Titre : Sorry, Try Again.
Couple : WangXian.
Disclaimer : Rien ne m'appartient!! L'histoire est à MXTX et j'emprunte l'univers du drama.
Prompt : C'était un puzzle, une énigme à résoudre.
Note : J'adore tellement écrire du point de vue de Wei Ying. :'D
Bonne lecture!!!
Sorry, Try Again - 3
.
Wei Wuxian boudait. Et pas la peine de faire une remarque, hein, il savait très bien que c'était puéril et immature; mais il avait une bonne raison, de un, et de deux, il avait
dix-sept ans. La
définition de "puéril et immature".
Bon, et puis, Wei Wuxian était certain que son lui adulte boudait également de temps à autre. Après tout, la bouderie était une arme redoutable, son lui adulte aurait été stupide de s'en passer sous prétexte que c'était Puéril Et Immature (gnagnagna).
Ecoutez le conseil de tonton Wei Ying, les enfants : il ne fallait
jamais sous-estimer le pouvoir que recelait un joli visage qui boudait. La bouche plissée en une moue enfantine, les grands yeux larges et larmoyants qui vous regardaient - ou évitaient de vous regarder, suivant les situations... La bouderie était idéale pour obtenir ce qu'on voulait, et son art méritait d'être décrit dans un manuel de cultivation.
Bref. Wei Wuxian boudait. Parce que Lan Zhan
refusait de le regarder.
Lan Zhan les avait menés, Sizhui, Lan Jingyi et lui-même, au Jingshi, dans ses appartements personnels. Et Wei Wuxian n'avait pu s'empêcher d'ouvrir grand les yeux en entrant : les appartements personnels de Lan Zhan! Son lieu privé où il dormait et vivait!!!! ll n'y était jamais entré (de ce que se souvenait son cerveau de dix-sept ans, en tout cas), alors il avait envie de tout enregistrer; d'en retenir chaque détail, jusqu'à être capable de dessiner les lieux les yeux fermés.
Il avait envie de découvrir tous leurs secrets.
Mais le visage de Lan Zhan, à sa réaction, s'était fermé un peu plus; et puis Sizhui avait commencé ses explications, et Lan Zhan ne s'était plus tourné vers lui depuis.
Le!!!! Scandale!!!!!!!!!
Donc, Wei Wuxian boudait. Les bras croisés sur sa poitrine, il fusillait Lan Zhan du regard, la lèvre inférieure retroussée en une moue que Lan Qiren aurait qualifiée de "Sans-gêne! Tu es sans-gêne, tu me copieras cent fois le chapitre des Règles de Bonne Conduite!". Et comme Lan Zhan ne réagissait toujours pas, Wei Wuxian fit son possible pour se montrer le plus énervant possible - tout en ne disant rien :
- Il tapait du pied contre le sol, et frottait même sa semelle, laissant des traces sur le plancher immaculé.
- Il se raclait la gorge et claquait sa langue contre son palais; à intervalles réguliers tout d'abord, puis à intervalles pas réguliers du tout.
- Il sifflotait.
Un paravent lui faisait de l'oeil dans un coin de la pièce. Il avait envie d'aller le voir de plus près, de consulter les rayonnages de la bibliothèque, de remettre les livres à l'envers et dans le désordre, de déranger la couette de Lan Zhan, de sortir les coussins de leurs taies... La seule chose qui le retint fut la pensée que s'il se déplaçait dans la pièce, Lan Zhan
gagnerait leur jeu étrange.
Non : Wei Wuxian attirerait son attention en restant sur place, et puis c'est tout.
Le pauvre Lan Jingyi, resté auprès de Sizhui et pétrifié de culpabilité pour la réaction de son cher Hanguang-jun à leur arrivée, jetait des regards désespérés à Wei Wuxian, le suppliant avec ses yeux et des mouvements de sourcils bizarres de le faire se tenir tranquille.
Comme Wei Wuxian était parfaitement
puéril et immature et qu'il avait choisi de le revendiquer, il lui tira la langue.
Sizhui, son fils parfait Sizhui, toujours dans ses explications, esquissa un sourire en coin.
Lan Zhan, de manière absolument
intolérable, ne réagit pas d'un pouce.
Wei Wuxian serra les poings. Un Lan Zhan qui ne faisait pas attention à lui, c'était comme... Comme quand Madame Yu le punissait en lui demandant de ne pas sortir. Le jeune Wei Ying s'en était senti à chaque fois outré : de quel droit le soleil continuait-il de briller alors qu'il ne pouvait pas dorer sa peau? Comment les rivières pouvaient-elles persister dans leur exploration du monde sans Wei Wuxian pour sauter dans leur courant? Qu'une chose aussi magnifique que la Nature fût hors de sa portée était inadmissible.
Que Lan Zhan fût hors d'atteinte était inconcevable.
Le visage de ce dernier s'assombrit soudain et Wei Wuxian se concentra sur la conversation, curieux :
- Le Huli jing... a fait des avances à Wei Ying?
Wei Wuxian cligna des yeux. Pourquoi Lan Zhan paraissait-il aussi mécontent? Ses lèvres étaient pincées.
...Attends deux secondes.
Etrangement, Sizhui fut prompt à lui répondre :
- Le Seigneur Wei l'a rejeté! ...Et je crois que c'est le problème.
Attends, attends.
Wei Wuxian sentit le rouge lui monter aux joues. Sans réfléchir, il s'accrocha au bras de Lan Zhan, comme il aurait pu le faire quand ils avaient quinze ans :
- Aaaaw, Lan Zhan! La créature m'a dragué! On dirait qu'elle a reconnu mon charme, ahahaha!
Lan Zhan lui adressa une oeillade noire, et Wei Wuxian -
Ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque. Une sueur froide trempa son dos.
Et, en même temps. En même temps, cette expression, Lan Zhan avait eu la même à quinze ans, dans les couloirs des Cavités des Nuages. En même temps, il avait eu cette expression à dix-sept ans, dans la cave, accusant Wei Wuxian d'être "ridicule" pour une touuuute petite draguerie envers Mian-Mian.
Ce Lan Zhan plus âgé, si grand, si magnifique; ce Lan Zhan impossible qui ne respectait pas toutes les règles et qui le prenait dans ses bras en le retrouvant, soulagé qu'il fût en vie à en verser des larmes... Ce Lan Zhan restait
son Lan Zhan, finalement. C'était le Lan Zhan qu'il connaissait.
Plus adulte. Très loin d'être "puéril et immature". Mais c'était le Lan Zhan qu'il connaissait quand même.
Alors, Wei Wuxian sourit. Il se laissa sourire à Lan Zhan, doux, doux, un plaisir chaud tambourinant contre ses côtes. Ses yeux parcoururent le visage plus âgé, et il accepta enfin la familiarité de ces traits. Lan Zhan était le même; changé, mûri, mais le même quand cela comptait.
Il n'était pas
hors d'atteinte.
Wei Wuxian ferma ses paupières brûlantes, et sourit de toutes ses forces. Il posa sa deuxième main sur le bras qu'il tenait toujours, lui donna un petit coup de tempe affectueux.
Au-dessus de lui, Lan Zhan se pétrifia. Ses oreilles prirent une teinte rose brillante.
Et comme Wei Wuxian savait toujours à quoi ils jouaient, son sourire s'élargit encore tandis qu'il planta son regard dans le sien et lui fit un clin d'oeil, victorieux :
- J'ai gagné. Tu ne m'ignores plus.
Le silence tomba sur les Lan autour de lui. Lan Jingyi le fixait, estomaqué, sa bouche ouverte de manière hilarante. Les yeux de Sizhui s'étaient élargis et il ne put camoufler totalement un rire derrière sa main; ses prunelles brillaient d'un bonheur complexe, à plusieurs couches. Une joie irrépressible colorait ses joues.
Et Lan Zhan...
Lan Zhan ne dégagea pas son bras; il cacha son visage derrière sa main libre, ses oreilles des ampoules, son teint brûlant entre ses doigts.
Wei Wuxian eut un instant d'hésitation :
- ...Lan Zhan?
Un souffle, mélodieux, échappa les lèvres de Lan Zhan.
Non. Pas un souffle.
Une unique note de rire.
- Oui...
Lan Zhan retira sa main. Ses lèvres étaient juste légèrement retroussées, en sourire petit et doux comme la bise.
- Oui. Tu as gagné.
Wei Wuxian écarquilla les yeux à son tour. Ce fut
lui qui lâcha Lan Zhan, se reculant, presque paniqué. Un rougissement courait sous sa peau comme de la lave; son coeur était devenu fou.
Lan Jingyi n'y tint plus, et éclata de rire.
xxx
Lan Sizhui dissimulait tant bien que mal un large sourire derrière sa main; comme Lan jingyi était hilare, il espérait que cela passerait inaperçu.
- Seigneur Wei, qu'est-ce que vous essayiez de faire exactement, là ?! Hanguang-jun a plusieurs années d'expérience sur vous, ahahahahaha!
- Lan Jingyi! Je voulais juste qu'il ne m'ignore plus! Il ne m'ignore plus, j'ai donc gagné!
- Ahahahahahaha!!!
Les yeux d'Hanguang-jun brillaient d'un éclat amusé. Lan Sizhui réussit à se calmer assez pour apaiser Lan Jingyi :
- Le couvre-feu est passé...
Lan Jingyi et le Seigneur Wei râlèrent. A voix haute. Tous les deux en même temps.
Hanguang-jun toussa discrètement dans son poing :
- Finissons vite, et on pourra tous aller se coucher.
Le Seigneur Wei fit la moue à sa déclaration. Lan Sizhui s'empêcha de sourire de nouveau.
Un Seigneur Wei adulte qui faisait la moue était adorable - et il le savait.
Un Seigneur Wei rajeuni était pire.
Hanguang-jun sembla se forcer à regarder le Seigneur Wei dans les yeux et à rester stoïque, et Lan Sizhui décida qu'il garderait son secret.
Le Seigneur Wei fronça les sourcils :
- Lan Zhan, tu sais, tu as fait des progrès! Tu ne t'écroules plus à 21h pile, maintenant!
Aux côtés de Lan Sizhui, Lan Jingyi renifla. Lan Sizhui secoua la tête en direction de son ami, mais il comprenait la réaction; c'était une information qu'il ne connaissait pas sur son Père, et il la garderait précieusement en mémoire.
Le front d'Hanguang-jun se plissa légèrement :
- Concentre-toi, Wei Ying.
- Ok, ok!
Lan Sizhui poursuivit donc son rapport. Quand il raconta comment le Seigneur Wei les avait fait sortir de l'auberge en leur assurant que tout se déroulerait bien pour lui, Hanguang-jun ferma les paupières, dans ce qui était pour lui l'équivalent d'un soupir douloureux :
- Typique de Wei Ying...
Le Wei Wuxian jeune regarda en l'air en faisant semblant de rien.
Quand Lan Sizhui parla de l'explosion, les yeux d'Hanguang-jun s'agrandirent légèrement :
- Vous allez bien? Personne n'est blessé?
- Tout va bien, Hanguang-jun. La seule victime est le Seigneur Wei.
A ses côtés, Lan Jingyi leva la main :
- Sizhui s'est crevé un tympan, Hanguang-jun. Il était le plus proche de l'explosion, après le Seigneur Wei.
Lan Sizhui lui lança un regard trahi, que son meilleur ami affronta sans ciller. Lan Sizhui soupira donc, résigné.
Le Seigneur Wei écarquillait les yeux, mais Hanguang-jun se trouvait déjà face à Lan Sizhui pour examiner son oreille.
- C'est quelle oreille?
- La gauche. Mais tout va bien, Hanguang-jun : il s'est passé assez de temps pour que cela guérisse. C'est surtout le Seigneur Wei qui s'est pris toute la décharge d'énergie spirituelle. Je ne me suis même pas évanoui.
Peine perdue. Hanguang-jun examina son oreille pour vérifier par lui-même que tout était en ordre. Puis, il examina son autre oreille; sa mâchoire, ses yeux, le reste de son visage. Ses membres. Lan Sizhui se laissa faire, secrètement heureux que son Père tint tant à lui.
Il se rendait bien compte qu'Hanguang-jun l'examinait de la même façon que pour le Seigneur Wei un peu plus tôt; d'ailleurs, ce dernier avait ses yeux rivés sur eux, observant chacun des gestes d'Hanguang-jun et chacune de leurs intéractions avec précision.
Lan Sizhui offrit un sourire rassurant à son Papa. Ce n'était pas sa place de dire au Seigneur Wei qu'Hanguang-jun était son deuxième père, mais il ne ferait rien pour l'empêcher de comprendre par lui-même.
Hanguang-jun finit en examinant son pouls, ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire avec Wei Wuxian car il avait été repoussé. Il hocha la tête avec satisfaction puis s'adressa à Lan Jingyi :
- Jingyi, tout va bien de ton côté?
- Oui, tout va bien, Hanguang-jun.
- Laisse-moi vérifier ton pouls quand même, s'il te plaît.
Avec un grand sourire, Lan Jingyi lui tendit son poignet. Le Seigneur Wei se pencha vers Lan Sizhui pour murmurer :
- Lan Zhan s'est transformé en mère poule, en fait, c'est ça?
Aha.
xxx
Donc, pour résumer :
Huli jing caché dans l'auberge et qui enlevait des civils -> le Huli jing a voulu ensuite mettre le grappin sur le Wei Wuxian âgé -> altercation entre les deux, avec implication des disciples Lan -> le Wei Wuxian plus âgé a demandé aux disciples de faire sortir les civils, protégeant ainsi les deux groupes -> le Huli jing n'a pas aimé -> lumière vive + explosion -> pouf, Wei Wuxian avait dix-sept ans!
Wei Wuxian fronça les sourcils. Il manquait quelque chose.
Comme s'il lisait ses pensées, Lan Zhan demanda :
- On n'a pas tous les éléments. Des choses à ajouter? Wei Ying?
Wei Ying sentit son coeur battre en entendant Lan Zhan lui demander son avis même dans les conditions actuelles. Il essaya d'ignorer au mieux l'affection qui envahissait son torse :
- D'accord, le Huli jing s'est donc énervé, et, tadaa! Lumière, explosion et magie. Mais...
Il fixa les deux disciples Lan tour à tour :
- Pourquoi il s'est énervé? Je veux dire, il devait déjà être bien agacé que mon moi plus vieux lui résiste, mais... Qu'est-ce qu'il s'est passé pour le faire basculer?
Il avait une idée de ce qu'il s'était passé. Même des années après, il restait le même sur plusieurs points, après tout.
Il prit une voix plus douce. Ces deux jeunes gens le traitaient en aîné (et en papa!!!). Même s'il n'avait pas l'âge approprié, il allait faire des efforts pour les mettre à l'aise :
- Ne vous en faites pas, vous pouvez parler. C'est moi qui l'ai énervé, pas vrai? J'ai dû dire un truc. Le provoquer.
Les deux disciples s'échangèrent des coups d'oeil embarrassés. Bingo.
- Qu'est-ce que j'ai dit, exactement?
Lan Jingyi se lécha les lèvres nerveusement :
- Pardon, je n'étais pas assez près pour...
Il regarda son ami, impuissant. Wei Wuxian se tourna vers Sizhui :
- Sizhui? Tu te souviens de ce que j'ai dit? Tu m'as entendu?
Sizhui hésita visiblement. Wei Wuxian le vit clairement lever les yeux vers Lan Zhan, comme inquiet et demandant sa permission, et. Wei Wuxian suivit son instinct et tenta quelque chose :
- Tu peux parler, Sizhui, honnêtement. Je me connais moi-même, je ne le prendrai pas mal... Et Lan Zhan non plus, pas vrai?
Wei Wuxian jeta un regard à Lan Zhan, et ce dernier... sourit.
Lan Zhan sourit. Adressant à Sizhui ce même petit sourire qu'il avait offert à Wei Wuxian un peu plus tôt.
- Oui. Sizhui, ne t'inquiète pas. Tout va bien se passer.
BAM! Le coeur de Wei Wuxian manqua se décrocher, douloureux contre ses côtes. Vite, très vite, il rangea cette intuition, devenue subitement plus probable, au fond de lui. Quelque part, loin.
Pas maintenant. Pas maintenant, sinon il ne réussirait plus à fonctionner. Ni à réfléchir. C'était un puzzle, une énigme; il y avait plusieurs choses à trouver, et il devait se concentrer.
Pas maintenant.
- Seigneur Wei, vous allez bien? Vous êtes pâle...
- Wei Ying?
Wei Wuxian sourit vaguement en direction de Lan Zhan, pour le rassurer (parce que Lan Zhan devait être rassuré. Parce que ce Lan Zhan devenait
terrifiant, quand il était inquiet), puis se focalisa sur Sizhui :
- Sizhui, qu'est-ce que j'ai dit? Les mots exacts, si tu t'en souviens, s'il te plaît.
- Vous avez dit...
Sizhui ferma les paupières; quand il les rouvrit, il n'y avait plus aucune hésitation dans son regard, et Wei Wuxian ne put s'empêcher d'en être fier :
- Vous avez dit exactement : "Va-t-en. Laisse ce village tranquille, et laisse-moi tranquille. Je suis heureux, j'ai une famille, des amis, un fils. Je suis satisfait. Je rejette ton affection, désolé."
- Oh...
La déclaration chauffa Wei Wuxian comme un bon feu de cheminée. Son lui âgé semblait avoir la belle vie ! C'était abstrait pour Wei Wuxian, mais il paraissait heureux et bien entouré (et il avait un
fils ! ).
Il avait de la chance. Il avait tellement de chance... mais dans ce cas. Si c'était aussi positif, pourquoi Sizhui avait-il autant hésité avant de rapporter ses propos?
- Il y a autre chose.
Wei Wuxian se tourna vers Lan Zhan au son de sa voix, et eut un mouvement de recul.
Ce Lan Zhan plus âgé... C'était la première fois qu'il le voyait aussi impassible, son visage un mur en marbre pur.
Sizhui hocha la tête :
- Oui... Je n'ai pas tout entendu cette fois-ci, il y a eu l'explosion, mais le Huli jing a répondu-
Il s'interrompit. Il fixa Wei Wuxian avec une expression désolée, ses yeux tristes :
- Il a dit, "
Tu mens", et je n'ai pas entendu la suite.
Tu mens.
Tu mens?
Tu mens. - Non.
Wei Wuxian se tourna précipitamment vers Lan Zhan. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il y avait cet
instinct qui hurlait au fond de lui, qui lui disait que Lan Zhan ne devait absolument pas croire qu'il avait dit un mensonge.
- Non non non, Lan Zhan. J'aurais pas dit tout ça si c'était un mensonge. Lan Zhan! Tu me crois?
Mais les paupières de Lan Zhan étaient déjà fermées. Ses épaules s'étaient légèrement voûtées, son attitude entière une porte verrouillée.
- Lan Zhan?
Lan Zhan ne lui adressa pas un regard, sa voix atone :
- Wei Ying, il est tard. On va aller se coucher, et on en parlera demain.
-
Non !
Wei Wuxian s'agrippa au bras de Lan Zhan, ignorant l'exclamation stupéfaite de Lan Jingyi pas loin. Il chercha à attraper ses yeux :
- Lan Zhan, écoute-moi. J'ai pas menti. Mon moi adulte n'a pas menti, je suis sûr qu'il est heureux! Il a un
fils, et-
Wei Wuxian essayait de rassembler son courage pour poser une main sur la joue de Lan Zhan, pour le regarder en face, mais l'expression de ce dernier le paralysa.
- Wei Ying. Demain.
Froid. Si froid...
Wei Wuxian grinça des dents, ses poings serrés. Il ravala de force sa déception.
- Très bien. Demain...
Ce n'était pas fini. Wei Wuxian était plus têtu qu'une mule, et Lan Zhan le savait. Le sortilège du Huli jing avait un but, Wei Wuxian devait être un adolescent pour régler le problème. ll utiliserait donc toute sa
puérilité et son
immaturité pour prouver à Lan Zhan qu'il avait tort.
Wei Wuxian allait se battre. Mais pour le moment, il se contenterait de toiser les trois Lan autour de lui de toute sa hauteur, ses bras croisés, le feu dans son regard bien visible :
- Et donc, je dors où?
Ils se regardèrent tous stupidement.
XXX
A suivre.
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Sujet: Sorry, Try Again - 3 
Dim 25 Oct - 23:09
oui alors tu dort ou bien wei ying ,
