[MHA] La Saint Valentin

Fandom : MHA
Prompt : Fais gaffe à tes arrières !
Note : c'est du BKDK, c'est niais à mourir et je suis pas désolé pour ça.

***

Rikido Sato était connu pour être le roi de la pâtisserie, alors pour la Saint Valentin, il aurait été simple pour les filles de Yuei de lui demander de l’aide pour préparer gâteaux et chocolats. Sauf que voilà, l’une d’entre elle avait prévu de lui en offrir, et ça aurait un peu gâché la surprise. Les filles se tournèrent donc vers le seul mec qui pourrait les aider, un mec qui savait bien cuisiner et qui saurait leur tenir compagnie dans la confection de chocolats d’amour ou d’amitié pour la Saint Valentin.
Sauf que ce mec là avait un caractère un brin… Explosif.
Sans exagérer.

Les filles s’y étaient pris un mois en avance pour lui demander son aide. Et elles n’étaient même pas sûres qu’un mois suffirait, il leur aurait peut-être fallut une année entière. Plusieurs sans doute.
Seulement, elles étaient persévérantes et têtues.

Donc, un mois avant la Saint Valentin, Katsuki Bakugo ouvrit la porte de sa chambre et tomba nez à nez avec une armée de filles plantée devant sa chambre. Il plissa les yeux mécontents.
— Bougez ! Vous gênez le passage !
— Bakugo, commença la voix timide d’Uraraka, on a un service à te demander.
La méfiance du garçon s’agrandit. Il resta néanmoins silencieux. Peut-être que c’était quelque chose d’important, et qu’elles avaient vraiment besoin de son aide à propos d’un sujet vraiment indispensable, un truc qui pourrait sauver des vies.
— Est-ce que tu pourrais nous aider à faire nos chocolats de Saint Valentin ? continua la tête d’œuf sans reprendre son souffle.
Bakugo recula d’un pas et leur claqua la porte au nez.
Il s’était dit que ça suffirait pour leur faire comprendre que jamais… jamais, il ne s’abaisserait à ce niveau-là et qu’il ne les aiderait pas à cuisiner des chocolats pour la Saint Valentin. Cette fête ridicule qui paraissait rendre tout le pays complètement fou. On voyait pousser de cœurs partout, on s’offrait des chocolats de toutes sortes, de toutes formes, on se déclarait avec passion, on exposait nos sentiments à une personne avec de la bouffe sucrée. Ça dégoulinait d’amour, et Bakugo avait seulement envie de tout exploser.

Mais les filles étaient du genre très entêtées. Une par une, elle venait lui parler, le supplier, tenter de marchander, le menacer même (comme Mina avec ses jets d’acide). Mais Bakugo restait camper sur ses positions. Elles le travaillaient au corps et cherchaient à atteindre son cœur mais rien ne semblait vouloir fonctionner. Tsuyu était même venu pleurer pour tenter de l’attendrir, mais Bakugo l’avait seulement traité de chouineuse. Il s’en foutait des larmes des gens, il avait grandi avec un gamin pleurnicheur à ses côtés.
Les jours défilaient à toute vitesse et rien ne convainquait Bakugo. Pas même l’argent. Pas même le troc. Pas même des promesses. Quand vint le dernier jour avant la Saint Valentin, les filles étaient épuisées de toutes leurs manœuvres et commençaient à manquer d’idées. Bakugo aussi d’ailleurs, tout cela commençait vraiment à le foutre en rogne. Il était bien content de savoir que tout ce cirque serait bientôt terminé.

Le désespoir se peignait sur le visage des filles, ce désespoir qui était très loin d’émouvoir Bakugo. Les autres garçons, eux, se demandaient ce qui n’allaient pas, mais pas une seule ne leur vendit la mèche.
Au final, dans une dernière tentative, c’est Momo qui trouva les mots.
— Tu pourrais en faire toi aussi, Bakugo, tu sais, pour les offrir à quelqu’un.
Bakugo s’était tu une seconde comme s’il réfléchissait. Puis avait aboyé qu’il n’offrirait jamais de chocolats, pas même si cela devait faire de lui le numéro un des héros.

Pourtant, ce soir-là, il était sorti de sa chambre et avait accompagné les filles dans la cuisine, qu’elles fermèrent à clés, en interdisant l’accès aux autres garçons.
— Je vous préviens, si quelqu’un ici répand la rumeur comme quoi je vous ai aidé à faire des chocolats, je fais tout exploser.
Le message était très clair, et aucune fille n’avait de raison de vendre la mèche. Tout ce qu’elles désiraient c’était qu’on leur donne un cours de cuisine.

Bakugo était bougon, il avait l’impression d’être tombé dans un piège. Mais voir le soulagement et le sourire des filles qui voulaient cuisiner avec lui, le retint de s’enfuir. Il était difficile, explosif, et avait un sale caractère, mais il n’était pas complètement sans cœur.
Et, même s’il ne le leur dirait jamais (plutôt mourir), les paroles de Momo avaient tapé juste. Il ne s’était pas suffisamment méfié, il n’avait pas assez surveillé ses arrières, et elle l’avait pris au dépourvu. Cette idée de faire des chocolats avaient fait son bonhomme de chemin, et le voilà, à cuisiner avec les filles des chocolats d’amour et d’amitié.
Bakugo se fichait bien de qui offrirait quoi à qui, mais il avait des yeux, il remarqua par exemple le « Kirishima » sur le gâteau de Mina. Il se contenta d’un haussement d’épaules et n’émit aucun jugement.
Il se faisait tard quand ils eurent fini. Bakugo le couche-tôt était crevé, mais une fois que toutes les filles eurent quitté la cuisine avec leurs chocolats, Bakugo resta seul un petit moment. Il avait une dernière chose à faire.

xxx

Le jour de la Saint Valentin fut une effervescence, amour et amitié étaient échangés à travers les chocolats, les garçons souriaient, les filles rougissaient, tout le monde s’amusait. Et l’air de rien, ça faisait du bien de laisser de côté pendant un moment tous les soucis. L’alliance des super vilains pouvait bien aller se faire cuire un œuf (en chocolat), les jeunes étaient bien décidés à profiter de cette journée pour se changer les idées, pour se remonter le moral, pour montrer que, bêtement, l’amour et l’amitié pouvaient vaincre.
Bakugo resta détaché de ce spectacle, il observait de loin. Kirishima eut l’air très heureux de ses chocolats. Mineta fit la tronche toute la journée parce que personne ne paraissait avoir pensé à lui. Uraraka offrit ses friandises à plusieurs garçons dont Iida, sûrement pour montrer son amitié. Bakugo remarqua les rougissements des joues de la tête d’œuf quand elle donna son cadeau à Deku. Il lâcha un « pff » agacé, et se renferma sur lui-même.

La journée passa à toute vitesse. Les cours prirent fins et tout le monde se dirigea vers la salle commune pour passer du temps ensemble et s’offrir les derniers chocolats. Seul Izuku resta dans la classe. Il chuchotait à propos de quelque chose en prenant des notes. Il devenait de plus en plus intransigeant avec lui-même, il travaillait encore plus qu’avant. Bakugo l’avait bien remarqué et s’il voulait que Deku progresse, il ne voulait pas qu’il en oublie le reste.
Bakugo trouva donc l’adolescent aux cheveux verts dans la classe. Il s’avança et toussota pour attirer l’attention du garçon.
— Kacchan ? Tu as oublié quelque chose ? interrogea Deku en relevant la tête.
— Non rien, qu’est-ce que tu fous encore là le nerd ? Les cours sont finis.
— Ah, je voulais juste reprendre un point sur le dernier exercice qu’on nous a donné. J’arrive.
— Tu te rends compte que tout le monde fait la fête sauf toi ? grogna Bakugo.
— Et toi Kacchan ? répliqua Deku.
Bakugo marmonna un truc à propos de tous ces cœurs roses qui l’écœuraient. Ce qui fit sourire Deku.
— Tu voulais quelque chose ? demanda ce dernier.
— Je… Commença Bakugo.
Il ne supportait pas cette journée, il ne supportait pas toutes ces conneries sur l’amour. Il ne supportait pas de se sentir si faible devant les grands yeux verts de ce sale nerd qui étaient fixés sur lui, attendant une réponse.
Son sang bouillonna dans son corps, et en colère, il jeta la boite qu’il cachait dans son dos en plein sur le front de Deku.
— C’est pour la Saint Valentin, aboya-t-il, et t’as intérêt à tous les bouffer où je te butte.
Bakugo ne regardait plus le nerd, se sentant horriblement gêné et stupide. Mais il l’entendait déballer le paquet et découvrir les chocolats que le blond avait confectionné exprès pour lui.
Le boum que fit la chaise en tombant fit sursauter Bakugo et tout à coup, Deku se retrouva collé à lui, le tenant contre son corps, dans un énorme câlin.
— Merci Kacchan !
Bakugo se transforma en cocotte-minute, devenant rouge écarlate quasiment fluo jusqu’aux oreilles où il aurait pu sortir de la fumée. Quand il retrouva un minimum ses esprits, Bakugo referma ses bras autour de ce sale nerd de Deku, et planqua son visage empourpré contre l’épaule de l’adolescent.
— Ce ne sont pas des chocolats de l’amitié, n’est-ce pas ? interrogea doucement Deku.
— Non, grommela Bakugo.
Il entendit et sentit Deku rire contre lui. Complètement gêné, Bakugo commença à râler :
— Et j’ai vu tête d’œuf t’en offrir aussi, j’espère que tu vas pas aller te jeter sur elle aussi, parce que sinon je te…
Il ne finit pas sa phrase, Deku le coupa en se reculant à peine, pour prendre son visage en coupe entre ses doigts et plonger ses yeux dans les siens. Sur son front, il y avait la marque qu’avait laissé le paquet de chocolat que lui avait envoyé Bakugo à la tronche, mais il souriait de toutes ses dents.
— Je ne me jetterai sur personne d’autre que toi, fit le nerd.
Et ça sonnait comme un serment, qu’il scella par un baiser.
Finalement cette fête de merde n’était pas si mal.

Fin.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH <3<3<3<3
C'ETAIT TROP MIGNON !!!

J'ai adoré, c'était super et ton Kacchan est super in character, je kiffe. Bravo !

Ohlàlà, qu'est-ce que j'adore!

"Il s’en foutait des larmes des gens, il avait grandi avec un gamin pleurnicheur à ses côtés."

"Il ne supportait pas cette journée, il ne supportait pas toutes ces conneries sur l’amour. Il ne supportait pas de se sentir si faible devant les grands yeux verts de ce sale nerd qui étaient fixés sur lui, attendant une réponse.
Son sang bouillonna dans son corps, et en colère, il jeta la boite qu’il cachait dans son dos en plein sur le front de Deku.
— C’est pour la Saint Valentin, aboya-t-il, et t’as intérêt à tous les bouffer où je te butte." Je n'en peux plus de rire. :'D

Ton Kacchan est parfait, et c'est trop mignon, et j'aime bien voir Kacchan interagir avec les filles.

"Bakugo se transforma en cocotte-minute, devenant rouge écarlate quasiment fluo jusqu’aux oreilles où il aurait pu sortir de la fumée. Quand il retrouva un minimum ses esprits, Bakugo referma ses bras autour de ce sale nerd de Deku, et planqua son visage empourpré contre l’épaule de l’adolescent.
— Ce ne sont pas des chocolats de l’amitié, n’est-ce pas ? interrogea doucement Deku.
— Non, grommela Bakugo." Trop trop mignon.

Merci!!!^^