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[Les 100 - UA] Clef de sol (2)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
Messages : 1927
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MessageSujet: [Les 100 - UA] Clef de sol (2) [Les 100 - UA] Clef de sol (2) Icon_minitimeDim 31 Mar - 0:04

Prompts : Oh. C’était ça.
Arrête d'essayer de noyer le poisson.

Note : pas relu, dodo

***

2. Partition.

Un vide. Une absence. Des cris, des pleures, beaucoup de pleures. Une baffe. Une autre. Une de trop.

xxx

Jasper se réveilla en sursaut. Putain. Il détestait ces cauchemars. Il détestait se rappeler de son foutu père qui ne savait parler qu’avec ses poings. Il se massa les tempes et essaya de se souvenir où il était. Comme il passait cinquante pourcents de sa vie chez Murphy, il lui fallait toujours un temps d’adaptation pour se retrouver. Bon, apparemment il était chez lui. Il avait réussi à rentrer, après tout l’alcool qu’il avait bu dans une boîte avec Murphy. Il essaya de se remémorer sa soirée. Beaucoup de boisson, beaucoup de danses, Murphy avait alpagué une fille mignonne, puis il était venu tenir les cheveux de Jasper pendant qu’il vomissait. C’était un vrai frère ça. Ensuite Murphy l’avait largué devant chez lui avant de partir avec la fille de son côté.
Le mal de crâne pointa le bout de son nez et Jasper savait qu’il n’arriverait pas à se rendormir, alors il n’essaya même pas. Il se leva, fouilla dans l’armoire à pharmacie et goba une aspirine. S’il avait bu hier, c’est parce qu’il était énervé, en colère, qu’il se sentait trahi. Murphy s’était sentit humilié par le nouveau prof stagiaire, ils avaient tous les deux besoin de se remettre les idées en place, et rien de tel pour ça que la boisson, drogue légale et délicieuse.
Il poussa un soupir, enleva son caleçon et se mit sous la douche. Froide d’abord, pour enlever les dernières traces d’endormissements et éloigner son cauchemar de lui, puis bouillante juste pour le plaisir de sentir sa peau rougir.
D’un point de vue extérieur, Jasper était un type sympa. Il donnait un coup de mains de temps en temps pour distribuer des copies, il faisait le ménage dans sa chambre et le reste de la maison pour aider sa mère, il s’occupait de son linge – même s’il attendait souvent de ne plus en avoir et de ne plus avoir le choix – et il rendait service quand on lui demandait. Mais à l’intérieur, il se sentait comme craquelé. Il avait envie de boire pour réparer mais l’alcool agissait seulement contre la douleur, et juste un temps, elle réparait rien, au contraire. C’est comme si elle élargissait les blessures. Et qu’il devait boire encore plus pour les colmater.
Jasper mit son uniforme et s’installa au salon pour regarder la télé, le son éteint. Afin de ne pas réveiller sa mère qui devait encore dormir. Il n’était que cinq heures du matin après tout. Sa mère se leva un peu plus tard.
– Jasper ? Tu es déjà debout ?
Elle se pencha vers lui pour embrasser son front.
– B’jour maman, bien dormi ?
– Oui mon chéri.
Il se leva :
– Je vais nous préparer du café.
Sa mère lui sourit et ils s’installèrent ensemble à la table de la cuisine pour le petit déjeuner.
– Comment s’est passé ta rentrée ? Tu es rentré tard hier soir, je pensais que tu irais dormir chez Murphy.
– Nope, il a trouvé une meuf.
Elle rit doucement et tendrement.
– Il abandonne son meilleur ami pour les beaux yeux d’une nana.
– De un : il n’est pas mon meilleur ami, de deux : il ne m’a pas abandonné, puisqu’il m’a raccompagné jusqu’à la porte.
– Je ne comprends pas votre relation, s’il n’est pas ton meilleur ami qu’est-ce qu’il peut être ? Vous faites quasiment tout ensemble,  s’amusa la mère.
– Disons qu’il est mon frère de cœur, à défaut de partager mon sang.
Cette conversation mettait Jasper mal à l’aise, avant il aurait soutenu becs et ongles qu’il n’avait qu’un seul et unique meilleur ami au monde, et qu’il s’agissait de Monty. Monty Green. Il n’en aurait jamais d’autre.
Aujourd’hui, il ne savait plus.
Monty lui avait tellement manqué que maintenant qu’il le revoyait, c’était comme s’il était face à un fantôme. Il ne savait pas quoi faire. Jasper avait toujours imaginé que s’il retrouvait son meilleur ami, il se jetterait sur lui et le serrerait jusqu’à l’étouffer. Il ne pensait pas qu’il ne le reconnaîtrait même pas, le malmènerait et le menacerait. Qu’il se sentirait tout à coup tellement en colère contre lui. Qu’il se rendrait compte après sept ans d’absence qu’il vivait sa disparition comme une trahison. Jasper n’avait même pas bien fait attention à quoi il ressemblait maintenant. Il se souvenait d’un gamin un peu plus grand que lui, aux cheveux courts et noirs, et au sourire un peu timide. Il regarderait mieux aujourd’hui. Peut-être.
Est-ce qu’il avait envie de devenir ami avec son meilleur ami ?
On lui aurait posé la question avant-hier il aurait dit « bien sûr », aujourd’hui il ne savait plus.
– Quelque-chose te préoccupe ? Demanda sa mère.
– Hm ? Non rien.
Sa mère n’eut pas l’air convaincu :
– Tu fronçais les sourcils.
– Ah bon ?
Jasper se passa une main dans ses cheveux, les désorganisant encore un peu plus.
– Je pensais juste à un truc…
Il n’en dit pas plus. Il ne voulait pas parler de Monty avec sa mère. Il avait autrefois trop pleuré dans ses jupes parce que son meilleur ami était parti sans rien dire. Jasper avait besoin de régler ça seul.
Ou presque.

xxx

Murphy ouvrit la porte à Jasper qui venait de sonner. Il le fit entrer, juste le temps de virer la fille qu’il avait ramené de chez lui. Elle était en petite culotte, les seins à l’air, et fit un clin d’œil à Jasper qui ne s’en préoccupa pas.
– Vous êtes branchés couple à trois ? Demanda-t-elle en enfilant un tee-shirt.
– Moi oui, lui non, il veut devenir prêtre. Répondit Murphy.
– Oh vraiment ? Quel dommage, fit la fille.
Jasper roula des yeux. La fille enfila son pantalon et ses chaussures, puis embrassa la bouche de Murphy.
– A+ beau mec.
Elle pinça les fesses de Jasper en passant à côté de lui et s’en alla enfin.
– Prêtre ? Vraiment ? T’a pas trouvé mieux ? Se plaignit Jasper.
– Mec, ça fait un an que t’as plus couché avec personne. À ce train là, t’es bon pour entrer dans les ordres.
– Tu sais pourquoi je…
– Ouais ouais, je sais, coupa Murphy. Et je ne suis pas d’accord avec ça. Ça fait un an que ta meuf est dans le coma, va falloir que tu lâche l’affaire un jour.
Murphy savait que ses paroles blessaient son ami, mais il devait le lui dire, tenter de le réveiller, de le raisonner.
– C’est ce qu’on appelle l’amour, mec, un mot qui t’est totalement étranger, fit Jasper.
– Écoute moi, chéri, ce que tu appelles amour, moi j’appelle ça culpabilité, rétorqua Murphy.
Des fois, Murphy donnait aux gens envie de le frapper, même quand ce n’est pas ce qu’il cherchait. Mais Jasper n’avait jamais levé la main sur lui. Jasper n’était pas le genre de personne à donner des coups ou menacer. Même Murphy ça l’avait surpris de le voir s’en prendre à ce pauvre gars et sa guitare.
– Ferme ta gueule Murphy, tu ne sais pas de quoi tu parles.
– Ce que je sais, c’est que je ne resterais pas un an célibataire si j’étais dans ton cas.
– Et bien tu ne l’es pas, conclue Jasper.
Murphy leva les yeux au ciel et décida de ne pas insister. Jasper était bouché quand il s’agissait de Maya. Il faisait d’elle une déesse, oubliant que l’accident était arrivé parce qu’ils s’étaient disputés. Oubliant que sur la fin, ils étaient sans arrêt en train de se prendre la tête. Murphy était sûr d’avoir raison, ce que ressentait Jasper c’était de la culpabilité, pas de l’amour.
Il espérait que si Maya ne se réveillait jamais, Jasper finirait par en faire le deuil.

xxx

Monty avait mal dormi. Il s’était tourné et retourné dans son lit, en repensant à Jasper. Pas Jasper Jordan, mais Jasper Lewis. Le petit. Celui qu’il avait rencontré étant enfant, celui avec qui il avait tout partagé. Sa passion pour la musique et la mécanique. Ses rêves, ses envies. À cette époque là, Jasper était le centre de son univers. Les mots « meilleur ami » n’étaient pas dit au hasard, il y avait un vrai sens derrière. Jasper était tellement son meilleur ami, que même maintenant il était persuadé de ne jamais pouvoir s’entendre aussi bien avec quelqu’un dans toute sa vie. Monty avait une photo d’eux dans un cadre, quand ils avaient sept ou huit ans. Il avait observé le petit Jasper de la photo et ça avait confirmé tous ces doutes. Jasper Jordan ressemblait trop à Jasper Lewis pour que ne soit pas lui. Il s’était affiné, son visage était plus mature, mais c’était bien lui. C’était bien son Jasper. Physiquement en tout cas, parce que mentalement. Monty ne savait plus.
Et s’il avait retrouvé Jasper pour se rendre compte qu’ils ne pouvaient plus être meilleurs amis, ni même amis tout court ? S’il avait passé sept ans de sa vie à espéré pour rien ?
– Tu es prêt ? Demanda sa mère en entrant dans sa chambre sans frapper.
– Je suis prêt, répondit-il.
– Le petit déjeuner est sur la table. Je vais travailler.
– D’acc.
– D’acc n’est pas un mot.
– D’accord maman.
– Je préfère. Sois sage à l’école.
Monty acquiesça avec l’envie de dire à sa mère d’arrêter de le prendre pour un gosse de cinq ans. Il sortit de sa chambre, prit son petit déjeuner et dit au revoir à sa mère qui quitta la maison. Une fois certain qu’elle ne reviendrait pas chercher quelque chose qu’elle aurait oublié, il fila dans sa chambre et attrapa son étui à guitare dans le placard. Il prit également son sac et quitta l’appartement pour aller prendre le bus.

Pour le premier cours, Monty s’assit au fond de la classe. Murphy et Jasper firent pareil. Il ne pouvait s’empêcher de regarder dans leur direction. Il ne savait plus ce qu’il voulait, ni ce qu’il devait faire, tout était bien trop compliqué, alors que tout aurait dû être simple. De toute évidence, Jasper ne l’avait pas reconnu et ne semblait même pas s’intéresser à lui. Monty se demandait pourquoi il s’était montré si violent, alors qu’il avait toujours été un gentil gamin ? Qu’est-ce qui avait pu se passer en sept ans pour le changer ainsi ?
Et est-ce qu’il avait vraiment changé ou est-ce qu’il avait attaqué pour une autre raison ? Monty avait envie de le pardonner maintenant qu’il était persuadé qu’il s’agissait de son Jasper, il avait envie de croire qu’il n’était pas devenu une brute qui traîne avec des idiots en emmerdant les plus faibles. Il voulait en savoir plus, peut-être qu’il devrait mener l’enquête.

xxx

– Jasper, chuchota Murphy.
– Hm ?
– Je crois vraiment que le nouveau en pince pour toi. Il arrête pas de te fixer.
Jasper soupira et ne vérifia même pas les propos de Murphy.
– Pourquoi tu penses que c’est moi qu’il fixe et pas toi ? Il regarde de ce côté tu sais.
– Non je le sais, c’est toi. Il ne fait pas du tout attention à moi. Tu as un admirateur secret Jasper.
– Il n’est pas secret si je sais qui c’est.
– Tu sais qui c’est ?
– Ouais, Monty, le nouveau de la terminal S.
Jasper arrêta de parler et se concentra sur son exercice de maths. Il savait pourquoi Monty regardait par là, sans doute que lui aussi avait fini par le reconnaître. Jasper se comportait mal, il ne voulait pas lui donner satisfaction en le regardant. Et pi quoi encore ? Il allait levé les deux pouces et balayer sept année d’absence comme ça ? Un orgueil stupide l’en empêchait.

Du temps de midi, il laissa Murphy aller acheter les sandwich et se dirigea seul dans la salle de musique. Murphy lui avait dit de ne pas y aller sans lui, au cas où Monty s’y trouverait, mais Jasper était persuadé que l’autre adolescent ne s’y pointerait pas, pas après ce qu’il s’était passé la veille. Sauf qu’il se trompait.
Non seulement Monty était dans la salle de musique, mais en plus, il jouait encore de la guitare. Jasper reconnu Tangerine de Led Zeppelin. Il entra dans la pièce, furieux.
– Je t’avais dis que tu ne devais plus venir ici !
Monty leva les yeux vers lui :
– Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas. Cette salle appartient à tout le monde, et j’ai besoin de jouer. Il n’y a qu’ici que je puisse faire de la guitare, alors sans raison valable je ne partirai pas et je n’arrêterai pas de jouer.
Jasper resta planté là un instant, puis finit par venir s’asseoir à côté de lui.
– Okay, joue moi un truc, et si je suis satisfait, tu pourras rester ici.
Il changeait vite d’avis. Il ne savait pas pourquoi. Peut-être parce que Monty était le Monty d’il y avait sept ans, en un peu plus grand et plus mature. Peut-être parce que dans le fond, il avait envie de l’écouter.
– Qu’est-ce que tu veux que je te joue ?
– N’importe quoi, sauf Blackbird.
Monty ne réfléchit pas longtemps et commença à gratter les cordes. Jasper reconnu Life Forever d’Oasis. Il ne s’attendait qu’à quelques accords de guitare, mais Monty se mit à chanter.
Sa voix avait mué, elle n’avait plus le timbre aiguë de l’enfance, mais elle était douce, et elle sonnait juste. Jasper se surprit à fermer les yeux pour mieux écouter. Bercé par la musique.

xxx

Monty joua presque jusqu’au bout. Il s’arrêta avant la fin, parce que ses yeux se tournèrent vers Jasper qu’il crut endormi. Ses cheveux en désordre retombait n’importe comment sur son visage, et Monty fut attiré inexorablement par une mèche qu’il voulait remettre en place, ou essayer en tout cas. Il leva la main sans y penser, mais avant que ses doigts n’atteignent les cheveux de Jasper, celui-ci ouvrit les yeux et Monty baissa immédiatement son bras.
– Qui t’a dit que tu pouvais arrêter ?
Monty haussa les épaules.
– Continue ! Ordonna Jasper.
Monty recommença à gratter sa guitare et à chanter. Quand il eut fini, Jasper se leva :
– Ce n’était pas trop mal, dit-il.
– Ça veut dire que je peux rester ?
– Pour le moment, disons que oui.
Monty se sentit sourire. Ses lèvres s’étirèrent à peine, mais quand même. Jasper détourna les yeux et s’en alla.
Peut-être que son Jasper était toujours là, quelque part, songea Monty.

Quand les cours reprirent, Monty se sentait déjà plus léger.

xxx

Murphy était le genre de gars à se foutre de la vie et de l’avis des autres. Si ce qu’il faisait ne te plaisait pas, et bien c’était tant pis pour toi. Il n’allait pas changer juste pour plaire. Il s’assumait tel qu’il était, mais ironiquement, il avait aussi tendance à se détester. Mais il y avait une personne qui en valait la peine, et pour qui il aurait fait n’importe quoi, même donner un de ses si précieux reins. Alors, il se disait, qu’il avait bien le droit de fouiner un peu. Il choppa Monty dans un couloir, un moment où Jasper était occupé ailleurs et l’entraîna avec lui dans un coin tranquille.
– Qu’est-ce que tu penses de Jasper ? Demanda-t-il.
– En quoi ça te regarde ?
– Je suis curieux. J’ai l’impression qu’il te plaît.
– Ce n’est qu’une impression.
– Tu ne fais que le regarder en cours.
– Si tu sais ça, c’est que toi tu ne fais que me regarder en cours. Tu craques pour moi ?
Okay, Monty l’avait bien eu, et Murphy le trouva attachant. C’était pas trop son truc de se lier aux gens, mais ce mec avait quelque chose de surprenant, ça lui plaisait. Pas pour autant qu’il allait en faire son best friend forever.
– Non. Sauf si t’es chaud pour une nuit de folie avec moi.
Monty roula des yeux et demanda :
– Tu as fini ?
– Tu n’as pas répondu à ma question.
– Je ne pense rien de particulier sur Jasper. Si je le regarde c’est simplement par pur curiosité.
– Curiosité de quoi ?
– De savoir comment ses cheveux font pour être autant en désordre.
C’était que ce gars arrivait à le faire sourire.
– Oh. C’était ça.
– Oui.
Aucun des deux n’étaient bien sûr dupe sur cette réponse qui n’était qu’une fausse excuse.
– C’est un talent inné chez lui, répondit Murphy.
– C’est tout ?
– Je suppose que oui, pour l’instant.
Monty s’éloigna, seul.

xxx

Monty était en train de s’interroger sur ce que recherchait Murphy pour l’avoir alpaguer comme ça, quand une fille vint droit vers lui. Il la reconnaissait, elle était dans leur classe. Il lui semblait qu’elle s’appelait Harpy ou Harper, ou un truc dans le genre. Elle voulait lui parler. Le prévenir.
– Je préfère te mettre au courant, tu ne devrais pas traîner avec Jasper et Murphy.
Monty fronça les sourcils :
– Je dis ça pour ton bien hein, tu sais, ils sont… Hmmm… Proches.
– Ah.
Est-ce que Monty avait le droit d’être jaloux ? Est-ce qu’il avait le droit d’en vouloir à son meilleur ami de s’être trouvé un autre meilleur ami ?
– Ce que j’entends par là c’est qu’il y a des rumeurs les concernant.
– Arrête d’essayer de noyer le poisson et dit ce que tu as à me dire.
– Ils sont gays, lâcha la fille comme si elle révélait le secret de l’univers.
– Et alors ? S’agaça Monty.
– Alors fais gaffe de pas trop traîner avec eux, c’est tout.
Monty haussa les épaules.
Une fois dans la classe, en cours, il observa Jasper et Murphy. C’est vrai qu’ils semblaient proches. Est-ce que le fait que Murphy lui ait demandé ses sentiments sur Jasper était de la jalousie ? Monty se frotta les cheveux, il en avait marre de ces questions. Il aurait voulu que tout soit simple, comme quand il était enfant.
Mais ils n’étaient tous que des ados, ils en faisaient des montagnes, et celle-ci était digne de l’Everest. Ils n’allaient peut-être pas survivre à l’épreuve.
Sans y penser, Monty caressa doucement l’étui d’Opalyne. Elle était là, elle, elle ne l’abandonnerait jamais, elle ne changerait pas non plus, elle serait toujours la même, toujours fidèle, et c’était vachement rassurant.
Avec elle, il pourrait peut-être arrivé au sommet.

À suivre.
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