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Vikings - pas de spoil - HeadIvy

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Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
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MessageSujet: Vikings - pas de spoil - HeadIvy Vikings - pas de spoil - HeadIvy Icon_minitimeSam 27 Jan - 21:47

Fandom: Vikings.
Prompts: S'il te plait, reste avec moi ; compte les étoiles
Résumé rapidos: Heahmund a répondu à une annonce pour un poste d'intendant des écuries dans le domaine de Kattegat mais à son arrivée, la maîtresse de maison n'est pas du tout au courant de l'annonce. C'est Ivar qui l'a passé pour mettre la zizanie dans la maison. Finalement, Heahmund parvient à obtenir un poste de co-intendant. Heahmund est très croyant et face à une servante très entreprenante du nom de Margareth, il se retrouve un peu démuni, surtout quand elle n'entend pas son "non" explicite. Grand mystère: Margareth est terrorisée par Ivar et menace de fondre en larmes à chaque fois qu'elle le voit. Au fil de l'histoire, Heahmund apprend à connaître Ivar qu'il trouve cruel et que tout le monde soupçonne d'avoir crever les yeux d'un cheval qui était déjà sourd de naissance (Mani).
Pour situer un peu l'action du chapitre: En sortant de l'écurie, Heahmund a claqué la porte un peu trop fort et toute la neige et les blocs de glace qui étaient sur le toit lui sont tombés dessus, il est resté une petite heure enfoui sous la poudreuse avant qu'on le retrouve, il a des cotes cassées et il n'est pas en très bon état. Comme les chambres des serviteurs ne possèdent pas de cheminée, Heahmund atterrit dans la chambre de Ivar. Voila !



Enfance



Le lendemain se passa dans un brouillard entre fièvre, frémissements, toux et douleurs incontrôlables. Ayant déjà vécu pire que cela, Heahmund ne comprit pas l'agitation autour de lui. Le médecin fut rappelé à son chevet et Ivar éclata de rire quand ce fut lui qui tenta de rassurer le physicien sur son état de santé. Alternant entre sommeil et conscience, il loupa la visite de James à midi et ne put pas vraiment tenir de conversation avec Ivar lors de ses rares réapparitions dans la chambre. Quand il rouvrit les yeux d'une de ses nombreuses siestes, Margareth épongeait son front avec un linge humide, les mains tremblantes et les larmes aux yeux. La peur dans son regard avait plus à voir avec la présence de Ivar derrière son épaule qu'avec sa santé. La tête de Heahmund dodelina sur le coté pour échapper aux attentions de la jeune fille.
— Vous aviez dit...

Une toux l'empêcha de continuer sa phrase. Margareth l'aida à se redresser et lui mit un bol de bouillon chaud entre les mains en surveillant de près son démon personnel. Derrière elle, appuyé sur sa béquille, Ivar sourit:
— Je n'ai pas pu resister.

Ivar posa une main sur l'épaule de Margareth, la jeune fille se raidit et relâcha un souffle haletant lorsqu'il fit remonter sa main sur sa joue en une caresse aérienne pour prendre le coté de son visage en coupe au creux de sa paume.
— Je pensais même à lui suggérer de t'aider à te nettoyer, je suis sûr qu'elle en meurt d'envie, qu'est-ce que tu en penses ? Siffla t-il.

Le ton de sa voix était amical, l'expression de son visage était meurtrière. Une larme de terreur roula sur la joue de Margareth tandis qu'un grand froid s'emparait de Heahmund, il le fixa.
— Je n'ai pas besoin d'aide.
— A la bonne heure, grinça Ivar.

Tout aussi vite, Ivar relâcha Margareth qui se recula comme s'il l'avait brûlé. Elle rassembla ses affaires le plus rapidement possible et s'enfuit sans demander son reste. Désiorenté, Heahmund retira le linge de son front et prit une cuillèrée de bouillon en regardant Ivar déambuler dans la pièce comme un lion en cage.
— Vous la tourmentez à nouveau.

Ivar s'arrêta dans ses pas, un rictus haineux déformant la ligne droite de ses lèvres:
— Crois-moi, elle mérite chaque tourments et plus encore.

Heahmund cacha sa confusion dans son bol, sourcils froncés.
— Vous savez que je ne l'apprécie pas. Pourquoi me tourmenter dans le même temps ?
Ivar se laissa choir en position assise sur son lit avec un soupir, la colère laissa la place à la contemplation:
— Peut-être que te tourmenter me plait.

Heahmund ne sut quoi en penser, il reposa le bol sur la table quand il fut vide et essuya son front d'un revers de manche. L'attelle rangée dans la commode, Ivar massa distraitement ses jambes et s'adossa à la tête de lit en les traînant avec lui. Le marché qu'ils avaient passé la veille lui revint en mémoire, Heahmund se recoucha et hésita.
— Vous deviez me raconter votre enfance.
— Je devais, n'est-ce pas ? Le taquina Ivar. Le problème... C'est que je ne pense pas que le passé soit important.
— Le passé nous façonne.
— Tout comme le présent.

Frustré que Ivar ne remplisse pas sa partie de l'arrangement, Heahmund perdit patience:
— Vous jouez sans arrêt avec les émotions des autres.

Les traits de Ivar se froissèrent brusquement, comme si un voile sombre lui était tombé sur le visage:
— Je joue ? Nous savons tous les deux que tu ne m'as rien revelé hier, juste des jolies phrases mises bout à bout pour former le souvenir vague que tu souhaites renvoyer aux autres. Pas de blessures, pas de peurs, rien que des banalités !
— Ce sont des faits ! Rétorqua Heahmund.
— Je me fiche des faits ! Ce ne sont pas les faits qui font de nous ce que nous sommes, qui nous rendent vivants ! Qu'est-ce qui te rend vivant ?

Est-ce qu'Ivar savait au moins de quoi il parlait ? Heahmund ne comprenait pas où il voulait en venir. Il lui avait raconté son enfance dans l'orphelinat, son départ à douze ans... Qu'y avait-il de plus à dire ? Toujours aussi en colère, Ivar fit basculer ses jambes de l'autre coté du lit et se traîna jusqu'à son matelas d'un mouvement si enragé qu'Heahmund eut envie de reculer. Le jeune homme s'arrêta à coté de lui, se pencha sur lui en se soutenant d'une main près de sa tête, un sourire fin crispa sa bouche.
— Tu me mets tellement en colère, avoua Ivar, un rire amer au fond de la gorge. Je suis tout le temps en colère mais ton stoicisme... Ah, ton stoicisme me donne envie de te secouer comme un prunier.

Une main s'emmêla au col de son haut et planta Heahmund à son lit comme un insecte sur un beau tableau, Ivar le darda de ses yeux bleus:
— Reflechis à ce que tu vas me répondre, ne teste pas ma patience. Quand tu étais à ton orphelinat, n'as-tu jamais eut peur ?
— La peur est source de...

Les doigts se ressèrèrent sur le tissus, Ivar haussa un sourcil en un avertissement:
— Essaye encore, Heahmund.
— Pourquoi est-ce que vous faites cela ? Chancela t-il.
— Je ne fais rien. C'est toi qui éludes le sujet. N'as-tu jamais eut peur ?

Ivar n'allait pas céder, la détermination brillait dans son regard, il allait insister jusqu'à ce que Heahmund craque, jusqu'à obtenir satisfaction.
— Si, concéda t-il.

La victoire fit sourire Ivar. Heahmund n'en prit pas offense, un mal de tête cogna l'arrière de son crâne et s'il avait été plus en forme, peut-être aurait-il mis plus d'energie à lutter contre lui. Mais il n'avait pas envie de se battre, pas aujourd'hui.

— De quoi ? Demanda Ivar.
— De petites choses que les enfants craignent. Du noir, d'un fantôme...

Une pensée fugitive frappa l'esprit de Heahmund. Ivar parut l'intercepter au vol, sa main se serra en poing sur son haut.

— Maintenant, dit-il avec urgence. Tu as pensé à quelque chose à l'instant, qu'est-ce que c'était ?
— D'être oublié, répondit Heahmund.

La prise à son col se desserra, Ivar hocha la tête, comme s'il approuvait sa peur passée et présente.
— D'être oublié, réitéra Ivar.

Heahmund cligna des paupières, Ivar se tenait trop près, la chaleur de la cheminée était insupportable, que se passait-il ? Il prit une inspiration et ce fut presque suffisant pour sentir l'odeur de savon dans les cheveux de Ivar. Heahmund était malade mais il ne semblait pas effrayé d'attraper ce qui le rendait fièvreux. Ivar passa un bras sous ses jambes inarticulées et les amassa devant lui.

— Mon père avait la même crainte.

L'étonnement figea Heahmund, il releva les yeux vers Ivar mais le jeune homme ne le regardait pas, le menton tourné vers les flammes.

— Quand nous étions à l'étranger, il me portait sur son dos quand j'étais trop fatigué pour marcher. Et une nuit où j'étais épuisé, il m'a dit "regarde le ciel et compte les étoiles".

Ennivré par le récit, Heahmund osa à peine respirer. Ivar leva les yeux vers le plafond comme si ce n'était qu'une chose abstraite, comme s'il pouvait effectivement voir les étoiles.

— Il m'a demandé si j'avais réussi à toutes les compter. J'ai dit que non, qu'il y en avait trop. Et il m'a dit qu'il y avait autant d'étoiles que de personnes sur la terre, que chacune avait un nom mais qu'on ne retenait que celles qui brillaient le plus fort.

Ivar renifla avec amusement:
— Il était fou, mon père.
— Vous l'aimiez.

Ivar revint à l'instant présent, Heahmund regretta d'avoir ouvert la bouche.

— J'ai vécu 5 ans avec lui mais il avait trop de secret, c'était un étranger. On ne peut pas aimer quelqu'un qu'on ne connait pas. Il était intelligent, je le respectais.

Heahmund ferma brièvement les yeux mais ne put se retenir de tousser, même en le souhaitant de toutes ses forces. Ivar soupira, se redressa et lui adressa un coup d'oeil.

— Et ma mère a eut une pneumonie. Dans ses derniers jours, elle m'a supplié de rester avec elle mais je ne pouvais pas. Ce sont les derniers mots qu'elle m'a dit "s'il te plait, reste avec moi". Et sa mort a dévasté le peu de raison que j'avais encore. Maintenant, il n'y a que la colère et la haine, dit-il passionnément.

Ivar lui fit un sourire froid, dénué de tous sentiments. Il fit demi-tour, rampa jusqu'à son lit et se hissa dessus à la seule force de ses bras.

— Tu vois, paysan. En deux minutes à peine, j'ai été plus vivant que tu ne l'as été lors de ton petit discours appris par coeur.

Alors c'était ce que Ivar voulait ? Que Heahmund lui dévoile les choses les plus marquantes de son existence ? Qu'il fasse preuve d'honnêteté ? Mais Ivar avait-il été franc jusqu'au bout ? Heahmund enleva la fourrure qui réchauffait l'air qui entrait dans ses poumons, il faisait beaucoup trop chaud dans cette pièce.

— Vous avez une famille à raconter, contrairement à moi.




A suivre...
Maliae
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Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: Re: Vikings - pas de spoil - HeadIvy Vikings - pas de spoil - HeadIvy Icon_minitimeLun 29 Jan - 15:12

IL FAISAIT BEAUCOUP TROP CHAUD DANS CETTE PIÈCE. AHAHAHAHAHHAHAH Ivar te réchauffe Head.
Donc voila chapitre lu muahahaha
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