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[Original, suite de la Prison Souterraine écrite samedi]

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KoalaVolant
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Danashulps
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[Original, suite de la Prison Souterraine écrite samedi]  Empty
MessageSujet: [Original, suite de la Prison Souterraine écrite samedi] [Original, suite de la Prison Souterraine écrite samedi]  Icon_minitimeDim 9 Nov - 16:51

Prompt : Ce n'est pas logique, tu n'es pas seule

Elle observait cet homme qui lui avait tendu la main, tandis que la lumière du soleil ne cessait de l’éblouir. Elle ne s'arrêtait pas de plisser des yeux, ne parvenant pas à les garder ouverts trop longtemps. Dans toute sa bienveillance, la personne qui l’avait sorti d’où elle était gardée, la serrait un peu contre elle pour protéger ses yeux. De cette façon, elle n’avait pas fini aveuglé par tant de lumière.
Au moins, respirer un peu trop, n’étouffait pas tout de suite, ainsi elle su se faire au rythme du vent. Cela lui avait manqué. Enfin, elle n’était même pas sûr de connaître réellement ce fait.

« Dites moi, qui êtes vous. Pourquoi étiez vous là. Depuis quand. »

Des questions, qui en son esprit sonne comme des affirmations. Le temps qu’elle les assimile. Qu’elle s’habitue à ce que quelqu’un lui parle. Que ça ne soit pas elle, qui se parle toute seule. Et qu’elle trouve les réponses à tout cela. Qui elle est. Qui elle est.
Qui peut-elle bien être ? A vrai dire, c’est une excellente question, qu’on lui pose là. Elle n’en a strictement aucune idée. Elle n’a pas l’impression de le savoir. Soudain, elle se crispe, se resserre, se recroqueville. Un flash vient de survenir en son esprit, et il n’est pas agréable. Quelque chose de rouge. Des cris.
Les ténèbres qui l’engouffrent, lentement.
Mais le vent viens à sa rescousse, caressant doucement sa peau dénudée. Elle n’a toujours pas d’habits, elle est toujours sous sa plus fine couverture. Cela ne parait pas déranger l’homme, ni le choquer. Quelle bonne personne. Au moins a-t-elle été sauvé par quelqu’un de bien. Le contraire l’aurait surpris.
Les autres questions s’engouffrent en son esprit, se mêlant à du sang. Cette chose rouge qu’elle voit couler. Et le sourire. Ce sourire. Ces sourires. Ces ciseaux. Ces… Un cri sors naturellement de sa bouche, tandis qu’elle se tiens la tête.
Le vent ne sers à rien, à cet instant. C’est l’homme alors, qui caresse doucement ses épaules, pour tenter de faire taire cette douleur qu’elle parviens à sortir. Quelqu’un l’entend, c’est tout ce qui devrais compter. Mais ce passé étrange et douloureux, surgit trop vite.

« Et......vous ? »

C’est cela. Changer de sujet, renvoyer l’appareil. En savoir un peu plus sur la personne qui ne cesse de la tenir. Savoir un peu plus sur qui il est, l’assimiler, puis le retenir. Comprendre, et oublier ce qui ne dois surtout pas être importante. Changer ses priorités. Changer tout ce qui ne dois pas compter.
Un. Deux. Trois. Il y a trop de choses incomptables à ne pas compter. La preuve en est qu’il ne faut pas jouer avec les mathématiques quand il s’agit de se souvenir. L’infini trop présent.

Il lui souffle son nom, comme elle sent le vent souffler sur son corps. Elle le décortique. L’épèle mentalement. L’assimile, le comprend. Et c’est amusant, comme elle l’aime tendrement, ce nom. Jorge. Jor-ge. Yo-r-gue.
Elle sent ses cordes vocales encore vivantes se mettre à vibrer. Un rire. Quelque chose dont elle connais le sens, mais qui lui semble si peu familier. Elle essaie de se rappeler, depuis quand elle n’a pas ri, mais le temps lui paraît être une unité de mesure trop vague, à cet instant.
Jorge, semble émettre de la surprise, à ce rire résonnant et s’évaporant dans l’air. Jorge, se met finalement à sourire à son tour. Jorge, la voit frissonner légèrement. Jorge, a une idée, il lui pose donc sa veste sur ses frêles épaules. Jorge, la voit sourire, un peu. Ca ressemble presque à un sourire. Elle a du mal à esquisser un mouvement, la douleur la tiraille encore. Jorge, l’aide. Jorge.

Elle a l’impression de pouvoir répéter son nom des dizaines de fois. De vouloir, plus que de pouvoir d’ailleurs. Elle a pourtant envie de briser ses limites, d’aller plus loin, que simplement quelques mots, que lui proposent ses cordes vocales abimés.
Elle se sent faible, malheureusement. N’est même pas sûr de pouvoir bouger plus que ça. Faudra-t-il la porter ? Jorge trouvera-t-il qu’elle est un fardeau ? Le sentiment qui a toujours vécu avec elle, la tiraille de nouveau. La peur, la terreur. Va-t-il l’abandonner là, la laissant seule, mais libre ? Que pourra-t-elle faire alors. Elle aimerait s’endormir, pour ne pas y penser, pour ne pas assister au moment où il la laissera tomber. Mais si elle chute dans les ténèbres, alors elle ne pourra pas se débattre, s’il essaie de l’enfermer de nouveau.
Jorge ne ferait pas ça. Jorge en est pourtant capable. Jorge, n’est qu’un inconnu à une équation trop gigantesque pour essayer de la calculer.
De nouveau les mathématiques. Ce n’est pas logique, à ses yeux, tous ses chiffres qui peuvent s’accumuler ou disparaître dans l'infini lointain.

« Jorge. »

Alors, elle prononce son nom pour se rassurer. Il ne fera rien. Bien qu’elle ait peur de nouveau. Qu’il la trouve bête. Qu’il la déteste. Qu’il lui reprenne sa veste. Pourtant l’homme semble sourire à ce nom. Son sourire, est aussi pétillant que la lumière de soleil. Mais au moins, cela ne la brûle pas. Elle n’en souffre pas. Elle trouve même ça plutôt doux. C’est agréable. Jorge. Jorge. De nouveau elle se le répète. Mécanisme dont elle refuse de se séparer. Quelque chose à se raccrocher.

« Vous n’avez vraiment pas de nom ? »

Il la vouvoie. Quand on vouvoie quelqu’un, c’est qu’on trouve que c'est quelqu'un d'important. La trouverait-il intéressante ? Elle sent ses joues rosir, à cet instant. Elle le sait, qu’elle rougit, parce que c’est douloureux. C’est brûlant. Pas froid. Pas comme dans la prison. C’est chaud. Chaud. Comme la chaleur qui se dégage du corps de Jorge.
Elle hoche la tête. Mais cela peut aussi signifier oui que non. Alors, elle essaie d’occire sa douleur, et de prononcer son nom. Le sien. A elle. Enfin, celui qu’elle pense avoir.
Mais elle ne pense pas se tromper. Sauf si le rouge. Sauf si les ciseaux.
Non. Penser à Jorge.

« Sh…Sheen. »

Pour s’en rappeler, à son tour, Jorge répète son nom à elle. Sheen. Sheen. Il fait part d’un compliment. Disant que c’est très joli. Elle sent son cœur se réchauffer de plus en plus. Et c’est étrange, de constater, que plus elle a chaud, plus les douleurs de son corps se font moins intense.
Il ne repose plus ses anciennes questions. Il n’a finalement pas l’air de vouloir savoir pourquoi elle était enfermée. Cela la rassure. Cela lui fait du bien. Jorge est une bonne personne. Cela aussi, elle l’a assimilée.
Il lui propose de l’emmener chez lui. Le temps qu’elle se repose. Il ne l’abandonne pas. Mais qu’est ce que c’est « le temps qu’elle » ? Ce n’est pas une bonne chose. Le temps n’est jamais rien d’autre qu’une chose courte avec des limites. Un segment. L’infini est meilleur. Plus terrible et inconnu, mais plus réconfortant. Car l’inconnu peut-être quelque chose de bien. Surtout quand on ne sais pas.
Le temps qu’elle. Elle espérait que son repos durait des siècles. Cela était puéril et égoïste. Mais sans Jorge, elle serait seule. Elle eut peur. De nouveau. Elle avait l’impression de ne savoir que ça. La peur.

« Vous n'êtes pas seule. »

L’entendit-il murmurer. Il était toujours semblable au vent. Un vent bénéfique. Jorge. Elle se sentit soufflée. Transportée. Emportée. Soulevée. Il la portait. C’est cela. Il la tenait contre elle.
Jorge n’était pas un prince pourtant. Il n’avait pas de couronne. Les princes n’existaient pas. Mais il la portait.

« Je vous ramène chez moi. Essayez de dormir, ça sera un peu long. »

Même si elle repense au temps, elle ne peux s’empêcher de sentir ses paupières se faire lourdes. Quel tour de magie peut-il bien avoir utilisé sur sa voix pour l’hypnotiser de cette façon ? Elle se sent poser sur quelque chose de confortable, mais où l’air est coupé. Tout est gris. Le ciel est bleu. Mais l’intérieur est gris. Où se trouve-t-elle ? Qu’est ce qu’elle est ? Jorge n’est pas loin. Face à elle, face à ce grand bloc gris, elle voit dépasser ses cheveux. Elle aimerait tendre la main pour les caresser. S’y sentir bien. Mais elle n’en a pas la force.
Sheen s’endort. Jorge conduis.
Le temps qu’elle se repose.

A suivre. (finalement…) (enfin j’dis à suivre, mais c’est que peut-être, hahahaha)
[Original, suite de la Prison Souterraine écrite samedi]
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