[Hunter x Hunter, HP] Kirua et Gon à Poudlard (45)

Fandom : Hunter x Hunter et HP
Prompts :Mes souffrances je veux les souffrir avec toi
547. Prison

Note : Pas relu, flemme. Chapitre 45 de ma fic.

***

Kurapika n’avait jamais eu de retenus, et voilà que tous les soirs pendant un mois, il devait perdre du temps à nettoyer des chaudrons, à ranger des trucs dans des machins, à nettoyer des pièces où personnes n’allaient jamais. Il prenait ça avec philosophie, en se disant que ça ne servait à rien de se plaindre et que ça ne changerait pas grand-chose. Léolio, en revanche, rechignait. Il maugréait sans cesse à propos de ce plan stupide auquel il avait été forcé de participer. Il l’avait senti que ça se terminerait mal. Et voilà où ils en étaient, à devoir faire les pires corvées. En revanche, il ne se plaignait jamais de sa blessure. Il savait que Gon s’en voulait, il n’avait pas envie de remuer le couteau dans cette plaie là. Ils étaient séparés en plusieurs groupes pour les corvées. Kurapika se retrouvait avec Léolio. Kanaria était collé avec Gon. Et Kirua se coltinait Ikarugo. Bien entendu Kirua aurait préféré être avec Gon, mais comme il s’entendait de mieux en mieux avec le petit Poufsouffle, ça passait. Il était en train de lui raconter comment Gon avait réussi à se mettre Aragog dans la poche, ses yeux brillaient, sa voix vibrait, on sentait toute l’admiration qu’il portait à son meilleur ami. De son côté Gon discutait gentiment avec Kanaria.
Les retenus les plus longues étaient celles qui se passaient avec Rogue, parce qu’il ne les laissait pas discuter entre eux. Kurapika frottait les chaudrons avec acharnement comme s’il s’agissait du visage de leur prof de potion qu’il haïssait. Un jour, il tuerait tous les partisans sur son chemin. Son cœur réclamait vengeance, mais il n’était pas encore assez fort. Il devait garder patience. Léolio le surveillait du coin de l’œil, il était une des rares personnes à connaître le passé de Kurapika et sa soif de vengeance. Cela l’inquiétait, il avait peur que son ami fasse un jour une grosse bêtise qui le mettrait en danger ou le mènerait tout droit en prison à Azkaban.
Ikarugo comptait le nombre de fois où Kirua lui parlait de Gon dans la même soirée, il trouvait ça amusant. Il sentait que Kirua n’aimait Poudlard que parce que son meilleur ami y était aussi. Kirua n’éprouvait aucun attrait pour la magie, mais il parlait du Sèche-Cheveux comme s’il s’agissait de la pierre philosophale.
– J’ai dû le trafiquer pour pouvoir l’utiliser, mais ça reste un objet moldu absolument génial.
– Il existe un sort pour sécher rapidement.
– Ennuyant, marmonna Kirua.
Si Gon appréciait beaucoup Kanaria, la jeune fille était plutôt silencieuse et il se surprenait à penser à Kirua tout en faisant ses corvées. Il aurait voulu les faire avec son meilleur ami. Un peu dans le genre : « mes souffrances je veux les souffrir avec toi ». Alors il demanda au professeur chourave s’il ne pouvait pas faire ses retenues avec Kirua, et celui-ci lui répondit qu’il s’agissait d’une punition et que s’il la lui rendait agréable, ça ne servait à rien.

Le mois passa, Gon se tint à carreaux, peut-être avait-il compris la leçon, ou peut-être qu’entre les retenus, les devoirs, et la magie, il n’avait pas le temps de se préoccuper de faire des bêtises. Et puis tout revint à la normale. Ou presque. Les retenus qu’ils avaient subis les avait rapproché. Ils continuaient de manger chacun dans leur maison, mais ça commençait à sacrément les peser de se faire des gestes de loin. Surtout Gon et Kirua. Et si le premier finissait par s’en accommoder, le deuxième aurait vraiment voulu cette cinquième maison, pour tous les y mettre. En attendant, il parlait avec Ikarugo et Kanaria, quand son meilleur ami avait l’air de fortement s’amuser avec Léolio et Retsu. Kurapika restant seul, sans que ça ne le dérange, le nez dans son bouquin.
Gon trouvait qu’ils formaient une bonne équipe tous ensemble, heureux d’avoir autant d’amis. Et comme les retenues étaient terminés, le garçon commençait à avoir de nouvelles idées pour s’amuser tous ensemble.

À suivre.