[MHA] Le chat

Fandom : MHA
Prompt :Nan mais tu rigoles ? Tu n'as pas fait ça !
Note : BKDK dégoulinant et OOC

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Être marié à Izuku Midoriya ce n’était pas aussi glamour que semblait le penser la population. Tu as de la chance Katsuki, disaient les gens, Izuku il est super gentil, super doux, c’est un marshmallow. Il est sensible. Il est attachant. Il fait de son mieux pour sauver tout le monde et tu peux compter sur lui.
Ça se voyait qu’ils ne connaissaient rien au mari de Bakugo. Deku était nul en cuisine par exemple, il était du genre à plonger un steak dans l’eau bouillante pour le décongeler plus vite. Ou bien il mariait mal les chaussettes et c’est comme ça qu’on se retrouvait avec une chaussette verte et une chaussette orange. Mais ce n’était pas le pire. Le pire c’était que dès qu’il y avait un problème, même minime, il courait au-devant du danger. Deku avait du mal à se préserver et combien de fois son mari l’avait-il retrouvé à l’hôpital tout mal en point.
— Tu vas finir par me tuer d’inquiétude, beuglait Bakugo, et je te préviens, si tu meurs, je te butte !
Deku lui souriait, et promettait d’aller bien très vite. Mais jusqu’à quand ?

Le véritable problème de Bakugo c’était qu’il aimait son mari de tout son être. Aimer quelqu’un ça coûtait, surtout quand l’amour de sa vie pouvait disparaître à tout moment. Mais tout ça, il ne pouvait pas en parler devant les caméras quand on l’interrogeait sur son couple. En général il se contentait de gueuler :
— Pas de question sur la vie privée bande de bouffeurs de viande pas fraiche.
Tandis que Deku souriait et disait qu’il était comblé par son mariage.
Ce qui était vrai.
Ils étaient comblés tous les deux. Personne ne savait à quel point Bakugo pouvait être doux avec son mari. Il avait des petits gestes amoureux. Comme simplement poser sa tête contre son épaule tandis qu’ils regardaient la télé. Caresser les cheveux de Deku quand celui-ci posait son crâne sur ses genoux. Se parler avec une certaine tendresse.
Bakugo ne pouvait pas être explosif tout le temps.
Avec Deku, il faisait preuve de tendresse, même si ça ne l’empêchait pas de s’énerver, bougonner, aboyer quand quelque chose l’agaçait. Izuku le vivait plutôt bien, il avait l’habitude, il savait que son mari était comme ça, qu’il gueulait mais ne mordait pas. Il savait le caresser dans le sens du poil, et le faire ronronner.

Ils formaient une belle paire de super héros, un couple soudé et amoureux. Mais comme le disait Bakugo, des fois son Deku lui cassait les pieds. Comme par exemple ce soir.
Alors qu’il rentrait d’un combat un peu plus compliqué que d’habitude, Bakugo aurait aimé se laisser tomber sur le canapé et comater devant la télé où les journalistes énuméreraient au monde entier comment il avait sauvé des gens en abattant un méchant.
Mais son chéri débarqua de la cuisine :
— Ah tu es là ! dit-il l’air gêné.
— T’es pas content de me voir ? s’énerva Bakugo.
— Bien sûr que si, bégaya Deku qui n’avait pas l’air sûr de lui du tout comme s’il cachait quelque chose.
Bakugo fronça les sourcils et aboya :
— T’es pas en train de cacher un amant dans un placard de la cuisine, n’est-ce pas ?
Deku eut un petit rire :
— Bien sûr que non. Il n’y aurait pas la place.
Le trait d’humour n’amusa pas Bakugo, que la fatigue rendait irritable. Vu comment Deku sautillait d’un pied sur l’autre et se tordait les doigts l’air gêné, il y avait anguille sous roche.
Et alors que Bakugo allait interroger son mari, il entendit un bruit venant de la cuisine, un petit « miaou ». Bakugo se frotta les yeux avec ses doigts alors que son mari essayait de tousser pour couvrir le bruit qui sortait de la cuisine.
— C’est pas vrai Deku, tu rigoles ? T’as pas fait ça !
— Euh…
Bakugo le poussa gentiment et entra dans cette maudite cuisine où un chat tout orange lapait de l’eau dans une gamelle.
— Bordel de merde, beugla Bakugo. Tu as ramené un chat ici.
— Mais Kacchan, il était abandonné, je pouvais pas…
— Si tu pouvais !
— J’allais pas l’abandonner comme ça tout seul.
— Tu aurais dû !
— Il est encore tout petit, il a besoin de quelqu’un !
Bakugo grinça des dents et se tourna vers son mari :
— Je veux rien savoir, va le remettre où tu l’as trouvé.
Izuku posa ses poings contre ses hanches et prit l’air énervé, parce que même s’il adorait Bakugo, il ne se laissait pas non plus faire :
— C’est hors de question, si tu le jettes dans la rue, tu me jettes avec lui.
— Chantage ! Aboya Bakugo.
— Oui et alors ? Tu vas faire quoi ?
Bakugo essaya de respirer un bon coup pour ne pas exploser. Il regarda son mari, la colère se mêlait à l’envie dans ses yeux. Il voulait garder ce chaton.
Et merde quoi. Comment voulez vous refuser quelque chose à quelqu’un comme Deku ? Même le chat potté aurait craqué devant ses yeux de pleurnichard. Mais Bakugo avait tout de même une limite et des conditions :
— On ne le garde pas, fit Bakugo le plus calmement possible, tu trouves quelqu’un pour l’adopter.
— Et en attendant ?
— En attendant… Il peut rester ici. Mais je te préviens ce n’est pas définitif !
Deku fit la moue, mais Bakugo se montra intransigeant.
— Ah oui ! Ajouta-t-il, c’est toi qui t’en occupes. Ton chaton, ton problème.
Izuku ne paraissait pas ravi du marché mais ne discuta pas. Bakugo grommela qu’il était tard et qu’il allait se coucher. Avant de disparaître dans la chambre, il se tourna une dernière fois vers son mari :
— Et ne lui trouves pas de nom, sinon tu vas t’attacher !
Deku lui tira la langue de façon très infantile, faisant soupirer Bakugo.

xxx

Izuku n’avait jamais regretté d’avoir épousé Katsuki Bakugo. Son Kacchan. Pas même quand celui-ci piquait une crise. Pas même quand ils se disputaient pour une futilité. Pas même quand Kacchan le faisait tourner en bourrique.
Et pas même quand il n’avait pas accepté de garder définitivement le chaton.
Parce que Kacchan était tout pour lui, son ami d’enfance, son meilleur ami, son amour et même sa famille. Il l’aimait et sans lui, il se serrait retrouvé sans oxygène pour vivre.
Mais.
Ce soir-là quand même, il ronchonnait en caressant le petit chaton que son mari avait renié.
— Je vais bien m’occuper de toi, jura-t-il à l’animal. Et on va trouver quelqu’un qui prendra soin de toi, ajouta-t-il un peu à contrecœur.

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Izuku ne mettait pas tout son cœur pour trouver qui pourrait adopter le chaton orange et sans nom. Il appelait quelques personnes, sans conviction aucune. Ochaco aurait bien dit oui, mais elle avait déjà trois lapins. Et les autres amis avaient tous une excuse pour ne pas prendre l’animal. « Je ne suis pas très chat », « je n’aurai pas le temps de m’en occuper », etc.
Ce qui dans le fond arrangeait Izuku. Parce qu’en attendant, le chaton vivait avec eux.

Au début Izuku s’occupait entièrement de lui, il lui donnait des croquettes, de l’eau, nettoyait sa litière, jouait avec, lui prodiguait des caresses. Tandis que Bakugo faisait semblant d’ignorer son existence.
Mais quand le cher et tendre de Bakugo partait battre un ennemi, quand il se retrouvait pour la énième fois à l’hôpital, le blond n’avait pas le choix. Il n’allait pas laisser la bête mourir de faim.
Donc il prenait en charge l’animal. Au début il ne faisait que le strict minimum. La bouffe, l’eau, les cacas.
Et puis…
Et puis le petit animal s’immisça dans sa vie sans que Bakugo ne le remarque. D’abord il se coucha sur le canapé à côté de lui, et puis posa son crâne sur les genoux du blond. Qui finit par céder et par lui caresser la tête. Faisant ronronner la bestiole de pleins pots.
Et maintenant, qu’une barrière avait sauté, c’était trop tard.
Le chaton s’engouffra dans toutes les brèches, et bientôt Bakugo le laissa s’installer sur lui, lui donnait sa dose de caresses, lui lançait ses jouets dans la pièce. Il ne disait rien quand l’animal se lovait sur son ventre à l’heure du coucher.
Et quand Izuku revint de l’hôpital, il trouva son mari en train de parler au chaton, comme si celui-ci pouvait le comprendre. L’homme aux cheveux verts préféra ne rien dire, parce qu’il savait que s’il mettait Bakugo fasse à ses contradictions, ce dernier allait s’énerver et trouver un moyen de se débarrasser plus vite de l’animal. Autant observer en silence.

C’est comme ça qu’Izuku vit le chaton apprivoiser son mari. Sans que celui-ci ne rechigne beaucoup. Quand le chat faisait une connerie, Bakugo n’explosait même pas, il se contentait de lui dire de ne plus recommencer et réparait la bêtise. Quand le chat lui grimpat sur les épaules, le blond le laissait faire et se trimballait dans tout l’appartement avec l’animal sur lui, faisant le ménage ou autre chose. Lorsque Bakugo s’asseyait sur le canapé, il sifflait la bestiole, qui, comprenant le message, venait immédiatement se lover sur ses genoux.
Bakugo parlait de moins en moins de faire adopter l’animal. Il n’oubliait jamais d’acheter des croquettes et même parfois des boîtes. Une fois, en revenant des courses, il se ramena avec un arbre à chat géant rien que pour le chat, qui préféra jouer dans le carton.
— Crétin d’animal, on lui fait un beau cadeau et il ne l’apprécie même pas à sa juste valeur, se vexa Bakugo.
Puis il sourit, l’air amusé.
Izuku ne disait rien. Il laissait faire. Il contemplait. Son mari s’adoucissait avec le chaton. Des fois Bakugo caressait le crâne de son mari d’une main et les poils du chat de l’autre. Sans rien dire. Cela paraissait même plutôt l’apaiser.

Et puis un jour, Iida contacta Izuku.
— Il paraît que tu cherches quelqu’un pour adopter un chat, lui dit-il.
— Oui ?
— Je peux le prendre chez moi si tu veux.
Le cœur d’Izuku se serra, mais ça avait été le deal. On ne gardait le chat que jusqu’à ce qu’il se fasse adopter.

Alors le cœur lourd et un peu brisé, il annonça à Bakugo qu’Iida allait prendre le chat.
— Comment ça Iida va prendre le chat ? grogna Bakugo.
— Et bien, il va l’adopter.
— Et est-ce que cet énergumène sait s’occuper d’un chat au moins ?
— Je suppose, fit Deku.
— Tu supposes ? Et s’il le perdait ? ou s’il lui donnait du chocolat alors que le chocolat est un poison pour les chats ? Tu veux le refiler à un incapable ?
— Je pense qu’Iida est responsable, le défendit Deku, il s’en occupera bien.
— Ouais et ben moi j’en suis pas si sûr. Je ne peux pas laisser Boum partir avec n’importe qui !
— Qui ça ?
— Boum ! Le chat.
— Tu as donné un nom au chat qu’il ne fallait surtout pas nommer car on allait s’en débarrasser ? fit Izuku abasourdi.
— Ouais et ben fallait bien qu’il ait un nom si je voulais l’appeler, ronchonna Bakugo. — Alors je dis quoi à Iida ?
— Tu lui dis qu’il n’aura jamais Boum ! aboya Bakugo.
Puis caressant le chat qui était couché à côté de lui, il ajouta :
— Et on le garde, marmonna-t-il.
— On le garde ?
— Oui on le garde ! Les autres seront trop nuls, ils ne sauront pas ce dont Boum a besoin pour être heureux !
Deku eut un sourire si grand que Bakugo lui lança un coussin à la tronche :
— Arrête de sourire comme un idiot !
Mais Izuku ne s’arrêta pas, trop heureux. Parce que Boum le chat avait réussi, tout comme lui, à percer l’armure de Bakugo, il s’était fait une place sur ses genoux et dans son cœur. Izuku se lova contre son mari, embrassa sa tempe et murmura :
— Je t’aime de trop Kacchan.
— C’est ça, le nerd, maugréa Bakugo mais ajoutant un : moi aussi.
Le chat vint alors se poser contre eux, ronronnant comme un tracteur.

La famille s’agrandissait.

Fin.

Bakugo fronça les sourcils et aboya :
— T’es pas en train de cacher un amant dans un placard de la cuisine, n’est-ce pas ?


J'ai pété une barre ptdrrr :'D

La bouffe, l’eau, les cacas.

LES CACAS
J'imagine trop sa tête pendant qu'il ramasse les crottes en plus :'D

J'ADORE JE VEUX C'EST TROP BIEN

"— Ouais et ben moi j’en suis pas si sûr. Je ne peux pas laisser Boum partir avec n’importe qui !
— Qui ça ?
— Boum ! Le chat.
— Tu as donné un nom au chat qu’il ne fallait surtout pas nommer car on allait s’en débarrasser ? fit Izuku abasourdi.
— Ouais et ben fallait bien qu’il ait un nom si je voulais l’appeler, ronchonna Bakugo."

Je n'en peux plus. Qu'est-ce que je l'aime.

C'était sûr que tu allais céder. Idiot. <3

J'adore les voir mariés, c'est trop bien!!! Si tu veux faire un recueil sur eux mariés, n'hésite pas.

Merci!!