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[Les 100 - UA] Les apparences (chapitre 2)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - UA] Les apparences (chapitre 2) [Les 100 - UA] Les apparences (chapitre 2) Icon_minitimeSam 24 Fév - 18:56

Fandom : Les 100
Prompt : Le silence est parfois plus riche qu'une multitude de paroles.
Note : Murphamy, pas relu

***

Bellamy pensait qu’une fois en ville, Murphy et lui se sépareraient pour partir chacun de leur côté. Visiter les endroits qu’ils voulaient, mais pas ensemble. C’est d’ailleurs ce qu’ils firent, au début, avant de se rendre compte comme un fait exprès, qu’ils finissaient toujours par se retrouver au même endroit.
- Autant visiter ensemble, proposa Murphy amusé.
Bellamy accepta à contrecœur, décidant de marcher le plus loin possible de ce sale type. Le brun se sentait coupable d’avoir volé – accepté de voler – l’écharpe et le bonnet de quelqu’un, il se promettait sans cesse d’aller les rendre plus tard. Il ne pouvait pas penser à ça maintenant, il fallait qu’il profite de son séjour. Il commença à prendre pleins de photos autour de lui, décidant de ne pas faire attention à Murphy. Bellamy photographiait tout ce qu’il voyait comme pour recomposer la ville entière en photos, chaque arbre, chaque devanture de magasins, chaque toit, chaque bout de trottoir, lui paraissait important. Murphy finit par se moquer de lui :
- D’autres auraient préférés me photographier quand toi tu t’intéresses à tout le reste.
- Il n’y a rien d’intéressant chez toi, voilà pourquoi.
- Outch, fit Murphy faussement vexé.
Son sourire en coin refaisant surface. Bellamy l’ignora à nouveau pour prendre ses photos. Murphy prit un malin plaisir à se déplacer partout pour y apparaître mais jamais en entier. Un pied, une main, un bout de nez. Bellamy le détesta vraiment et il finit par tourner son objectif droit sur lui et cliquer sur le bouton. Murphy attrapa l’appareil et le prit en photo en retour.
- Pour ta sœur.
- Je pense qu’elle préférera la photo d’avant, marmonna Bellamy.
- T’as un genre de complexe du grand frère ? Tu ne veux pas que ta petite sœur en aime un autre que toi ? S’amusa Murphy.
Bellamy se contenta de lever son majeur et de reprendre son appareil photo.
Il y avait un marché dans la ville, et les deux hommes firent le tour des stands. Bellamy chercha un cadeau à sa sœur, tandis que Murphy s’intéressait un peu à tout, essayait de nouvelles casquettes, de nouvelles lunettes de soleil, il prit même une longue écharpe pour la nouer autour de son cou et un bracelet pour son poignet. Bellamy se contenta d’acheter un pendentif en forme de katana pour sa sœur. Persuadé que ce genre de trucs plairait à Octavia. Ils n’échangeaient pas, ne se parlaient pas, mais marchaient à la même vitesse, s’arrêtaient aux mêmes stands. Murphy marchandait chaque fois qu’il achetait quelque chose, Bellamy ne le fit pas :
- Tu t’es fait avoir, commenta alors Murphy s’adressant à lui pour la première fois depuis qu’ils étaient entré dans le marché.
- Je n’aime pas marchander, marmonna Bellamy.
- C’est le jeu pourtant.
- C’est ton jeu. Pas le mien.
- C’est leur jeu, tu devrais participer, ou tu te feras avoir.
- Je n’avais que ça à acheter, fit Bellamy en montrant le pendentif.
- Tu n’as pas envie d’essayer ?
- Non.
Murphy haussa les épaules et n’insista pas. Après le marché, ils allèrent manger dans un petit restaurant italien. Malgré la finesse de Murphy, ce dernier mangea énormément, tandis que Bellamy se contenta d’un seul plat. Pour la boisson, ils se contentèrent de boire de l’eau, tous les deux.
- Tu n’as pas assez de sous pour t’acheter de la bière ? Demanda Bellamy assez froidement.
- Et toi ?
- Je n’aime pas boire le midi.
- Je n’aime pas boire tout court, répondit Murphy.
- Dis plutôt que tu fais attention parce que t’as pas envie d’un nouveau scandale.
- D’accord, je fais attention parce que je n’ai pas envie d’un nouveau scandale. Ces vacances ne sont-elles pas là expressément pour redorer mon image ?
Son sourire parut amer un instant, mais Bellamy se dit qu’il avait mal vu.
- Je n’ai plus faim, fit Murphy.
Avec tout ce qu’il avait mangé, rien d’anormal à ça. Le jeune homme se leva, attrapa l’addition, se rendit au comptoir quelques minutes puis sortit seul du restaurant. Bellamy voulut payer sa part, mais se rendit compte que Murphy l’avait déjà fait pour lui. Pour quelles raisons ?
Bellamy ne chercha pas à comprendre.

Ils se retrouvèrent une nouvelle fois à la plage. Bellamy chercha à l’éviter, Murphy chercha à l’éviter, ils se rentrèrent dedans.
- Regarde où tu marches, grommela Murphy.
- Regarde où TU marches, enchaina Bellamy.
Ils se fixèrent un instant, jusqu’à ce que l’océan se déchaine et qu’une vague immense parvienne jusqu’à eux et les mouilles jusqu’à la taille. Ils eurent froids, ils jetèrent un regard mauvais à l’océan traitre, puis ensemble, ils éclatèrent de rire. Cela parut débloquer quelque chose chez eux. Surtout chez Bellamy. Il décida de laisser sa chance à Murphy, pas comme celui dont les noms apparaissaient dans les journaux à scandales, mais comme une personne lambda. Pas comme un acteur, mais comme un humain. Ils se reculèrent tous les deux et enlevèrent leurs chaussettes et leurs chaussures, tentant de sécher tant bien que mal. Murphy claquait des dents, de froid et Bellamy proposa d’aller acheter deux pantalons. Ils trouvèrent une friperie et Murphy se divertit en prenant les deux pantalons les plus ridicules.
- T’as pas trouvé mieux ? Demanda Bellamy.
- Non, fit Murphy avec un large sourire amusé.
Bellamy paya pour les deux :
- Parce que tu as payé le restau.
- J’avais les moyens.
- Je les ai aussi.
Ils se changèrent et retournèrent sur la plage, se tenant tout de même assez loin de l’océan. Murphy profita qu’ils étaient seuls et tranquille pour enlever ses lunettes et sa casquette, il remit ses cheveux en place et ils marchèrent en silence. De ces silences, parfois plus riches, qu’une multitude de paroles. Ils n’étaient apparemment pas assez seuls, quelqu’un qui se promenait sur la plage reconnu Murphy et le pointa du doigt en criant son nom. À sa tête, Bellamy vit que Murphy n’était pas vraiment ravi, qu’il avait envie de tranquillité, et il réagit plus vite qu’il ne pensa. Il prit la main de l’acteur et se mit à courir de l’autre côté, à toute vitesse. Poursuivit par deux ou trois fans, ils coururent plus vite encore :
- Ils ne lâcheront pas l’affaire, fit Murphy blasé, autant s’arrêter et…
Bellamy ne l’écouta pas, il l’entraina derrière un mur et le serra dans ses bras. Le cachant complètement aux yeux des gens. Les fans passèrent à côté d’eux sans les voir. Bellamy attendit encore quelques secondes et relâcha Murphy.
- Tu es vraiment grand comme un ours, fit le jeune homme en plaisantant.
Ses joues étaient rouges mais c’était sûrement parce qu’il avait couru. Murphy remit sa casquette et ses lunettes de soleil, l’air blasé.
- Ça ne doit pas être facile, constata Bellamy.
- Quoi donc ?
- De ne jamais pouvoir être tranquille.
- C’est la rançon de la gloire, fit Murphy. Tu as de la chance que personne ne nous ait vu, ou sinon il y aurait déjà sur tous les médias des photos de moi dans tes bras.
- Tu as de la chance, alors. Personne ne sait qui je suis.
- Tout le monde aurait cherché à savoir, crois-moi, ce n’est jamais bon d’apparaître en photo avec moi.
Bellamy haussa les épaules :
- Ça risque d’arriver, je passe des vacances avec toi. Allez viens.
- Où ?
- Sur la plage, on n’a pas fini notre balade.
- Tu n’as pas peur qu’on me reconnaisse à nouveau ?
- Il suffira à nouveau de courir, non ?
Murphy le regarda un moment puis finit par hocher la tête. Ils marchèrent côte à côte à nouveau, et l’acteur garda son déguisement cette fois-ci.
- Tu sais qu’on tuerait pour prendre ta place, fit Murphy.
- Je sais. Ma sœur t’adore, elle voudrait être à ma place à cet instant.
- Et toi, tu n’en profites pas.
- J’en profite, dit Bellamy, je viens de te prendre dans mes bras.
Murphy s’esclaffa sincèrement.
- Finalement, ce concours n’était pas une mauvaise idée, fit Murphy.
Bellamy commençait à se dire la même chose.

Il faisait nuit quand ils retournèrent à l’hôtel. Les journalistes avaient perdu patience et plus personne ne se tenait devant leurs portes fermées. Bellamy alla sonner chez le voisin pour lui rendre ses affaires, ce dernier ne comprit pas vraiment comment il avait fait mais lui passa un savon. Jusqu’à ce que Murphy vienne s’excuser à la place de Bellamy.
- Vous êtes John Murphy ?
- Yep.
- Je peux avoir un autographe ?
- Bien sûr, en échange vous pardonnez le petit emprunt ?
- Évidemment.
Murphy lui signa un autographe et fit une photo avec l’homme.
Bellamy remercia Murphy.
- Ça te dit de… Venir dans ma chambre ?
- Pardon ?
- Jouer aux cartes. Je m’ennuie sinon.
Bellamy rit et demanda :
- Tu ne comptes pas venir dans la mienne en escaladant le balcon ?
- Ne me tente pas.
- Tu n’as pas peur de tomber ?
- Je ne suis pas tombé de toute façon.
- Tu pourrais glisser et tuer.
- Mais ce n’est pas le cas.
- Tu vis toujours comme ça ?
- J’aime le danger, avoua Murphy. Tu viens ou non ? À moins que tu ais peur.
Bellamy suivit Murphy dans sa chambre et ils jouèrent aux cartes.

Des heures plus tard, mangeant sur le lit de l’acteur, ils discutaient.
- Alors pourquoi tu n’es pas fan de ma personne ?
- Parce que tu as des problèmes pour suivre la loi.
- Du genre ?
- Conduire ivre et pisser sur les pieds des flics.
Murphy ricana.
- Ah oui, ça. Tu n’as jamais fait de conneries ?
- Pas de ce genre.
- Et si je te dis que je n’étais pas ivre, tu me croiras ?
- Tu n’étais pas ivre ?
- Je ne bois pas, je te l’ai dit.
- Ce n’était pas un mensonge.
- Eh non.
- Alors quoi ? Pourquoi ont-ils marqué que tu étais ivre ?
Murphy expliqua :
- J’étais malade. Une bonne grosse gastro, j’avais tellement mal au ventre que je conduisais très mal. Quand ils m’ont arrêté, j’ai vomis sur leurs chaussures et pas pissé, et ils m’ont arrêté. Avant de se rendre compte que je n’étais pas alcoolisé, simplement malade. Mais ça l’aurait moins fait dans un article non ?
- Ma sœur disait que ce que je lisais était un ramassis de conneries. Je n’en reviens pas, elle va jubiler quand elle va se rendre compte qu’elle avait raison.
- Tu n’as pas tort non plus, je ne suis pas un saint. Tu te souviens de cette histoire avec Emori ? L’actrice ?
- Quand on vous a trouvé en train de le faire dans sa voiture ?
- Oui. Ben c’était vrai.
- Faire l’amour avec quelqu’un ce n’est pas un crime, admis-je.
- Quand on est un acteur connu, si.
Je secouai la tête :
- Ma meilleure amie a fait bien pire.
- Elle a fait quoi ?
- Une fois en boîte de nuit, elle avait beaucoup bu, elle est montée sur scène avec sa petite amie et elles ont commencé à se déshabiller, si je n’avais pas été là elles auraient fini complètement nue sur scène à se tripoter devant tout le monde.
Bellamy comprenait maintenant ce que Clarke avait voulu lui dire. Il avait pensé que ce n’était pas la même chose, mais en fait… Si. La différence c’était que tous les projecteurs étaient pointés vers Murphy.
- Wouah tu les as sauvés, rit Murphy. Ta meilleure amie est sacrément dingue.
- Oui, je l’admets.
- Je devrais peut-être faire la même chose un jour, j’apparaîtrais dans tes journaux et tu penserais à moi.
- Et pourquoi tu voudrais que je pense à toi ?
Murphy ne répondit pas.
- Tu as un sacré estomac, fit remarquer Bellamy en changeant de sujet, j’ai déjà remarqué ça à midi. C’est marrant tu as l’air d’être du genre à avoir un appétit de moineau.
- Et toi un appétit d’ogre et pourtant ce n’est pas le cas. Comme quoi les apparences…
- Oui… Les apparences sont trompeuses.
Bellamy s’en rendait compte maintenant. Quand ils eurent fini de manger, Murphy poussa le plateau et tendit ses pieds, atteignant ceux de Bellamy, qui ne bougea pas.
- Tu sais que je sais tout sur ta sœur.
- Ah bon ?
- Je voulais en savoir le plus possible sur elle alors je suis allé sur son twitter, c’est comme ça que je connais aussi bien Octavia Blake.
- Alors ?
- Elle est mariée à un certains Lincoln.
Bellamy s’étouffa :
- Ils ne sont pas mariés.
- Elle adore les papillons et s’en est tatoué un sur la cuisse.
- Quoi ? C’est juste un projet !
- Elle prend son grand frère pour un idiot !
Bellamy lui lança un oreiller sur la tête :
- Arrête tes bêtises.
- Tu n’as jamais lu son twitter ?
- Non.
- Alors tu ne sais vraiment pas pour le papillon.
- Quoi ?
- Elle l’a vraiment fait, elle a fait des photos, je l’ai vu. Elle y est allée avec Lincoln.
- Je vais buter Lincoln, grogna Bellamy.
- Tu n’aimes pas les tatouages ?
- Elle est trop jeune !
- Ah oui, j’oubliais, ton complexe.
- Je n’ai pas de complexe.
- Tu es du genre à surprotéger ta petite sœur ?
- Ça aussi elle l’a écrit sur twitter ?
- Non mais ça se voit.
Bellamy soupira et Murphy frotta son pied contre le sien.
- C’est pas si grave, c’est un gentil défaut, dit-il. Et c’était un joli tatouage, demande-lui de te le montrer.
- Je vais l’appeler, marmonna Bellamy.
- À deux heures du matin ?
- Il est déjà si tard ? Je n’avais pas réalisé.
- Le temps passe vite quand on est avec une personne qu’on apprécie.
- Je ne t’apprécie pas, bougonna Bellamy.
- Eh bien moi, si. Beaucoup.
L’air devint plus chaud tout à coup, l’atmosphère plus électrique.
- Tu connais ce mythe, fit Murphy en s’approchant de Bellamy.
- Quel mythe ? Demanda Bellamy en respirant plus fort.
- Celui où un acteur sort avec un fan.
- Je ne suis pas un fan.
Murphy ricana.
- C’est pour ça que c’est un mythe.
Et il embrassa Bellamy.

Bellamy se recula. Une seconde. Regarda Murphy comme s’il l’avait brûlé. Puis il posa sa main sur sa nuque et l’embrassa aussi. C’était bizarre. Ils se connaissaient à peine, mais c’était comme s’ils étaient attirés l’un par l’autre. Depuis le début, pensa Bellamy, depuis leur rencontre. Depuis que Bellamy l’avait trouvé si beau dans l’avion, et ensuite quand il avait doucement revisité son avis sur lui, quand il avait décidé de le suivre en ville, quand ils s’étaient retrouvés sur la plage, quand la vague les avait mouillés, quand Bellamy l’avait pris dans ses bras. Maintenant.
Pas parce que Murphy était un acteur super connu qui faisait la une des torchons.
Juste parce qu’il était Murphy. Ce mec tellement attirant.

À suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: [Les 100 - UA] Les apparences (chapitre 2) [Les 100 - UA] Les apparences (chapitre 2) Icon_minitimeVen 15 Juin - 18:29

WOUUUUUUUUUUUUUH BISOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
J'ai gueulé comme une malade mdr
<3 j'adore, jvais lire la suite
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