Prompt : Faire de la théorie, une réalité
Oh vraiment, se disait-il, assis sur une des fenêtres du rez de chaussée, dans la cour de récré.
Alors c’est ainsi. Tout le monde me déteste, personne ne m’aimera jamais suffisamment pour tenir une amitié et pouvoir la reconstruire sans problème. Tout le monde me mentira au nez.
Et je suis sûr que ce n’est pas fini. Que tant de gens mentent, et se créer des faux visages, qu’il n’existe personne de vrai, ou d’assez courageux pour l’être.
Je trouve cela tellement idiot.
Alors, je n’aimerais jamais toutes ses personnes qui prétendent être des choses qu’elles ne sont pas, je ne leur ferais jamais confiance, et je ferais toujours en sorte de révéler leur vrai visage, car c’est ainsi que je serais à présent.
Et il fit de la théorie une réalité. Alexis était tellement déterminé, qu’il contint en lui, une rage immense. Une rage si pulvérisante, qu’un jour, alors qu’il voulait remettre à sa place cet abruti de Joffrey qui avait osé lui faire du mal, le trahir d’une façon les plus acerbes, il l’envoya à l’ hopital.
Bien sûr, il prétendit ne pas avoir fait exprès, et cela marcha, puisque lui aussi savait jouer des masques que les gens portaient. Il savait que la meilleure façon d’avoir quelqu’un, c’était de faire dans son jeu, d’être ce que l’autre attendait à voir.
Alors il devint Alexis le gentil.
Celui qui était l’idéal pour tout le monde. Et il grandit ainsi. Suivant la lignée de ses parents, en devenant à son tour un chasseur, vu que c’était l’idéal pour passer ses nerfs sur quelque chose sans avoir aucun problème particulier.
Il resta Alexis, l’idole des foules. Celui qui était si sympathique, qu’on l’acclamait. Taquin, un peu vantard, mais tellement bien. Intelligent et intéressant, que l’on rêve de posséder en ami. La personne idéale.
Que certains tentèrent de rouler. Sans succès, vu que ce sont eux qui après roulèrent. Parfois jusqu’en bas de la colline, tabassés.
Du haut de ses dix neuf ans, il contemplait alors le monde, le traitant d’imbécile, et se disant qu’il n’y avait que des pourritures, et que sûrement que lui-même en était une. Mais il était mieux que tout le monde. Car ses amitiés était dès le départ fausses. Bien sûr il ne disait pas au début « au fait je te détestes », mais son sourire mauvais se faisait trop vite sentir, laissant alors un piège se refermer sur sa proie.
Il était gentil.
Ne serait ce qu’un instant.
Et puis, la seconde d’après……
A suivre
[Nyeurk]