Prompt : Je suis en mode câlin-bisou
Il y avait des fois, ou Germain l’ornithorynque, en plus d’être philosophique ou stupide, devenait soudain câlin. Il sautait sur les genoux d’Australie et le câlinait sans s’arrêter, proposant alors un bruit aussi étrange que celui que peut pousser un koala en chaleur.
En parlant de Koala, Jimmy voyait cette scène, accroché à l’épaule de son maitre, avec un air peu content. De quel droit cette bestiole au bec pouvait-il se permettre de câliner son Ace à lui ?
Il l’envoya voler à coup de pattes, mais Ace le gronda un petit peu, lui disant qu’il ne fallait pas faire ça, et Germain revint alors avec son air plein d’amour, son mode câlin-bisou et son manque de tendresse. Jimmy grogna bien fortement, pour faire comprendre son mécontentement, mais Ace ne voulu rien comprendre, alors rempli de jalousie il alla voir ailleurs si l’Australie y était. Il arriva chez Wy, la petite Wy, la gentille petite, qui elle, ne le trahirait jamais hein. Il alla se coller contre elle, mais quelques instants plus tard, ce fut le mouton de Nouvelle Zélande qui vint à se ramener pour faire des câlins et qui envoya brouter l’herbe au carnivore. Celui-ci en fut bien vexé vu qu’il était carnivore. En plus, la haine qu’il éprouvait pour le mouton était des plus légendaires.
Mais la petite Wy l’avait déjà oublié, alors il alla voir ailleurs. Mais il n’y avait plus personne à câliner, à part un blond cinglé muni d’un E.T ou un blond cinglé muni de sourcils épais. Ou bien un blond cinglé muni d’une armée de grèves.
Moui. Autant aller voir Chine et son panda, au point ou Jimmy en était.
Alors, ce fut un Jimmy malheureux qui se promenait dans le bush australien, se demandant bien pourquoi tout le monde l’ignorait aujourd’hui et pourquoi les autres animaux se jetaient sur les pays. Soudain, des bras puissants le souleva, et il sentit qu’on lui faisait un câlin. Il n’avait pas besoin de lever la tête pour comprendre qui donc le tenait de cette façon, de toute façon, il était déjà au paradis des piou piou, griffes sorties, plantées dans le corps de l’homme qu’il aimait. Ace l’avait retrouvé et venait à le rassurer :
- Désolé mon Jimmy. J’avais oublié qu’aujourd’hui le printemps débutait, et que la saison des amours était là.
Jimmy grogna après cette maudite saison sans but, et se frotta contre Australie. Même si cela signifiait que lui était immunisé contre quelque chose parlant d’amour, il savait bien pourquoi, son amour, il ne le réservait qu’à une personne et ce pendant toute l’année. Il le réservait à son australien préféré.
Fin.