[Les 100 - UA] Devant l'école (5)

Fandom :Les 100
Prompt : J'étais celui qui avait tout.
Note : Bon j'ai pas relu ce chapitre, trop crevée, en plus je dois avoir fais des erreurs à cause de la fatigue, pardon.

***

5. Aucune chance.

(Bellamy)

Si l’amour se résumait à faire l’amour, je serais amoureux de Gina. Je couche avec elle et c’est bon et simple. Je ne pense à rien en faisant ça, j’ai la tête vide, le plaisir est ailleurs. C’est plutôt après que je pense. Que je me fais des films en couleurs, trois dimensions, éclairage et sons. Quand elle prend doucement ma main, quand elle embrasse mon front, quand ses gestes sont tendres, quand elle me touche délicatement. Ça soit signifier quelque chose pour elle, ça ne signifie rien pour moi, rien de ce qu’elle aimerait en tout cas. Parce que quand elle fait ça, je ne la vois pas elle. Je le vois lui. Je vois ses yeux me transpercer jusqu’à l’âme, je vois ses lèvres pâles et fines se poser sur ma joue, mon cou, mon front, j’imagine ses doigts toucher mes doigts (et je l’imagine d’autant plus que j’ai tenu sa main dans la mienne), et ça me fait mal parce que c’est interdit, parce que je ne peux pas lui faire ça. Peu importe à quel point j’aurais envie de l’embrasser, je sais aussi à quel point c’est mal de ma part. Il pense le vouloir, mais il n’a que quatorze ans, rien ne dit que je ne l’ai pas manipulé pour ça, que je ne suis pas responsable des sentiments qu’il peut éprouver pour moi. Est-ce qu’il en éprouve vraiment d’ailleurs ?
Peut-être qu’il a juste envie de savoir, d’essayer de séduire un adulte comme on décroche un trophée. Enfin non, je ne pense pas, ce serait plus simple si c’était ça.
Ce serait plus simple si je n’avais pas l’impression d’être la pire personne de cette planète.

Gina embrasse doucement ma bouche, et je me demande quel goût aurait ses baisers, si ses lèvres sont chaudes ou froides, et ça me bouffe parce que j’ai pas le droit, ni de l’embrasser, ni d’y penser. Jamais.

Par hasard je l’entends rire avec son ami, mon cœur se retourne.
Par hasard nos yeux se croisent, et c’est comme si le monde disparaissait entièrement.
Par hasard, il me sourit et je me dis qu’il sait que je l’aime aussi. Bien sûr qu’il le sait. Mais ça ne change rien du tout. Jamais.

xxx

(Emori)

Je vais savoir qui c’est. Peu importe, je m’arrangerai pour résonner John. Pour qu’il me revienne. Parce que depuis le début il est à moi et s’il n’est pas avec moi, il ne sera avec personne. Mais je sais qu’il se trompe, c’est tout. Je pense qu’on l’a manipulé, et qu’il est en danger, je pense que le mieux c’est que je prenne soin de lui, sinon il va se perdre complètement. J’étais celle qui avait tout, et je sais que je l’ai encore. Ce n’est pas possible autrement.
Je ne sais pas où il l’a rencontré, mais je sais que John ne sort pas beaucoup parce qu’il doit s’occuper de Jasper. Alors je n’ai qu’à aller aux endroits où il va. Le collège. Devant l’école primaire. Chez lui ou chez Jasper. Dans le parc des fois.
Je le retrouve devant l’école, il soupire :
- Qu’est-ce que tu fais là Emori ? J’ai promis à Jasper que tu ne viendrais plus.
- Je ne viens pas pouvoir Jasper, dis-je.
- Pourquoi alors ?
Je ne réponds pas et je regarde autour de moi. Il doit être là, celui que John aime. Un type de vingt ans, plutôt canon (selon John Mbege, il l’a pas vu mais ce sont les paroles de John), devant les écoles y a surtout des mamans, des types y en a pas beaucoup, surtout des jeunes, canons. Alors je le repère assez vite et je le reconnais, c’était ce beau gosse avec lequel j’avais taquiné John, avec lequel j’avais essayé de le rendre jaloux pour m’assurer de son amour pour moi. Ça ne peut pas être lui. Je me trompe sans doute. Je cherche autre chose, c’est peut-être ailleurs que John le rencontre. Mais alors que je doute, je surprends les yeux de John se diriger vers le type canon, le chercher du regard, le fixer un instant, jusqu’à ce que l’autre type le regarde à son tour, jusqu’à ce qu’ils s’échangent le regard le plus pitoyable que je n’ai jamais vu.
Je souris à John qui cligne des yeux en me regardant moi :
- Quoi ?
- Je l’ai trouvé. Ton vieux de vingt ans.
Je le vois frissonner et mon sourire s’agrandit. Je pose ma main sur sa joue :
- Oh John, tu sais que je t’aime.
- Je sais, dit-il.
- Et je sais que tu m’aimes encore, dans le fond.
Il reste silencieux. Pas parce qu’il doute. C’est plutôt une tactique, pour voir où je veux en venir.
- Tu me reviendras, parce qu’il ne voudra jamais de toi. Tu n’es qu’un gosse pour lui.
- Qu’est-ce que John t’as dit d’autres ? Je devrais changer de meilleur ami.
- Il m’a tout dit j’imagine.
- Quel idiot.
Puis alors que je pense avoir gagné, John prend ma main et l’appuie sur sa joue, il embrasse même ma paume, me faisant frissonner. Alors il me relâche et me sourit en coin :
- La différence entre toi et moi, c’est que moi je te fais encore de l’effet, dit-il. Je ne reviendrai pas. Maintenant pars avant que Jasper ne te vois.
Et il me tourne le dos. Comme si je n’étais rien pour lui, comme si je ne comptais pas, comme si je n’avais jamais compté.
Je sers les poings, vexée, et je m’éloigne.
Il me reviendra.

xxx

(Murphy)

J’ai pris sa main, il a serré mes doigts, ça signifie quelque chose non ? Je ne compte pas en rester là. Je vais le faire tomber pour moi, tellement tellement bas qu’il ne pourra plus se relever et qu’il sera obligé d’admettre qu’il m’aime. Je l’attrape à travers mes regards, et il se laisse faire. J’aurais voulu qu’Emori ne devine pas de qui il s’agissait, mais peu importe, elle croit que je l’aimerai à nouveau, maintenant je me demande si je l’ai jamais aimé. Peut-être que je me suis accroché à elle parce qu’elle était un miroir, je me sentais bien et rassuré parce qu’on était pareil, parce que je savais qu’elle pouvait comprendre.
Maintenant je suis tout le temps inquiet, je suis presque sûr de me perdre, et j’imagine que Bellamy aura du mal à me comprendre la plupart du temps, mais je le vois et je me sens juste heureux de savoir qu’il est là. C’est con, mais c’est comme ça. Je sais qu’il doit coucher avec cette femme avec qui il est souvent, je sais que pour lui je ne suis qu’un gosse, et je suis jaloux et inquiet et triste, mais je sais aussi qu’il a tenu ma main, qu’il me cherche des yeux et qu’il rougit quand ça me concerne.
Et ce n’est pas rien. C’est quelque chose.

J’en suis à faire des plans débiles pour pouvoir rentrer avec lui, mais il me suffit de lui dire que Jasper veut le voir et il accepte. On ne se tient pas la main cette fois-ci, il les a enfoncés dans ses poches. Il laisse Octavia marcher devant. Il regarde sa sœur et la surveille. Jasper est celui qui cause. Je me fiche du silence.
- Tu viens à la maison ? Demandé-je.
Il hésite puis acquiesce.

xxx

(Bellamy)

Murphy joue. Il joue parce que c’est un gamin. Il s’amuse à me frôler, à frôler mes mains avec ses doigts. Il joue mais comme un con je laisse faire, parce que ça m’électrise. Jasper et Octavia vont jouer dans la chambre, on se retrouve seul, tous les deux, et il me regarde.
- Murphy, soupirai-je comme pour le réprimander.
Mais il n’y fait pas attention il avance doucement sa main de la mienne, son index touche mon index et le courant remonte dans mon dos. Il sourit en coin et doucement ses doigts touchent les miens, les caressent, et j’ai l’estomac qui se retourne, et j’ai du mal à respirer. Et je sais que je dois enlever ma main, mais je n’arrive pas à bouger. Doucement il bouge ma main et appuie nos deux paumes l’une contre l’autre. Ses doigts sont plus petits que les miens, plus fins aussi. C’est une main d’adolescent, une petite main, et moi je suis un adulte. Il entrecroise nos doigts et je réagis enfin, je retire ma main.
- Tu as fini ?
- Je commence, dit-il.
- Je te l’ai dit Murphy. Tu n’es qu’un gosse. Tu n’es rien d’autre.
- Tu m’as tenu par la main.
- Parce que tu étais bouleversé.
- Tu me cherches de yeux.
- Parce que je m’inquiète pour toi. C’est ce que je ferais pour un petit frère. Et tu n’es pas plus que ça. Non, Murphy, tu n’es même pas ça.
Il ne l’accepte pas, il s’agrippe soudainement à moi et c’est un combat pour garder mon self control. Un combat douloureux. Mais je tiens bon.
- Murphy arrête ça, lâche moi maintenant. Rien de bien n’arrivera comme ça.
- Je suis pas un gosse, se plaint-il.
- Pour moi, si.
- C’est que six ans de différence, c’est rien du tout.
- Alors est-ce que tu sortirais avec Jasper ?
Il se recule choqué.
- Tu comprends maintenant ? Dis-je.
- C’est pas pareil !
- Si, c’est la même chose.
- Quel âge elle a ta meuf ?
- Vingt-cinq ans.
- Cinq ans de différence, et tu sors avec elle non ?
Je soupire.
- Ce n’est pas la même chose, tu confonds tout. Nous sommes deux adultes responsables. Tu n’es même pas majeur, tu n’es même pas près de l’être.
- Mais tu m’aimes !
- Non absolument pas.
J’ai peur que ma voix tremble mais elle ne tremble pas, je suis ferme.
Je suis un très bon menteur apparemment.
- Comment faire pour que tu m’aimes ?
- C’est impossible.
Il secoue la tête et pose sa main sur ma joue, puis il me dit :
- Tes yeux sont magnifiques, je me noie dedans.
J’éclate de rire.
- Qu’est-ce que tu fais ?
- J’essaye un truc qu’un copain m’a dit, mais je savais qu’il était con. Dit-il l’air vexé.
- Ce copain, c’est John ?
- Oui. Tu vois que tu me regardes, tu sais son nom.
- Je l’ai entendu par hasard.
Murphy croise les bras :
- Y a vraiment aucune chance, supplie-t-il.
- Vraiment aucune.
Et pourtant j’aimerais, j’aimerais pouvoir. J’aimerais le serrer dans mes bras là maintenant, appuyer mon pouce entre ses sourcils pour qu’il ait l’air moins en colère et moins triste, j’aimerais embrasser ses joues, frotter nos nez l’un contre l’autre, passer sa main dans ses cheveux châtains et les décoiffer, y foutre le bordel, j’ai envie de prendre sa main dans la mienne et d’embrasser tous ses doigts, j’ai envie de tout ça, au points d’en avoir mal à rester assis sans bouger. Mais il n’y a aucune chance.

xxx

(Murphy)

Je le laisse partir. Puis j’attrape Jasper et le regarde. Est-ce que je pourrais sortir avec lui hein ? Non jamais pas du tout, c’est qu’un gosse et il est amoureux de Monty en plus.
- Qu’est-ce que y a Fifi ? Tu veux un câlin ?
- Non c’est bon. Et m’appelle pas comme ça !
- Bon, comme tu veux. Tu veux jouer avec moi alors ?
- T’oublie pas quelque chose tête de nœud ?
- Quoi donc ?
- Tes devoirs.
- Oooooh ça.
- Oui ça.
Il gonfle ses joues.
Est-ce que c’est comme ça que Bellamy me voit, comme un troll boudeur ?
Alors effectivement, j’ai vraiment aucune chance. Même la fausse barbe suffirait pas pour le convaincre.
- Jasper, tu connais un génie qui exauce les vœux ?
- Peut-être, c’est quoi ton vœu ?
- Si je te le dis le gnome, alors il marchera plus.
- Ben dis quand même.
- Et c’est qui ton génie d’abord.
- Attends je vais le chercher.
Il court dans sa chambre et revient avec son doudou tout chiffonné.
- Tu te fous de ma gueule ?
- Non je te jure que ça marche. Il faut le souhaiter très très fort et doudou y t’écoute et après tout se passe bien.
- T’as souhaité quoi ?
- Que Monty et moi on soient toujours ensemble.
Je soupire et prends le doudou dans mes mains. C’est ça le désespoir hein.
- Je souhaite avoir vingt ans tout de suite !
Évidemment ça ne fonctionne pas. Je rends le doudou à Jasper et décoiffe ses cheveux.
- J’aurai essayé au moins, dis-je.
- Tu fais pas bien ton vœu, dit Jasper.
- Hein ?
Jasper prend ma main et met doudou dedans, puis il dit :
- Souhaite vraiment ce que tu veux.
- Je souhaite… Je souhaite que Bellamy et moi, ça soit possible.
Jasper sourit.
- Tu vas voir, promet-il, ça va marcher.
J’envie ce gamin pour qui tout à l’air si simple.

xxx

(Bellamy)

Maintenant c’est vraiment fini. Murphy semble avoir compris. Alors on ne se dit plus bonjour, on ne se cherche plus des yeux, on est redevenu deux inconnus l’un pour l’autre et Gina et moi c’est de plus en plus sérieux. On passe les vacances de Noël ensemble, elle offre un cadeau à Octavia, j’en offre un à Lucas. Puis c’est le nouvel an. On prend comme bonne résolution de continuer ainsi notre relation.
Le temps passe, rien ne se passe. Octavia me fixe du coin de l’œil de temps en temps, elle se demande si je tombe amoureux de Gina mais c’est pas le cas, tout est vraiment plat entre elle et moi. Ni passion, ni sentiments réels, mais c’est simple quand même. Et des fois. Des fois je me permets de penser à Murphy quand elle m’embrasse doucement, quand elle prend ma main, quand elle me prend dans ses bras. Je l’imagine lui à sa place, et je sais que c’est impossible, mais je l’imagine quand même. Je sais qu’un jour, ça me passera, que doucement ces sentiments s’effaceront, et que tout deviendra plus facile, que je pourrai même peut-être finir par tomber amoureux de Gina.
Peut-être.

Tout ira bien.
C’est ce que je me dis, alors que Murphy me manque tellement, et qu’à la rentrée, je ne peux m’empêcher de regarder son dos quand je suis sûr qu’il ne me voit pas faire. Il a un peu grandi je crois. Il tourne alors ses yeux vers moi et je détourne la tête tout aussi rapidement. Quand je le regarde à nouveau, ses yeux sont posés sur Jasper qui vient de le rejoindre.

xxx

(Murphy)

Cette nuit-là, comme d’autres nuits, je dors chez Jasper. Je le lève le matin et je m’occupe de lui, je lui fais son petit déjeuner, je lui choisis ses fringues, je le coiffe. Ses cheveux sont de plus en plus long et je songe à l’emmener chez le coiffeur. Mais il dit qu’il aime bien et je veux pas l’embêter.
- Faut que je passe chez moi, dis-je. Je dois récupérer des livres de cours.
Il me suit dans ma maison.
- Tantiiiine, appelle-t-il.
C’est comme ça qu’il appelle ma mère.
- Tantine je suis là !
Il va dans sa chambre pour la réveiller pendant que je prends mes affaires de cours. Je l’entends appeler ma mère. Tantine, eh tantine réveille toi.
Puis de plus en plus fort.
Et je ressens un drôle de choc en l’entendant faire. Comme un mauvais pressentiment.
- Murphy, appelle-t-il, Murphy tantine veut pas se réveiller.
Quelque chose craque en moi alors que je le rejoins dans la chambre de ma mère. J’essaie d’être normal :
- Elle doit dormir profondément, dis-je.
Puis je m’approche de ma mère et commence à la secouer. Je remarque qu’elle a vomis, et qu’elle est plus pâle que d’habitude. Elle a une bouteille près d’elle.
- M’man debout, allez maman !
À force de la secouer, elle finit par ouvrir les yeux. J’en tombe presque à la renverse de voir qu’elle est vivante. Mais elle tourne vite de l’œil et je sens que quelque chose ne va pas.
- Jasper, je vais appeler l’hôpital d’accord ? Et tes parents aussi, ils vont venir te chercher pour t’emmener à l’école.
Jasper se met à stresser tout à coup :
- Ça va pas ? Tantine va mourir ?
- Non ! Tout va bien, les médecins vont s’occuper d’elle okay ? Tout va bien se passer.
Mais en fait j’en sais rien. J’appelle les parents de Jasper, sa mère finit par décrocher et je lui explique la situation.
- J’ai du travail là, tu es sûr que tu ne peux pas t’occuper de Jasper ?
- Ma mère est malade là, alors votre travail, j’en ai rien à foutre. Jasper est votre fils, pas le mien.
Je crois qu’elle comprend l’urgence, parce qu’elle dit :
- Je vais m’arranger.
L’ambulance arrive et s’occupe de ma mère, au même moment on vient chercher Jasper. C’est même pas sa mère, c’est un gars de son boulot. Ça a l’air de le faire chier d’être là et si je me sentais pas aussi mal, je l’enverrai chier et je garderais Jasper avec moi.
- Jasper tu vas aller à l’école d’accord ? Je te donnerai des nouvelles.
Je noue son écharpe autour de son cou, et il part avec le type. Moi de mon côté je rejoins l’ambulance. J’ai la tête qui tourne.

xxx

(Bellamy)

Murphy n’est pas là ce soir, je le remarque tout de suite, et je me rends compte que finalement je n’ai pas perdu l’habitude de regarder de son côté. Je me demande qui va s’occuper de Jasper, peut-être ses parents ? Je me demande à quoi ils ressemblent. Jasper sort finalement de l’école en suivant une dame, est-ce que c’est sa mère ?
Jasper me voit et s’éloigne de la dame pour se jeter dans mes jambes.
- Bellamyyyyyyyyyyyyyyyy, geint-il.
- Quoi ?
- Je veux pas aller avec la dame. Je la connais pas.
Je me méfie. Je demande :
- Pourquoi ? C’est qui ?
- C’est ma nouvelle nounou a dit la maîtresse, mais je veuuuux pas. Je veux Fifi.
- Et où est Murphy ?
Jasper se met à pleurnicher :
- Il est à l’hôpitaaaaaaaaaaaaaal.
C’est carrément une montagne qui me tombe dessus quand j’entends ça.

À suivre.

J'ai lu hier dans mon lit (mais j'étais pas co alors jpouvais pas laisser de commentaires v_v")

C'est trop bien et j'ai presque (presque presque) pas envie que ça se termine !!!! J'ai envie que ça se termine pour voir comment tu vas la terminer (de façon pas sadique j'espère) et j'ai envie que ça continue parce que c'est hyper bien et que je kiffe la façon dont ils se cherchent sans jamais se trouver...

<3 vivement la suite !

Sadique. :'D Mais Jasper est le meilleur.

Bell, s'il te plaît, soutiens Murphy. TT

(j'ai envie de secouer les parents de Jasper... - -)


Maeve