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Galek - Promenons nous dans les bois

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KoalaVolant
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Danashulps
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MessageSujet: Galek - Promenons nous dans les bois Galek - Promenons nous dans les bois Icon_minitimeSam 25 Nov - 13:46

Prompt : Je suis là, à tes côtés
Note : pas relu, la flemme

Ils avaient bu. Pas beaucoup, juste assez. Ils n’étaient pas si saouls, à peine un peu rouge, surtout rieurs. Enfin, c’était Gary qui riait beaucoup. Il n’avait pas fait attention à sa consommation, boire à la paille, c’était vicieux. Mais il savait que pour la peine Aleksey avait bu si peu, en début de soirée, et que sûrement, l’alcool était déjà évanoui.
Pour une fois, c’était Aleksey qui était le conducteur qui n’avait rien bu. Gary, lui, ne voyait pas trouble, mais préférait éviter. Il avait laissé sa voiture au brun, un air raisonnable dans ses yeux.

La soirée avait été confortable. Ou était-ce les sièges sur lequel se trouvaient les deux compères qui l’étaient ? Toujours est-il, que c’était entre amis, ou du moins, avec des amis de Gary. Aleksey avait supporté comme il pouvait, de toute façon il s’était amusé. Déjà, il avait balancé une armée de sarcasmes, à Elias qui avait été invité – et qui n’avait pu bu que des diabolos -. Le prêtre étant au courant du certain caractère du chasseur, Aleksey ne s’était pas gêné. Pour le reste, il avait fait son gentil, mais c’était pris un certain nombre de coups de coude de Gary qui voulait l’empêcher de sortir trop de piques mauvais.

En somme, une bonne soirée, qui se terminait tranquillement, tandis qu’Aleksey roulait, en direction du studio de Gary. Celui-ci l’avait invité à dormir, et Aleksey n’avait pas refusé. Mais comme ils s’étaient un tant soit peu éloigné de Sheol – un des amis habitait loin -, la route se faisait alors plus longue.
Ca ne dérangeait aucun des deux amis, qui racontaient leur point de vue vis-à-vis de la soirée :
- Je trouve quand même qu’Evan était marrant. Des fois, il faisait des sourires que j’adorais, du genre à préparer une saloperie
- Aleksey, ton vocabulaire
- Ouais ouais, je te rappelle que tu as bu, tu peux pas juste rire beaucoup ?
- Non, Aleksey. Ma raison reste présente.

Soupirant, Aleksey continua de rouler.
Dans la voiture raisonnait un morceau de métal – Aleksey avait branché son ipod, et disons que si sa playlist était diversifié, il appréciait le fait que Gary et lui aimaient ce genre tous les deux -.
Tout semblait aller bien.
Enfin, jusqu’à ce que soudain, la voiture affiche un étrange voyant. Se tournant vers Gary, Aleksey l’interrogea :

- C’est normal, ça ?
- Hm… Je ne crois pas, mais je ne connais pas grand-chose en voiture.

Aleksey songea que lui non plus, et préféra s’arrêter, dans le doute, ayant l’idée de chercher une information sur le peu d’internet qu’il avait sur son téléphone. Seulement, en forêt il n’y avait pas vraiment de réseau, aussi changea-t-il vite d’avis, pour finir par redémarrer la voiture.
Voiture qui redémarra, afficha le même voyant que précédemment, avant de s’arrêter à nouveau.

- Gary, tu sais, tu as beau dire de ma voiture, je crois que je préfère la mienne.
- Ah ? Oh, elle redémarre plus ?

Le brun aux yeux marron avait beau actionner le moteur, rien ne se passait. Il secoua la tête :

- On dirait pas non.

Attrapant son propre téléphone, Gary constata qu’il n’avait pas de réseau. Aleksey était dans la même situation. Ils se regardèrent, et une lueur étrange apparu dans les yeux du journaliste. Lueur qu’Aleksey sut lire. C’était celle de la peur.

- T’as peur ?
- Un peu… On va faire comment ?
- Bah, facile, on va sortir, marcher dans la forêt, et trouver soit du réseau, soit quelqu’un

Gary devait avouer que c’était la meilleure solution. Aleksey ne cessait de le regarder, après tout, c’était sa voiture, c’était son choix.

- Je t’avais dit que le raccourci de Harper était une mauvaise idée, précisa-t-il
- Tu aurais pu ne pas le prendre, alors, mais je suis d’accord. Ou alors, avec la nuit, on s’est peut-être trompé de chemin ?
- Aucune idée, répondit Aleksey, haussant les épaules.

Sortant de la voiture, Aleksey s’étira un peu, avant de regarder Gary rester à l’intérieur. Se penchant par l’ouverture, il l’observa, un sourire en coin présent sur ses lèvres :

- Alors, tu viens te balader avec moi en forêt ?
- …Tu es sûr qu’on aura pas de réseau ?
- Sûr et certain. On a pas le choix, Gary.
- Bon…

Trois minutes plus tard, la voiture était vide, verrouillée, et pour la peine, Aleksey avait pris une photo de la voiture, dans le doute qu’ils ne la retrouvaient pas, ils verraient au moins les arbres alentours.
Bon, d’accord, il avait surtout pris cette photo en rigolant, en disant qu’il la montrerait si jamais aux gens qui pourraient les aider, vu que ça servirait pas à grand-chose, et qu’il adorerait voir la tête des gens à ce moment-là.

Du coup, ils commencèrent à marcher, dans les bois, animés par les bruits de chouettes qui piaillaient au loin.
Ils ne voyaient pas grand-chose, aussi se servaient-ils des portables pour la lumière. Ca éclairait plutôt bien, mais ça n’empêchait pas Gary de n’être pas très rassuré.

- Tu as pas entendu un bruit là ?
- Oui, c’est nos pas, sur les brindilles, s’amusa Aleksey
- Non mais, je veux dire… Ca pourrait être autre chose non ?
- Hm….Quoi par exemple ?

Gary ne préféra pas répondre. Déjà que son imagination était fertile à ce niveau-là. Il n’avait pas envie que ça empire, à vrai dire. Alors, il continua de marcher en silence, guettant toujours le moindre son.
Aleksey pendant ce temps, restait tout de même prudent. Il n’était pas idiot. Ils n’étaient pas loin de Sheol, ville qui attirait les créatures à elle. Tout pouvait arriver de nuit, aussi tenait-il dans son sac de quoi se défendre. Heureusement qu’il gardait toujours sur lui le minimum syndical, donc du sel, une béquille pliable en fer – seul outil en fer qu’il avait pu trouver qui était pratique à garder sur soit – et bien sûr, un pistolet et des recharges, ainsi qu’un couteau en argent.
Bref, il avait de quoi faire, mais ça n’empêchait pas que du coup, il devait faire attention que les bruits qu’ils entendaient n’étaient pas juste les brindilles sur lesquels ils marchaient.

Continuellement, et pour se rassurer, Gary regardait le réseau de son téléphone, qui restait déterminé à être à zéro.
A un moment, il eut une barre, manqua de s’écrier de joie, mais à peine avait-il eut le temps de composer un numéro, que la barre était descendue.

- On marche juste depuis vingt minutes… On trouvera bien un autre endroit
- Oui mais si la forêt est gigantesque et qu’on en sort pas ?
- On suit le chemin, tant qu’on s’égare pas du chemin, on devrait arriver quelque part
- Quand, à ton avis ?

A cet instant, Gary prit conscience, qu’il avait tout de l’être effrayé, mais au fond, il assumait plutôt, il avait le droit d’avoir peur. Ils étaient dans une forêt noire, en pleine nuit, et l’alcool bousculait encore un brin ses émotions.
Aleksey passa une main sur son épaule, rapprochant le journaliste contre lui :

- J’en sais rien, mais tu flippes vraiment
- Bien sûr que oui… Pas toi ?

A peine avait-il posé la question, que Gary songea à quel point elle était bête. Aleksey n’avait peur de rien.
D’ailleurs, la seule réponse qu’il obtint de l’étudiant, fut un léger rire.

- Tu es courageux, Aleksey.
- Ouais, peut-être.

Un nouveau bruit se produit. Différent des cris d’oiseaux, différent des brindilles. Gary se crispa, et se colla soudain à Aleksey, qui fut un peu surpris, mais ne put s’empêcher d’avoir un nouveau sourire en coin.
Les deux ne mirent pas longtemps à identifier le bruit : un renard devait trainer dans les parages, les ayant entendus, avait dû vouloir participer.
Les yeux marron de l’étudiant sondèrent les alentours, dans le doute, et il avait une de ses mains posé sur son sac, à moitié ouvert.
Quand il comprit qu’il ne s’agissait vraiment que d’un renard, il se détendit tout de même. Son regard tournant sur le Gary effrayé qui se tenait à lui

- Ca va aller Gary ? demanda-t-il, amusé
- …Oui…C’était juste un renard, hein ?
- Sûrement, oui.

Ayant une idée, adorant taquiner Gary, et ce depuis leur toute première rencontre, même si pour le coup ca avait été plus méchamment au début, il rajouta, sur un ton sensuel et vraiment doux :
- Je suis là, à tes côtés, tu n’as pas à avoir peur.

On sentait pourtant dans le ton qu’il avait utilisé, qu’il se moquait un peu. Gary tourna ses propres yeux vers lui, très sérieusement.

- Je sais, Aleksey.

Gary, lui ne plaisantait pas. Il savait que même si Aleksey avait dit ça en rigolant, il était vraiment à ses côtés, prêt à le défendre.
Toujours déstabilisé par ce genre de geste venant de Gary, Aleksey préféra détourner les yeux, et changer de sujet :

- Fais attention y a des racines là, qu’on se casse pas la gueule
- Aleksey ! Ce n’est pas parce qu’on est perdu dans une forêt que tu dois devenir vulgaire non plus !
- Je sais, lâcha l’étudiant avec un sourire, fier d’avoir changé de sujet.

Le journaliste se doutait qu’Aleksey avait fait exprès d’être vulgaire, mais de fait, il était évident qu’il n’avait pas pu s’empêcher de répondre brusquement.
Ils continuèrent leur marche, alors que Gary se décrochait finalement d’Aleksey. Presque à contre cœur.

Soudain, Aleksey s’arrêta, son cœur manquant un battement.

- Aleksey ? Ça va ?
- Ouais, ouais… répondit l’étudiant en faisant celui qui allait très bien
- …Sûr ?
- Persuadé, répliqua-t-il à nouveau, insistant, faisant comme si de rien n’était.

Pourtant, ça effrayait un peu Gary parce qu’il voyait bien que le jeune homme avait un problème. Observant autour d’eux, il constata pourtant qu’il n’y avait rien.
Mais c’est parce qu’il n’avait pas fait attention à la petite silhouette qui était passé rapidement devant eux.
Aleksey, lui l’avait vu.

Gary ne décrocha pas de l’idée qu’Aleksey n’allait pas très bien, même maintenant qu’il marchait à nouveau, aussi insista-t-il :

- Qu’est ce que tu as vu ?
- …Rien.
- Aleksey, je ne pense pas que ce soit rien. Tu ne veux vraiment pas me le dire ? Ca me fait un peu peur aussi…
- Bof, je doute que les papillons de nuit te fassent peur

S’arrêtant brusquement, le journaliste observa Aleksey qui s’arrêta à son tour. Il était évident de dire que ses yeux étaient écarquillé, et Aleksey qui le vit, lâcha un long soupir.

- Tu as peur des papillons de nuit ? demanda Gary

Pouvait-il lui dire ? Au fond, Aleksey n’était pas sûr. Il n’avait pas envie de se ridiculiser devant Gary, mais il était évident, que de toute manière, il en avait déjà trop dit. Il finit par lâcher le morceau, hochant la tête. Et même dans le noir à peine éclairé, le journaliste vit ce hochement de tête.

- Oh. Alors tu as peur de quelque chose en fait.
- …Ouais.
- C’est mignon.

Se rendant compte de ce qu’il avait dit, Gary eut un léger rougissement. Se rendant compte de ce qu’il avait entendu, Aleksey fronça les sourcils, puis eut un rire.

- Si tu le dis, Gary…

Par réflexe, il consulta son téléphone, comme pour essayer de laisser passer le compliment, comme sous une gêne certaine. C’est là qu’il comprit qu’il ne lui restait pas beaucoup de batterie.

- Gary, au fait…
- Oui, Aleksey ?
- J’ai plus de batterie, mon portable va pas tarder à s’éteindre.

Gary eut un frisson d’effroi, se dépêchant de vérifier le sien. Mais le sien avait encore plus de la moitié de batterie, il eut un soupir de soulagement, mais ça ne l’empêcha pas de se remettre à paniquer à nouveau.

- Mais et si le mien fini par s’éteindre aussi, comment on fait ?
- On se pose contre le premier arbre qu’on trouve, on dort à tour de rôle, jusqu’à ce qu’il fasse jour et voilà ?

En un sens, Aleksey plaisantait, et bien évidemment cela ne rassura pas plus Gary qui secoua la tête.
Soupirant, l’étudiant réfléchit rapidement :
- Ecoute, ça fait…. Euh. Montre-moi ton tel… Ouais voilà, une heure qu’on marche, le soleil se lève dans environ j’dirais cinq heures. Ça ira. Le temps que ton portable ait plus de batterie, on aura trouvé la sortie. J’ai vu un panneau y a genre je sais plus quand, mais t’étais trop occupé à regarder derrière nous.
- Vraiment ??
- Ouais. On est à trois kilomètres environ d’un endroit, mais j’ai pas réussi à lire correctement. Mais je me suis dit que peu importait vu qu’on va se retrouver.
- Bon…

Gary se rasséréna. Pourtant, il restait inquiet. Mais il faisait confiance à Aleksey. Il n’avait pas semblé voir de lueur de mensonges dans les yeux de son ami.
Et au fond, il eut raison de lui faire confiance.
Quelques minutes après que le portable d’Aleksey s’était éteint, ils s’aperçurent que la route se faisait plus propre, et qu’au loin, on pouvait voir des bâtiments parfois éteints.

Intérieurement, Aleksey souffla de ne pas avoir croisé de créature sur leur chemin. Sinon, il aurait du agir. Et agir devant Gary, aurait peut-être était plus difficile, déjà qu’agir de nuit aurait été handicapant.

Peu de temps après, ils trouvèrent quelqu’un qui pouvait les aider, et ils finirent par récupérer la voiture de Gary.
Quand ils rentrèrent enfin, le soleil n’avait plus beaucoup de temps avant de commencer à se pointer. Aleksey, étant crevé, fini d’ailleurs par se coucher sur le lit de Gary, prétendant d’abord « je repose mes yeux », mais il s’endormit.

Cette nuit-là, Gary et Aleksey dormirent ensemble, collés l’un contre l’autre, comme peu avant, dans la forêt.

Fin
Galek - Promenons nous dans les bois
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