui de ton amie clerc, là…
- Celui d’Ombrecoeur ? Je ne suis pas sûr qu’elle soit d’accord. Si tu veux, je t’aiderais à trouver quelqu’un quand même.
- Oh vraiment, tu ferais ça pour moi ? demanda Astarion, l’air surpris mais enchanté
- Bien sûr. Une malédiction, ça n’a rien de drôle.
- Partons sur autre chose, darling, tu veux bien ? Je t’aide à trouver le moyen de te débarrasser de ce Karsus, et tu m’aides à me débarrasser de mon lanceur de malédiction, Cazador.

Le magicien retint le nom que lui donna le maudit. Il savait qu’en effet, il y avait des moyens pour que s’ils arrêtent ce Cazador, la malédiction du Sanguinari s’estompe. Hochant la tête, il tendit sa main :

- Très bien. Faisons comme ça.
- Parfait.

Les deux se serrèrent la main, avant que l’elfe ne semble tendre vers l'oreille du magicien et lâcher dans un chuchotement plus bas que d’ordinaire, sur un ton amusé :  

- Maintenant, nous ferions mieux de rentrer, avant de nous faire découvrir.

Gale se permit ainsi de lancer le sort d’invisibilité sur les deux. Maintenant que la faim avait été assouvie il pouvait se le permettre. Ils partirent direction du dortoir.

* * *

Si Astarion resta souvent dans son coin, tout Bon Chemin pu se rendre compte qu’en quelques jours, Gale avait semblé apprivoisé l’elfe pâle. D’ailleurs, plus personne n’osait parler de la malédiction Sanguinari.
Gale était plutôt content de lui, et découvrit en Astarion un être de confiance, malgré ses airs roublards, et surtout, un ami des livres. Bien sûr, les deux étaient bien parti pour aider l’autre, et nul doute, qu’au bout de cette année à Bon Chemin, cela donnerait ses fruits.

Fin.