[Original - GaryAlekseyElias - Tempête de truc choupis]

Prompt : C'est l'Apocalypse ici
Dieu aime se sentir puissant

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Je ne savais pas trop ce qui m’étais arrivé, ni ce que je foutais là. Deux secondes avant j’étais à la fac, trois secondes après j’étais dans la voiture de Gary qui me piaillait qu’il allait à la boulangerie et qu’il était content que je l’accompagne. Je me contentais de lui faire des sourires tout calculés pour dire « oui c’est chouette Gary » mais en vrai, je m’en foutais d’aller acheter du pain.
J’avais la vague impression de me faire mener à la baguette par ce type, et parfois je me demandais pourquoi je ne m’étais toujours pas occupé de son cas.
Et dire que ce jour là, j’avais prévu d’aller acheter un bouquin.

J’aurais pu dire à Gary que j’avais autre chose à faire, j’étais sûr qu’il ne me dirait rien, il hausserait les épaules, me ramènerait chez moi et voilà, mais j’étais curieux. De voir ce qu’il allait être capable de faire. Je l’admettais : ce type était plus intéressant qu’il ne le paraissait, et j’avais peur de rater un vrai spectacle si je le laissais aller à la boulangerie tranquille.

Du coup je me retrouvais dans une boulangerie, avec ce type, qui paraissait vouloir choisir avec moi des pâtisseries dont le prix aurait pu me faire saigner des yeux.
Ce type n’avait vraiment strictement aucune conscience de ce qu’était la valeur de l’argent. Ca me faisait bien marrer, tiens.

Sauf que bien sûr, je pensais qu’on en aurait pour peu de temps, mais il a fallu que Gary se rabiboche avec ce type habillé comme un prêtre. Sûrement parce que c’en était un de prêtre.
C’est à partir de là, que j’ai cru que mon cœur allait arrêter de battre.
Ou plutôt, que je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de ce qui se passait devant moi.

Plus cet Elias et Gary parlaient, plus j’avais la vague impression que des moutons roses sur des nuages arc en ciel tournaient autour de nous. Les pâtisseries se transformaient, se mettaient à parler, à danser et à chanter. Le monde devenait rose bonbon, coulant de mièvrerie, de propos hilarants pleins de bisounours mignons à me donner envie de vomir.
En fait, c’était tellement niais, tellement tout gentil, que je sentais tout mon corps en avoir des frissons.
J’étais sûr que si un démon s’était pointé dans la boulangerie à ce moment là, il aurait été transformé en tas de sable à l’instant où il avait posé un pied dans le magasin.
En fait, je ne savais même pas moi-même comment je faisais pour rester bien debout, sans être dégouté par tant de sucre imaginaire.

C’était l’Apocalypse ici. Une fin du monde, où le monde se retrouvait retourné dans tous les sens, où toute once de mauvaise humeur se retrouvait mélangée soudain avec tant de joie, que le soleil se mettait à avoir une tête de bébé et à rigoler, et où même la boulangère qui faisait la tronche quand on était entré, riait avec les deux là.
J’avais envie de m’enfuir. Le plus vite possible. Avant d’exploser devant tant de chose trop « adorable ».

Le pire dans tout ça, c’est que j’étais persuadé que dans la tête du prêtre ou de Gary, c’était le Paradis, comparé à l’enfer que je vivais.
Ils avaient trouvé à eux deux, rien qu’avec leur rencontre, le moyen de dévaster le monde, et de faire disparaître de la planète tous les démons, et ils ne le savaient sûrement pas.

Et si ce n’était que ça. Et ça y allait de propos soutenus, de phrases alambiqués par des mots qu’on utilisait seulement entre personnes nobles. Ils étaient si polis, que c’est comme si autour d’eux, toute la crasse s’envolait, lustrant les moutons, les nuages joyeux et tout ce qui passait sous leur regard, et leurs mots.
Du coup, ça donnait cette impression que tout brillait un peu plus en leur présence, ne faisant qu’empirer l’impression de trucs mignons à foison dans les environs.

Au bout d’un moment je ne tins plus. Ils se parlaient si gentiment, avec des regards pétillants, autour de toutes ces sucreries, que je ne pouvais plus me retenir.
J’éclatais de rire. Sérieusement. Que deux personnes aussi niaises puissent se rencontrer dans un endroit aussi sucré qu’une boulangerie pâtisserie, Dieu aimait se sentir puissant, à jouer avec les rencontres comme ça.
Je fus obligé de sortir, non pas parce que je dérangeais les autres clients à rire ainsi, mais bien parce que j’allais mourir si je continuais de rester là, tellement tout cet environnement me donnait envie de me marrer.
C’était dégoutant. Tant et si bien, que c’en était hilarant. Et j’étais persuadé que ni cet Elias, ni Gary, n’avaient remarqué cette tempête de trucs mignons, adorables, niais, mièvre et plus polis que jamais, qu’il aurait pu provoquer ce jour là.

Fin.

C'était trop drôle mdrrrrrr, en plus c'est trop comme ça que je les imagine ensemble :'D
Franchement Gary aura une trop bonne relation avec Elias alors Alek est pas au bout de ces peines :'D

Mwahahaha pauvre Aleksey, il souffre là xD Mais dit comme ça, ça donne envie de vomir des arc-en-ciel :,D

Aleksey fait une overdose de sucre. Attention à ne pas devenir diabétique. On dirait qu'avec Gary ET Elias, c'est un risque. ;D

C'était super!! Merci.^^


Maeve