Toi que j’appelais mon frère
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Quand nous fûmes deux plus l’infini, j’avouerais que je ne te voyais pas tant différent des autres, au départ. Mais ce fut après, que je compris qui tu pouvais être. Je su voir ce que d’autres ignoraient, car tu me montras ce que tu cachais si bien.
Quand nous fûmes deux plus le vide, ce fut bien différent, ton identité rayonnait peut-être presque plus que ma propre présence, ou celle de ceux que je fournis pour remplir l’espace vide. Pourtant, ce fut à ce moment-là, que je compris quelque chose d’autre, quelque chose de plus clarifiant, bien avant que le reste ne vienne.
Quand nous fûmes deux, plus nos corps entrelacés, c’était déjà fait, je savais. J’avais pris connaissance des faits, et faisait avec.
Tu fus le premier que je me tapais, et tu fus celui que je préférais au début. Toi que j’appelais mon frère, tu fus également celui que j’appelais Bel. Celui que je prenais, celui qui m’appelait par un surnom, celui avec qui je partageais plus que des pathétiques émotions.
Fin