[Les 100 - pas trop de spoil] Comme si tu m'aimais

Note : murphamy plutôt doudou et ooc, et aussi je l'ai encore écris alors que j'arrivais pas à dormir.

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Tu baises comme si tu faisais l'amour. Tu embrasses mes lèvres et ma peau, non pour donner du plaisir, mais comme si tu les goûtais et que tu en aimais la saveur. Tu t’attardes. Tu caresses avec tendresse et sans précipitation, tu te laisses le temps de découvrir au lieu de te dépêcher de satisfaire. C'est trop long, ça prend trop de temps, j'ai pas signé pour tous ces quart d'heures de préliminaire.
Je roule enfin sur le ventre mais je sens ta bouche sur mon dos et j'ai envie de coller un coup de coude dans ta mâchoire.
Tu baises comme si tu m'aimais. Mais c’est pas possible alors tu dois simplement être le genre de personne a baiser comme ça, comme si l'autre comptait réellement, le temps d'une partie de jambes en l'air.
Ça fait tellement de temps que je te désirais, que je pensais que j'allais me consumer si je finissais dans ton lit. Mais c'est pire que ça. Je ne pensais pas que tu allais en faire autant. Au point que je ne sache plus quelle partie de moi n'a pas appartenue pendant une seconde à ta bouche ou à tes mains. Je croyais que ce serait rapide, quelques caresses, quelques bisous, emballé c'est pesé. Avec les autres c'est toujours rapide, on ne prend jamais le temps d'aimer parce qu'on n’est pas là pour ça. On est là pour le plaisir, la chaleur, la jouissance. Pas pour l'amour.
Mais toi tu te permets de baiser comme si je comptais autant que les filles qui sont passés avant moi. Peut être même plus. Et pourtant je sais que tu me détestes.
Je sais que tu ne m'aimes pas et que je suis le genre de personne qu'on prend puis qu'on jette et c'est exactement ce que tu as fait avec moi. Alors que j'avais placé toute ma confiance en toi.
Il a fallu du temps, énormément, pour qu'on en arrive à être à nouveau assez proche pour que je te désire, pour que j’aie envie de te déshabiller, de te laisser me toucher, de découvrir ton corps avec mon corps. Et même là je pensais que ça ne resterait qu'un fantasme. Malgré nos piques qui finissaient par ressembler à du flirt. Malgré tes regards brûlants et ta sale habitude de me parler à deux centimètres du visage. Il y avait Clarke et tu avais l'air de bien plus la désirer elle que le sale putain de taré que je suis. Et peut être que là maintenant c'est à elle que tu penses, malgré l'évidence que je ne suis pas elle, parce que je n'ai pas ce qu'il faut au bon endroit. Est ce que je suis un exutoire?  
Tu ne t'arrêtes jamais. On a fini et pourtant tu me prends contre toi, dans tes bras et tu embrasses mon front,  mon visage, ma bouche. Et je n'arrive plus à respirer parce qu'il y a trop d'amour dans tes gestes et j'ai envie de crier "ce n'est que moi. Murphy. Tu te souviens?"
- Bellamy...
C'est tout ce que j'arrive à dire et je suis minable et tu as baisé un minable mais ça tu le savais déjà avant de me foutre à poil sur ton lit. Tu caresses ma joue, tu remets une mèche de cheveux derrière mon oreille. Tu me regardes comme si j'étais la terre avant qu'on ne découvre quelle saloperie elle planquait.
- Oui?
- Je vais retourner dans ma chambre, maintenant.
Tu me pousses sur le dos et tu te mets sur moi.
- Pas question. Tu restes là.
- On a fini... et je...
- On n’a pas fini.
- Tu veux remettre ça?
Ca a déjà duré des plombes. Et pourtant je ne suis pas contre. Tu embrasses ma bouche mais ce n'est pas comme un simple baiser, même ça tu le fais comme si j'étais précieux. Et j'en peux plus parce que je commence à espérer et je ne veux rien espérer. Alors je te repousse.
- Ecoute c'était bien mais c'est fini.
Je préfère te jeter avant que tu ne le fasses.
- Va rejoindre ta blonde si tu en veux encore.
J'essaie de me lever mais tu entoures mon corps avec tes bras immenses et je me sens minuscule soudainement.
- Je crois que tu n'as pas tout compris.
- Je crois que j'ai tout compris au contraire. Dis-je. On a passé une nuit ensemble, comme tu l'as fais avec les 150 filles avant moi. Je me sens chanceux d'être le 151ème. J'ajoute avec ironie.
Tu rigoles contre mon épaule. J'ai envie de te frapper. J'ai envie de t'embrasser.
- Je sais que tu aimes Clarke et tu devrais vraiment songer à la coller elle dans ton lit plutôt que d'autres.
- Je n'aime pas Clarke. Enfin pas comme tu le penses.
- Hm hm.
Tu embrasses mon épaule. Ma nuque. Je frissonne. Tu m’attires en arrière. Tu m’allonges a nouveau. Tu recommences à embrasser ma bouche et je me laisse faire parce que je ne peux pas faire autrement. J'ai des sentiments pour toi et toi tu baises comme si tu en avais aussi. Je voudrais te montrer ce que c'est que de baiser sans tendresse, sans amour, juste avec passion. Juste pour le sexe. J'aurais voulu que ça se passe comme ça mais tu ne m'as pas laissé faire. Et j'ai participé à cette mascarade parce que moi aussi je t'ai embrassé comme si je te goûtais et oh bordel j'ai aimé ton corps sous ma bouche. Et mes mains se sont faites pleines de caresses douces et tendre jusqu'à l'écoeurement. Et j'ai fais l'amour avec toi alors qu'il n'est pas question d'amour entre nous.
Jusqu'à ce que ta bouche prononce des mots incompréhensibles.
- C’est toi que j'aime Murphy.
Et je panique. Parce que j'ai l'habitude qu'on me prenne et qu'on me jette et de finir seul et de me sentir trahi. Mais pas qu'on m'aime. Pas toi.
Comment je suis supposé réagir?
- C'est ça. J'imagine que tu leur dis toute ça et ensuite tu leur promets le mariage? Et elles te croient vraiment?
Tu souris. T’es trop beau et c'est trop injuste. Tu joues avec mes cheveux, tes doigts s’attardent sur ma joue. Tu ne me quittes pas des yeux.
- Je savais que tu ne me croirais pas.
- Je ne crois pas en l'impossible.
- Tu devrais.
Tu embrasses ma joue. Des milliers de baisers au moins. Tu la picores. Tu la dévores. Je ne vais plus avoir de joue. Je n'ai déjà plus de souffle alors que mon coeur bat furieusement. Je t'aime moi. Comment tu peux te foutre de ma gueule?
J'ai envie de chialer tiens.
Je me venge.
Je te pousse sur le lit et j'embrasse ton visage comme tu l'as fais avec le mien. Toutes tes tâches de rousseurs passent sous ma bouche. Je ne peux plus m'arrêter. Je voudrais t'embrasser à l'infinie. Mais je m'arrête parce que c'est trop. Que tout ça doit te faire marrer. Pauvre petit Murphy amoureux et stupide.
Je pose mon front contre le tien et tu ne ris pas du tout. Tu as plutôt l'air d'avoir du mal à respirer.
- Tu m'aimes.
Ce n'est pas une question de ta part mais une affirmation et je te trouve vachement sûr de toi pour affirmer un truc pareil.
- Tu es du genre à croire a l'impossible, dis je.
Tu recommences à sourire.
- Oui. Parfois.
- Idiot.
Mais tu as raison parce que je t'aime. Et je ne le dis pas à voix haute mais j'embrasse ta bouche comme tu embrasses la mienne. Et tu sais que c'est vrai.
- Ne me laisse pas espérer si...
- Je t'ai dis la vérité Murphy.
Et tu n'as pas l'air de mentir  pas plus que tu n'en as eu l'air quand tu me touchais avec tendresse.
- Et maintenant on fait quoi ? Je demande.
Tu m’attires dans tes bras, à nouveau.
- On dort. Et si demain tu n'es pas entrain de flipper on commencera à être ensemble. Toi et moi.
- Je risque de flipper.
- Je sais. Mais je peux être patient.
Je souris. Mon premier sourire depuis le début de cette nuit étrange. Je ferme les yeux.
- Ok dormons. Et si demain tout ceci n'est pas juste un rêve. Alors on pourra peut être commencer à être ensemble. Toi et moi.

Fin. (Ou commencement)

J'ai décédé à cause des blblbl omg
C'était beaucoup trop beau, et j'ai pas trouvé ooc du tout ! J'adore tellement argh t'écris si bien zoygdzed c'était adorable
J'aime ♥

Et coucou.

Cette fic est vraiment magnifique, et très émouvante. Murphy... TT

Bellamy est tellement doux et aimant avec lui. Je suis contente qu'il l'ait trouvé.

Merci!^^


Maeve

OH MON DIEU !!! MURPHAMY TROP BIEN ÉCRIT JE MEURS !!!!!


*rend son dernier souffle*

Bon, pour être plus cohérente: WOUAH ! C'était super tendre, super Murphien, super beau et papillonesque <3 C'est trop bieen, putain.

Je sens que j'vais me la relire juste parce que *o*