Prompt : Tu es un vrai petit alchimiste
Note : Je dédicace cette fic à ma biscotte. Qui a su trouver.
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Elle savait parfaitement que la magie n'existait pas. Mais elle y avait toujours cru. Parce que ce n'était pas amusant, si ça ne pouvait pas être réel. Si on ne pouvais vraiment pas désigner quelque chose comme magique.
Elle décida alors d'elle même de ce qui était magique. Le Père Noël, entre autre, fit partie de ses critères. Qu'il n'existe pas, ce n'était qu'un détail, il restait la magie de la fête qu'il célébrait, et c'était tout. Les gens qui brillaient. Qui savaient rassurer, a ses yeux, c'était de la magie. Parce que juste avec des mots ils savaient aller droit au cœur et y poser un pansement avec leurs doigts invisibles.
Et elle su qu'elle aussi était magique. Qu'a son tour, elle pouvait produire avec ses petits doigts, des choses exceptionnelles qui ravissaient les gens. Partant même pour en faire son métier, elle lui donna des surnoms. Cuisine. Magique. Tout ça n'était là que pour désigner le graphisme.
Puis elle perdit de vue cette chose, parce qu'à ses yeux, même si elle la pratiquait sans cesse, elle ne maitrisait toujours pas cette magie. Alors, dans sa peine et sa douleur, elle se trouva nulle, moins doué que les autres, après tout, ils faisaient tant de choses trop bien. Comment pouvait-elle les dépasser ? De toute façon ce n'était pas la première fois qu'elle était moyenne dans un domaine. Ce n'était pas la première fois qu'elle se décourageait pour une telle chose, brisant sa confiance, s'enfoncant dans les ténèbres de la vie, des ténèbres pas magiques, mais à l'aspect enchantées, qui vous embrumaient avec force.
Elle avait peur, qu'on remarque qu'elle n'était pas aussi doué qu'elle le voulait, qu'il y avait toujours mieux qu'elle. Elle n'osais alors pas s'imposer, peur soit de paraître prétentieuse ou de dire une bêtise. Se croyant égoiste.
Soudain, elle en parla à quelqu'un. Qui savait écouter avec justesse et raison, et qui doucement mais sûrement vint à trouver une issue pour régler ce problème qui l'embourbait dans une peine sans fond. Cette personne ajouta à cette équation de malheurs, une donnée étonnante, qui avait été oublié, enfermé dans la boite de Pandore que l'on n'avait jamais osé rouvrir.
La demoiselle qui se voulait magicienne, avait omis que même si jamais elle ne serait le sorcier le plus doué du monde, il lui restait quelque chose que peu de personnes possédaient : Sa persévance, et sa passion. N'avait-elle pas sans cesse produit des tas de créations, sans jamais s'arrêter ? Continuant à tester, à faire sa cuisine magique, et qu'importe si le style semblait répétitif, chacune des créations avait quelque chose de différent. De plus ou moins bien. Mais elles étaient par milliers, et ça, ce n'était pas donné à tout le monde.
La magicienne aimait ce qu'elle produisait. Elle aimait faire cela, car c'était si simple, si à la portée de main. Il suffisait juste d'un coup de baguette magique nommée souris pour produire un effet dément. Et même si elle n'était pas dans l'ère du temps, même si elle avait du mal à pousser les choses plus loin, elle aimait ce qu'elle faisait, elle était une véritable petite alchimiste, et c'était bien ce qui comptait.
Fin