Poème bizarre - Je suis un voleur et un assassin

Prompt : Y en a certains, à vous de les retrouver.

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Je sais que tu penses que c’est une blague,
Que je ne suis pas réellement mort, que je vis encore.
Tu penses que je vis dans un lointain pays, où tout le monde vit heureux et en harmonie.
Mais sans vouloir te décevoir, je crains devoir te l’annoncer pour éviter que tu m’attendes.
Je sais parfaitement ce que tu en penses, ce que tu préférais voir, avoir.
Laisse moi toucher tes mains de mon souffle léger, de mon corps invisible.
Je préfère te faire rire, plutôt que de te faire pleurer, crois moi.
Mais ton rire déjà est scellé à jamais parce que tu sais que je ne suis plus là.
Que je ne serais plus jamais là, que ton regard ne croisera plus le mien.
Le mien contemple le tien, perdu dans le vide infini qui ne sait voir l’invisible.
Mon cœur qui n’existe plus, se serre en voyant que tes larmes coulent déjà.
Soudain déjà, mon nom, tu ne cesses de le crier, et je ne puis te toucher.
Je peux juste te frôler, avoir l’air d’être contre toi.
Ce n’est qu’une simple illusion, alors déjà,
Je sais que je viens de te tuer. Que t’annoncer ma mort a volé ton âme.
Je suis un voleur et un assassin, et j’ai l’impression de mourir une seconde fois.
Parce que tes yeux qui se vident, n’annonce pas ton arrivée vers moi.
Tu es entre la vie et la mort, et tout ceci est de ma faute.
Je t’en prie, pardonne moi, c’est ce que j’aimerais dire.
Oublie moi, oublie ça, oublie. Mais tu n’entends plus rien.
Je t’ai privé de tes sens par ma seule présence, je suis un fléau.
Un vrai fardeau, et non pas une blague.
Je t’aime de tout mon cœur, et toi aussi.
Seulement, aucun de nous deux ne possède à présent un cœur.
J’ai volé le tien, et j’ai tout à fait tué le mien par la même occasion.
Mais je suis un voleur et un assassin, non ?
Adieu mon amour. Je suis désolé de t’avoir détruite.
Alors, s’il te plait, revis.

Fin.