Prompt : Il y a des drames derrière tes sourires
Il y a des drames derrières tes sourires, comme des poissons dans l’aquarium. Qui pleurent inlassablement de ce fait, qui regarde, les rend triste. Je ne peux pas le nier, le poisson-clown fait une dépression, le poisson chat se met souvent à tenter de manger sa queue. Tout ça parce que derrière ton sourire, il y a ce drame, perpétuel, qui ne cesse de s’immiscer dans ma vie privé, comme un doux poison entrain de me pourrir le cœur.
C’est joli ce que je dis. Mais ce drame, l’est un peu moins, avouons le. Seulement, sur ta bouche ne dévoile aucun détail de cette chose. Pas un seul mot sur ce qu’il t’arrive. Pas un seul bruit sur ce que tu as pu voir, pour que ton sourire soit ainsi. Je ne t’ai jamais vu autrement, alors je sais que cela date. Mais tes lèvres restent silencieuses et ne disent rien de cette douleur. Dis-moi, depuis, ton cœur est-il toujours intact ? Puisque tout le monde sait, que la douleur peut briser, déchirer, fracasser, les cœurs fragiles. Mais pour que tu continues à sourire j’imagine que c’est vrai.
Certains diront que c’est parce que tu fais preuve d’une certaine force que tu souris, mais je n’en crois pas un mot. Sourire n’est pas une preuve de force, plus celle de la douleur, que tu ne sais pas cacher. Alors arrête de sourire, si ça se te fait si mal aux lèvres, si ton cœur n’arrête pas de moisir à chaque fois qu’un apparaît sur tes lèvres. Ce n’est pas de force dont tu fais preuve, tu sais, mais de stupidité.
Il y a ce drame, que tu n’oses même pas prononcé à mi-voix. Que tu caches jusque dans tes crises de somnanbulisme, quand tu m’envoies l’oreiller dans la tête en braillant, tu ne dis jamais pourquoi. Jamais comment ni qui. Mais tu sais, à trop bien vouloir dissimuler ce drame, tu ne fais que l’accentuer. N’as-tu pas remarqué que l’endroit est gelé, sous cette peine glacée, qui t’occupe tel un iceberg. Tu n’es pas la lune, tu n’as pas à avoir d’endroit caché. Si tu as mal quelque part, tu peux l’exprimer plutôt que de me sourire.
Ton sourire n’est qu’un débris, un déchet, que si je le pouvais, je mettrais à la poubelle. Mais quand je te le dis, tu ne fais que nier, secouer la tête avec fermeté, sourire d’autant plus. Quand cela arrive, je n’ai qu’une seule envie : t’embrasser pour te faire arrêter de sourire.
Ta maladie est contagieuse. Ton sourire aussi. Mais ce n’est pas une bonne chose. Ne me vois-tu pas entrain de dépérir, un sourire désespéré aux lèvres ? J’attends vainement que tu parles, que tu dises enfin ce que tu caches, que tu m’avoues. Que la vérité sorte, et que je saches enfin.
Enfin. Enfin.
Mais c’est déjà la fin, ton sourire ne te protèges plus vraiment. Dans le miroir tu t’en rends comptes, quand soudain, tes rides d’expression fondent pour laisser place à cette mine triste. Sûrement que cela t’as fait peur, puisque tu viens de taper ta tête contre ton reflet, comme pour l’absorber et l’effacer. Mais ne t’inquiètes pas, je suis là moi.
Et puis, regarde, c’est fini, tu ne souris plus, de cette façon si mensongère qui me fait mal. Tu ne peux plus de toute façon, les docteurs l’ont dit, défiguré à vie.
Ce drame a caché ton sourire, mais crois-moi, c’est beaucoup mieux comme ça.
Fin.
Note : Wait what. Je ne sais pas. Ce qui a sorti vivait dans mon esprit. Youpi.