Prompt : Il croyait avoir entendu un bruit suspect & C'était évident.
Il dormait bien, rêvant de ça et là de choses et d’autre. De désert éternels, d’avions en papier orange se mêlant à la couleur azur du ciel. A un abruti de singe qui roupillait dans un coin pas loin aussi. Pourquoi rêvait-il de cet abruti de singe, nul ne le sait. Mais là n’était pas l’important.
Là où il fallait s’arrêter, c’était sur le fait, que, dans son sommeil, il croyait avoir entendu un bruit suspect. Quelque chose de désagréable, qui persistait dans son oreille, tel une alarme incendie retentissant sans s’arrêter.
Sanzô bougea, fronça les sourcils, et ouvrit les yeux. Soudain il comprit ce que c’était que ce bruit là.
Il se redressa lentement, et pris son arme. Son harisen, d’abord. L’ennemi s’avança, doucement, et quand, très peu discret, se mit à faire du bruit, le moine s’agita et envoya des bons gros coups d’éventail, qui envoyèrent en même temps valser l’abruti de singe trainant par là, comme une chaussette sale.
Gokû continua pourtant de dormir comme un bienheureux, réclamant même un petit déjeuner en surplus. Sanzô leva les yeux au ciel, et écouta. Le silence lui apparu, aussi comprit il que l’ennemi était mort. Il se recoucha.
Se rendormit.
Puis le bruit revint. C'était évident, l'ennemi était de retour. Sauf que, s’il existait un proverbe disant « jamais deux sans trois », la patience du bonze se limitait à « jamais un sans deux » et autant dire qu’à deux il craquait. Il sortit son pistolet, et tira.
Gokû ne péri pas sous le coup d’une balle, mais la mouche, elle, si.
Satisfait de lui-même, le blond se rendormit. Au réveil, le singe se demanda tout de même pourquoi il était dans une telle position et qu’est ce que ce trou faisait dans le mur…
Fin.