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[Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (7)

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Maliae
Maliae
Piou piou piou piou piou piou piou piou piou piou
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MessageSujet: [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (7) [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (7) Icon_minitimeDim 10 Juil - 22:27

Fandom : Les 100
Prompt : On fait de mauvais choix quand on est triste et qu'on a peur.
Note : Chapitre un peu dégueu désolé. Pas relu.

***

7. Te connaître.


Murphy regarda Jasper et lui pinça les joues.
- Tu as pleuré, dit-il.
- Nan.
- Tu viens faire la tortue chez Bellamy.
- C’est aussi chez toi.
- Sur mon lit.
- Oui, j’aime bien faire la tortue.
- Mais tu as pleuré. Dit Murphy.
- Nan.
- Jasper !
- D’accord j’ai pleuré.
- A cause de Monty ?
Jasper cessa de faire la tortue et fit le serpent, glissant tout son corps au bas du lit.
- Nan.
- Qu’est ce qu’il a fait ?
- Il a rien fait. C’est ma faute.
- Bien et donc qu’est ce que tu as fait ?
Jasper se transforma en chaton et se roula en boule sur le sol.
- Jasper. Qu’est ce que tu as fait ?
- J’ai emmené une fille à l’appartement.
- Et ?
- Et j’ai fais semblant de coucher avec elle en faisant PLEINS de bruits.
- Et ?
- Monty a été vraiment vraiment furieux.
- Tu as simulé une partie de baise alors que tu as enfin réussi à l’embrasser ? Tu te fous de ma gueule ?
- Non.
- Mais pourquoi ?
- Je veux qu’il m’aime et qu’il m’embrasse aussi.
Murphy sauta hors du lit et tira sur les cheveux de Jasper.
- Tu es un abruti, tu sais bien qu’il t’aime !
- Oui je suis un abruti, c’est ce qu’il m’a dit en me lançant le grille pain à la tronche.
- Et ?
- Et il a dit qu’il m’aimait, qu’il était amoureux de moi, qu’il crevait d’envie qu’on passe notre vie à s’embrasser, mais que j’étais incapable d’être fidèle, de l’écouter, de l’attendre ou même de faire quoi que ce soit de logique. Que je lui disais que je l’aimais puis que j’allais me rouler dans tes bras, que je l’embrassais puis que je baisais une fille dans notre appartement ! Toute la vaisselle y est passée.
- Et ?
- Je lui ai dis qu’on avait rien fait, que je voulais juste qu’il m’embrasse, que j’étais un sale con et que je l’aimais et que je ne me roulais pas dans tes bras et qu’il le savait ! Que je voulais bien l’attendre et passer ma vie à l’embrasser et que j’étais fidèle mais stupide. Et je lui ai dis un million de fois que je l’aimais.
- Tu t’es mis à genoux ?
- Bien sûr que je me suis mis à genoux !
- Et ?
- Il m’a jeté dehors en disant que je pouvais aller pleurer dans tes bras mais que pour le moment il n’avait plus envie de voir ma tronche.
- Donc tu es venu ?
- Non d’abord j’ai pleuré tout seul, puis je suis venu. Voilà.
Murphy donna une petite baffe à Jasper.
- Idiot.
- Je sais.
- Il t’aime, il te pardonnera.
- Jamais il ne me pardonnera.
- Bien sûr que si va. Il te pardonne toujours tout.
Jasper se remit à pleurer et Murphy le prit dans ses bras. A ce moment là Bellamy frappa à la porte et entra sans attendre. Il les vit l’un contre l’autre, il se frotta les cheveux, détourna les yeux :
- Désolé je gêne.
Puis il referma la porte.
- C’était Bellamy ? Demanda Jasper en reniflant et en levant la tête.
- Oui.
- Qu’est ce qu’il voulait ?
- J’en sais rien, il est parti avant de demander. On s’en fout. Je sais ce que tu peux faire pour que Monty te pardonne plus vite.
- Quoi ?
- Demande le en mariage. Et dans les formes. Avec la bague et tout le bordel.
- Il va refuser. C’est sûr, il va refuser, il ne veut pas de moi.
- Donc t’as rien à perdre, n’est ce pas ?
Jasper hocha la tête.
- Il veut de toi Jasper tu sais bien. Monty est juste un trouillard. Mais ça ira. Il se bloquait parce qu’il s’inquiétait à cause de ce qui se passait n’est ce pas ?
- Hmm.
- Parce que je me prostituais ?
- Peut-être.
- Dis lui de se mêler de son cul et que je m’occuperai du mien.
Jasper eut un petit rire entre ses larmes.
- Moi aussi je m’inquiète tu sais.
- Parce que je te dégoûte ?
- Je t’ai déjà dis un milliard de fois que non. Tu ne me dégoûtes pas, tu ne me dégoûteras jamais. Tu n’es pas dégoûtant d’accord ?
- D’accord.
- Ceux qui te trouvent dégoûtant, ils ne te connaissent pas et ils sont cons.
- Bellamy me trouve dégoûtant, fit Murphy.
- Ben ça prouve juste qu’on peut avoir pleins de bonnes notes et des diplômes et être idiot !
Murphy sourit et Jasper embrassa sa joue. Il se recula ensuite.
- Demande Monty en mariage.
- Okay.
- Tu vas le faire ?
- Ouais je vais le faire. Au point où on en est… De toute façon.
- Au pire, tu sais que je t’aime.
- Je t’aime aussi, dit Jasper.
Ils se firent un nouveau câlin. Jasper dormit avec Murphy.

xxx

Bellamy voulait juste demander à Jonathan s’il voulait profiter de la piscine avec son ami. Il n’avait rien pu dire. Octavia faisait rire Jonathan, son ami avait le droit à ses câlins, et Bellamy avait passé sa main dans ses cheveux pendant son sommeil et n’arrivait pas à l’oublier. Il se sentait paumé, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Quand Clarke vint lui dire bonjour le lendemain, il se demanda s’il ne devait pas l’épouser bientôt. Peut-être que c’était le moment.
- Tu veux qu’on fixe une date pour notre mariage ?
- Oui bien sûr. Disons un trente quatre février, ça te va ?
- Clarke…
- Ecoute, tu sais comme moi que cette histoire de mariage c’est bidon. Nos mères voulaient simplement qu’on se marie, nous ont fiancé, on a joué le jeu. Basta.
- Tu ne comptes pas m’épouser ?
- Je t’adore Bellamy, je pourrais sans doute échanger ma vie contre la tienne. Mais ça ne veut pas dire que je veux t’épouser. Je suis amoureuse de quelqu’un d’autre.
Il rit.
- Je suis un idiot naïf n’est ce pas ? J’étais persuadé que c’était sérieux cette histoire de mariage.
- Peut-être qu’on y a cru tous les deux. Je n’y crois plus.
- De qui es-tu amoureuse ?
Elle eut un instant d’hésitation, puis franchement lâcha :
- Une amie de mon école. Lexa. Tu ne la connais pas.
- Une fille ? Tu es…
- Lesbienne ? Non. Je pense pas. Je sais pas. Je m’en fiche. Je l’aime elle. Est-ce qu’on est vraiment obligé de mettre un nom là-dessus ?
- Non… Bien sûr que non.
- Ca te dérange ?
- Encore moins.
- Pourquoi tout à coup tu me parles mariage ?
Bellamy fixa Clarke, elle le regardait aussi, d’un air déterminé. Et puis, d’un coup, il raconta tout. Sa rencontre avec Jonathan, tout ce qu’il s’était passé, tout ce qu’il ressentait – ou pas -, tout. Il venait de trahir le secret du jeune homme, mais il était persuadé que Clarke ne le répéterait pas, garderait tout ça pour elle. Elle n’était pas le genre de personne à raconter la vie des autres. Elle resta silencieuse un moment, digérant et réfléchissant à tout ce qu’il venait de lui dire. Mettant de l’ordre dans tout ça, afin de mieux l’aider.
- Je vais te poser une question très très gênante dans deux secondes, dit-elle.
- Laquelle ?
- Qu’est ce que ça t’a fais, sa bouche près de… Tu vois.
Bellamy piqua un fard. Il se mit à bafouiller, se frotter les cheveux et ne su plus où regarder. Clarke attrapa son poignet :
- Ecoute moi Bellamy, tu peux tout me dire, je jugerai pas, je ferai pas de conclusion hâtive, mais tu as eu la curiosité de te payer un prostitué, pourquoi tu la repoussé ?
- J’ai paniqué.
- Pourquoi ?
Bellamy essaye de se calmer. Il se montrait ridicule. « Puceau » aurait ricané Jonathan.
- Sa bouche était chaude, dit-il. C’était… C’était agréable. Vraiment.
- Et ça t’a fait paniquer ?
- Carrément. Je pensais que ça me ferait rien et ça m’a fait quelque chose. Alors mon pied a cogné son visage.
- Tu as aimé ça.
- Je suis hétéro Clarke.
- Arrête avec ça. On s’en fout. Tu as aimé ça voilà, tu as voulu le faire avec un mec et tu aurais sûrement aimé ça. Tu as paniqué, tu as tout arrêté, tu t’es rassuré en te disant que tu étais hétéro. Puis tu as couru après ce garçon et tu l’as embauché et tu es sans doute attiré par lui, plus que tu ne veux l’admettre. Et peut-être que dans le fond tu aimerais bien qu’il soit réellement ta pute.
- Non !
Clarke pencha son visage vers lui.
- Dis moi la vérité.
- Je ne veux pas qu’il soit ma pute. Ca j’en suis sûr.
- D’accord. Au moins tu es sûr d’une chose.
Bellamy se recula et Clarke dit :
- Alors ta main dans ses cheveux c’était parce que ?
- Il a des beaux cheveux.
Clarke cacha un rire derrière sa main. Puis reprit son sérieux.
- Arrête toi deux secondes de penser au fait qu’il se prostituait, et au fait que c’est un garçon. T’auras sans doute plus facile à comprendre ce que tu ressens.
Bellamy hocha la tête.
- Tu as sans doute raison, je me suis trop focalisé sur tout ça.
- Et parle lui. Franchement. Comme ta sœur avec lui. Peut-être que tu pourras le faire rire.
Parce que Bellamy lui avait avoué qu’il avait envie de faire rire Jonathan, lui aussi.
- Je vais écouter tes conseils et les prendre en compte.
- T’as plutôt intérêt, dit-elle, sinon je serai obligée de te torturer pour que tu fasses ce que je te dis.
Ils se sourirent et éclatèrent de rire en cœur.

A ce moment là Murphy passait derrière eux. Il s’arrêta et les observa dix secondes. Ils avaient l’air bien ensemble, voilà sans doute pourquoi ils étaient fiancés après tout. Murphy grimaça. Bellamy était bien détendue, il riait avec sa future femme, se penchait vers elle. Elle, elle pouvait le toucher sans qu’il ne pète les plombs. Voilà ce qu’on obtenait, quand on n’était pas juste une pute.
Il s’éloigna, la mélancolie dans l’âme. La colère. La jalousie. Et la rancœur.

xxx

Jasper avait mit dix ans à choisir des bagues. Il voulait quelque chose de discret, il savait que Monty aimait les choses plus discrètes, contrairement à lui. Il ne trouva rien parce que chaque fois il changeait d’avis. C’était l’idée la plus stupide du monde. Des années qu’il demandait à Monty pour être avec lui et qu’il refusait ou trouvait une tactique pour ne pas avoir à répondre. Alors pourquoi voudrait-il l’épouser ? N’importe quoi. Alors même quand il trouvait une bague qui conviendrait, il sortait de la bijouterie avant de l’acheter, incapable de se décider. Il avait pourtant fini par craquer. Pour deux anneaux assez simples, sans pierre, mais qui se séparait en deux sur le dessus, formant deux lignes d’ors tressés entre elle. Jasper y avait mis tout son argent du mois dedans, il savait qu’il devrait faire des heures sup’ ensuite à son boulot, mais tant pis. Parce qu’il avait trouvé que ces bagues ressemblaient à leur relation, qui s’enchevêtraient. Malgré leurs disputes et les difficultés qu’ils rencontraient.
Maintenant il avait les bagues. Restait le plus dur.
Jasper rentra dans l’appartement, alors qu’il savait Monty à son travail. Il prépara alors un veritable dîner aux chandelles. Cuisina le plat préféré de Monty (spaghettis bolognaises, il avait des goûts simples) et une tarte aux myrtilles pour le dessert (celle qu’il préférait aussi). Il installa une nappe sur la table, alluma des bougies. L’ambiance était dans le genre « ultra romantique comme dans les films » et Jasper fut assez fier de lui. Il paniqua cependant en entendant les clés tourner dans la porte. Monty l’ouvrit et entra. Il vit la table, les bougies, Jasper.
- J’ai envie de t’envoyer te faire foutre, dit Monty.
- S’il te plait… Ne le fais pas.
Monty s’avança dans l’appart.
- Tu as cuisiné des spaghettis bolognaises ?
- Oui.
- Tu penses que ça va suffire ?
- Non.
- C’est bien que tu le penses. Dit Monty. Pourquoi tu as fais ça ?
- Parce que c’est ton plat préféré.
- Non, ce truc, avec la fille ?
- Ah. Je suis un idiot. Je veux que tu m’aimes. Que tu m’embrasses.
- Alors tu simules coucher avec une fille ? C’est logique ça ?
- Non.
Monty s’assit à la table et regarda les bougies.
- Dîner aux chandelles ?
- Oui.
- Pourquoi une fille d’ailleurs ? Pourquoi pas un mec ?
- C’est toi mon mec, dit Jasper.
- Crétin.
- Oui. Je suis désolé.
Jasper servit les spaghettis, il en donna une énorme part à Monty. Qui les goûta.
- Ils sont délicieux, dit Monty.
- Vraiment ?
Monty hocha la tête.
- Tu es le meilleur cuisinier que je connaisse.
Jasper sourit.
- Mais pour le reste…
- Je suis désoléééé, insista Jasper.
Monty mangea en silence. Jasper ne le quittait pas des yeux. Son cœur battait trop vite, jamais il n’arriverait à lui demander. Jamais il ne pourrait le faire. Monty était trop beau, trop gentil, trop drôle, trop têtu, trop compliqué, trop timide, trop bien pour lui. Il lui servit la tarte et vit Monty se détendre complètement.
- Tu sais te faire pardonner.
- Oui.
- T’as de la chance que je t’aime autant, parce que…
Jasper s’agenouilla. A cause de Monty lui disait « je t’aime autant ».
- Quoi ? Fit Monty.
Jasper inspira, expira, ne trouva plus d’oxygène. Et ne sut plus pourquoi il s’était mis à genoux, aux pieds de Monty.
- Je… Je… Je…
- D’accord Jasper, c’est bon, je te pardonne. Oublions. On en rira plus tard. Met toi debout.
Jasper ferma les yeux. Il n’y arriverait pas. Il les rouvrit et amorça un geste pour se relever, mais la boîte tomba de sa poche. Jasper suivit le regard de Monty vers la boîte. Ce dernier changea de couleur. Devenant rouge, vraiment rouge.
- Tu… Tu… Tu…
C’était à son tour de bafouiller.
- Je dois me tromper, fit-il.
Jasper attrapa la boite et l’ouvrit pour lui montrer les bagues.
- Veux-tu m’épouser ? Cria-t-il à plein poumon.
Monty tomba de sa chaise, sous le choc.
- Jasper…
- Veux-tu m’épouser ? Répéta Jasper plus calmement.
Monty était à genoux face à lui, devant les bagues. Entre eux.
- Je t’aime Monty, tu le sais. Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas qu’on soit ensemble. Ou peut-être que je comprend mais que je ne t’écoute pas, comme tu dis. Tu as peur que j’en veuille trop de toi. Tu as peur que Murphy se sente abandonné. Tu as peur que notre amitié ne tienne pas le coup. Tu as peur parce qu’on a été brisé quand la mère de Murphy l’a lâché. Tu as peur parce qu’on t’a fait du mal et tu as peur parce que tu culpabilises pour Murphy. Tu as peur parce que tu es pudique. Tu as peur parce que je suis du genre impatient. Tu as peur parce que tu crois que Murphy et moi on s’aime comme je t’aime alors que j’aime Murphy mais pas comme toi, parce que je suis amoureux de toi et que je suis à genoux devant toi et que je veux que tu m’aimes et que tu m’embrasses et passer ma vie avec toi en étant sûr que toi et moi c’est vraiment pour la vie. Et tu vois ça y est je parle beaucoup, et j’arrive plus à me taire, parce que j’ai trop peur que tu dises non même si ce serait logique que tu dises non et je vais avoir le cœur brisé mais ce sera ma faute parce que je suis idiot et…
Monty mit un terme à son calvaire, plaqua ses mains sur ses joues et l’embrassa. Il mit son amour dans le baiser, sa passion et sa langue. Jasper n’avait plus d’oxygène quand il le relâcha.
- Oh purée. Murphy t’a… Appris.
- Ouais y a pas de raison que tu sois le seul.
- Il t’a appris quoi d’autre ? Demanda Jasper avec jalousie.
- Rien. Je t’aime.
- Ca veut dire oui ?
- Oui.
- Pourquoi tu dis oui quand je te demande en mariage et non quand je te demande de sortir avec moi ?
- J’en sais rien. Oui. Epouse moi Jasper. Je t’aime. J’en peux plus. J’ai trop peur de tout, j’ai trop mal de tout, je te veux trop depuis trop longtemps et Murphy peut comprendre ça non ?
- Bien sûr qu’il le comprend.
- Vous n’êtes pas amoureux ?
- Mais non. Jamais.
- Il arrivera à se réparer ?
- Il a déjà commencer, dit Jasper.
- Tu ne me toucheras pas si je ne veux pas ?
- Bien sûr que non, j’irai à ta vitesse, et je ferai ce que toi tu as envie.
- Ca ne te manquera pas ?
- Ca ne m’a jamais manqué Monty ! Je suis aussi vierge que toi !
- C’est vrai…
- Tout ce que je veux c’est être avec toi, m’assurer que tu m’aimes et que tu m’embrasses des fois.
Monty l’embrassa à nouveau.
- D’accord, d’accord. Je veux.
Jasper sourit.
- Oui ?
- Oui.
Il sortit l’anneau de la boite et l’enfila au doigt de Monty. Monty mit celui de Jasper.
- Marions-nous rapidement. C’est pas grave si y a personne et si on prépare pas trois mille activités, dis Jasper.
- Oui. Il faut juste du gâteau au chocolat.
- Et Murphy.
- Oui.
Ils s’embrassèrent encore et encore.
- J’en reviens pas, rit Jasper. Si j’avais su, je t’aurais demandé en mariage dès nos cinq ans.
Monty se mit à rire aussi. Ils se tinrent visage contre visage, front contre front, et mêlèrent leurs rires.

xxx

- Tu aimes quel genre de musique ? Demanda Bellamy.
Il était assit sur son lit avec un livre tandis que Murphy était debout sur le même lit pour changer une ampoule.
- Le rock, hard rock, métal, et ce genre là, surtout.
- J’aime aussi. Fit Bellamy.
Murphy baissa les yeux vers lui un instant, avant de se concentrer à nouveau sur ce qu’il faisait. Son tee-shirt était levé et révélait son ventre et Bellamy essaya de ne pas trop le regarder.
- Pourquoi tu demandes ça ? Demanda Murphy.
- Je sais pas, pour savoir.
- C’est pas ton genre de t’intéresser à ce que j’écoute.
- C’est quoi mon genre ?
- Me mépriser. Et me demander de ramasser derrière toi.
- Je ne te méprise pas.
Murphy baissa les bras une fois l’ampoule mise, et sauta en bas du lit.
- C’est ça.
- Et ton genre de film ? Interrogea Bellamy.
- Action, psychologique, thriller. Répondit Murphy avant de s’approcher de Bellamy. Est-ce que tu as de la fièvre ?
- Non. J’aime bien les comédies. Et ton genre de livres ?
- Les magazines pornos, plaisanta-t-il.
Bellamy grimaça et Murphy se braqua :
- J’oubliais, ce n’est pas ce qu’une personne convenable regarde.
- Je ne… Tu en lis vraiment ?
- Ca ne se lit pas. Dit Murphy.
- Mais… Tu… Euh…
- Non, je n’en regarde pas. Je pourrais être sur ces photos… Alors…
Bellamy se figea et n’osa plus rien dire. Mais Murphy secoua la tête.
- Pourquoi toutes ces questions ?
- Pour savoir, répéta Bellamy.
- Et pourquoi tu veux savoir ?
- Pour … Mieux te connaître.
Murphy fronça les sourcils, croisa les bras, sur la défensive.
- Okay, c’est quoi le plan ?
- Y a pas de plan, j’ai juste envie de mieux te connaître.
- Non, y a quelque chose là-dessous.
- Rien, je t’assure.
Murphy se jeta quasiment sur Bellamy, le poussa violemment sur le lit et s’installa sur lui.
- Tu veux qu’on baise c’est ça ?
- Non.
- Alors arrête avec tes questions foireuses !
- Et pourquoi ? Pourquoi je ne pourrais pas en savoir plus ?
- Parce que depuis le début tu te contentes du fait que je me prostitue pour penser que je ne vaux rien, ou en tout cas beaucoup moins que toi, et que ça ne vaut pas la peine d’en savoir plus.
- Tu fais quelle fac ?
- Sciences. Répondit machinalement Murphy. Tu le sais. On va à la même.
- Quelle option ?
- Maths et biologie.
Murphy déboutonna la chemise de Bellamy, arrachant quasiment les boutons sous l’énervement. Bellamy bloqua ses poignets pour qu’il arrête et Murphy baissa la tête et tira sur le tissu avec ses dents.
- Je ne veux pas ça.
- Alors qu’est ce que tu veux ? Hurla Murphy.
Bellamy poussa doucement Murphy pour qu’il s’asseoit. Lui-même s’assit. Il tenait toujours les poignets de Murphy.
- Je ne sais pas trop. Ta couleur préféré ?
- J’en ai pas et je m’en fous.
- Comment s’appellent tes amis.
- Jasper et Monty.
- Que font tes parents ?
- Mon père nourri les pissenlits par la racine.
- Et ta mère ?
- Elle accumule des dettes que je dois payer et se saoule tellement qu’elle ne sait plus comment je m’appelle.
Murphy était sincère, mais il crachait les mots avec une rage, il voulait les lancer au visage de Bellamy pour le dégoûter suffisamment pour qu’il arrête de poser des questions.
- Tu vois, personne n’est convenable dans ma famille ! Sois on boit, sois on baise.
- Calme toi. Je suis désolé pour ta famille. Je comprends mieux que tu sois désespéré…
Murphy bougea si violemment qu’il réussit à faire lâcher prise à Bellamy et le poussa à nouveau sur le lit :
- Baise moi okay ? Baise moi, met la moi profond, monte moi, met la moi dans la bouche, mais ferme ta gueule ! Parce que tu ne sais rien de moi, tu ne comprends rien, ni mes désespoirs, ni qui je suis, ni pourquoi je fais ce que fais et c’est pas en posant tes petites questions que tu pourras comprendre.
- Alors explique moi, hurla Bellamy à son visage. Explique moi !
Murphy enleva son propre tee-shirt et se rassit sur lui :
- C’est plus facile de simplement baiser.
- Je ne veux pas.
- J’ai vu ton regard sur moi, tu en meurs d’envie.
Le visage de Bellamy devint cramoisi, Murphy ne s’attendait pas à ce qu’il rougisse autant. Ca avait quelque chose… De mignon. Quand Murphy l’avait déshabillé la première fois, Bellamy avait gardé le contrôle puis l’avait méprisé. Mais là… Il semblait désarmé, complètement incertain.
Bellamy ferma les yeux une seconde.
- Peut-être que c’est vrai, dit-il.
Murphy s’appuya un peu plus comme ça.
- Mais pas comme ça. Pas de cette façon.
- Tu connais d’autres façons de baiser ?
Bellamy attrapa les hanches de Murphy et le poussa sur le lit pour se mettre au dessus de lui, renversant la situation.
- Je vois, tu préfères dominer. Ca ne me dérange pas, dit Murphy.
Il remonta sa jambe pour caresser la cuisse de Bellamy avec son genou, et tendit les bras comme pour s’offrir.
- Tu es doué dans ce que tu fais hein ? Fit Bellamy.
- Carrément. Je suis au moins doué pour ça.
- Mais ce n’est pas ce que je veux.
- Menteur.
Murphy posa sa main sur le torse découvert de Bellamy. Ce dernier retint sa respiration. Murphy leva son visage et susurra :
- Bellamy, j’ai envie de toi.
Bellamy frissonna mais se reprit.
- Ce n’est pas ce que je veux, répéta-t-il.
Murphy n’écouta pas et prit la main de Bellamy pour la poser sur lui, sur son torse nu.
- Je peux t’aider, je peux te guider.
Il fit doucement descendre la main sur son ventre.
- Laisse toi aller, murmura Murphy, ça va te plaire.
La respiration de Bellamy était plus courte et Murphy y vit une victoire. Il fit descendre la main de Bellamy encore plus bas. Tout doucement, pour pas l’effarouché.
- Jonathan, murmura Bellamy.
- Oui Bellamy, n’ais pas peur, touche moi.
Bellamy sentit sous ses doigts le pantalon de Murphy, il savait où sa main allait atterrir et il aurait pu se laisser aller. Essayer. Il suffisait de laisser Murphy le guider, il savait ce qu’il faisait, il avait l’habitude. Bellamy se pencha, approchant ses lèvres de celles de Murphy, mais celui-ci tourna la tête.
- Désolé, je n’embrasse pas.
Cette phrase fut comme un électrochoc et Bellamy se recula d’un coup, il se cassa la gueule du lit en s’empêtrant dans ses jambes, puis il se remit debout. Essaya de raccrocher sa chemise tant bien que mal puis lança son tee-shirt à Murphy.
- Rhabille toi.
Murphy prit le tee-shirt et se redressa sur le lit :
- Arrête de te croire mieux que moi.
Bellamy se pencha vers lui :
- Je ne me crois pas mieux que toi. Je ne veux pas que tu sois ma pute. C’est tout.
- Qu’est ce que tu veux alors ?
- Je veux… Je veux… J’aimerais réussir à te faire rire. Pour commencer.
Murphy serra son tee-shirt entre ses doigts, complètement abasourdis.
- Octavia arrivait à t’amuser et … J’aimerais y arriver aussi !
- C’est… Tu veux me faire rire ?
- Oui.
- Mais… Pourquoi ?
Bellamy haussa les épaules.
- Je ne sais pas mais laisse moi essayer. S’il te plait. Jonathan.
Murphy sentit quelque chose craquer en lui. A cause du regard de Bellamy, qui paru si gentil soudain, ses yeux comme ceux d’un chiot. Ses tâches de rousseurs n’aidant pas à le rendre moins mignon.
- Mais tu me méprises.
- Non.
- Je ne suis pas convenable.
- Je me suis trompé.
- Tu penses que je suis sale.
- Ce n’est pas vrai. Je t’ai jugé trop vite parce que j’avais des préjugés pleins la tête, mais plus je te connais, plus je te vois et plus… J’ai envie de te connaître et de te voir.
Ce fut au tour de Murphy de rougir. Il le cacha en remettant son tee-shirt.
- Tu es un homo refoulé, commenta-t-il pour essayer de mettre de la distance avec tout ça.
Le sourire de Bellamy le désarma.
- D’accord, dit-il, fais comme tu veux. Essaie de me faire rire si ça te chante.
Il poussa Bellamy toujours penché vers lui et se leva du lit.
- Je suis un homo refoulé, rit Bellamy, et je te ferai marrer.
- Okay. Bon en attendant, tu as d’autres ampoules à changer ?
Bellamy continua de rire et Murphy le regarda faire, et sans réussir à le contrôler, sa bouche s’étira dans un fin sourire.

A suivre.
Swato
Swato
Dieu vis sur une tortilla.
Messages : 1062
Date d'inscription : 08/08/2013

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MessageSujet: Re: [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (7) [Les 100 - pas de spoil UA] Pour tes services (7) Icon_minitimeMer 28 Déc - 22:51

WOW ! C'était intense dis donc, la partie avec Murphy et Bellamy m'a foutu de ces frissons ! J'avais le coeur qui battait à fond la caisse tellement j'étais stressé et dans l'attente !

Je fonce sur la suite !
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