Prompt : Il était vivant puis il est mort
Note : C’est de la merde
Complexe. Sans faiblesses. Capable de ne rien craindre, parce qu’il était la Crainte elle-même. Comment pouvait-il craindre une attaque quand il pouvait facilement l’appréhender ? Il savait d’où venait le Mal. Il connaissait celui-ci mieux que quiconque. Et quand on tentait de l’attaquer, quand on tentait d’obtenir ce qu’il gardait précieusement, c'est-à-dire le pouvoir et la puissance, il écrasait violemment toute tentative de rébellion.
Il n’était pas comme Dieu. Il était son inverse. Ce qui faisait qu’il était comme Dieu quand même. Il était comme Lui, parce qu’il pouvait créer le mal à l’instar de Dieu qui créeait le bien.
Il ne craignait rien. Pas la moindre faiblesse.
Pourquoi devrait-il craindre quelque chose ?
"Un jour, tu vas t'effondrer. Ça ne durera peut-être qu'une fraction seconde, mais ça sera suffisant pour que quelques-uns se disent que tu n'est pas mieux qu'eux"
Les paroles de Bélial sonnèrent peut-être comme une prophétie, quelque chose qui allait se réaliser. Sur le coup, Lucifer se contenta de se moquer de lui.
Et puis… Ray était toujours là. Cette âme, du vaisseau dans lequel Lucifer se retrouvait forcé d’être.
Ray qui était sa plus grosse faiblesse, qui dans toute sa gentillesse, arrivait à maintenir sa voix, et qui ne cessait de l’empêcher d’agir.
Ray était un secret. Devait être un secret.
Mais les secrets n’étaient là que pour être brisés. Et de cette façon, il fallu que l’Enfer apprenne que le Roi lui-même avait une faiblesse bien stupide. Un vaisseau incontrôlable qu’il n’arrivait pas à faire taire, ou à empêcher de se manifester.
Rapidement, les chuchotis de la révolution se firent entendre, et Lucifer du y faire face avec toute la force qu’il pouvait faire face. Lui qui voulait d’abord se venger de l’Institut, des mutants et des sorciers, perdit tout ses alliés, ou presque, et se retrouva à faire face à des ennemis.
Partout où il osait aller, se tenait face à lui un ennemi. Et même si Lucifer n’avait pas besoin de dormir, ou de se reposer, il se sentait de plus en plus affaibli.
"Non, tu n'es pas lui. Et c'est ça le problème! Tu n'es pas lui. Alors arrête d'essayer de faire comme lui! Tu es Lucifer, tu es l'ange déchu, roi des enfers, créateur de tous les vices! Tu n'es pas Dieu. C'est ta force! ...Et ta faiblesse."
Les paroles qu’avait prononcé Bélial le même jour de sa « prophétie », lui revenait sans cesse en tête.
Non, il n’était pas Dieu.
Dieu avait un avantage sur lui : il avait plus d’alliés que d’ennemis. Il avait aussi le don de se cacher sans aucun problème.
Dieu était le Créateur quand lui était le Destructeur. Et Lucifer savait que les gens n’appréciaient pas la destruction.
Et si Bélial était l’un des rares à continuer de le soutenir malgré tout, ses paroles prouvèrent qu’elles avaient raisons, quand Lucifer se fit attraper à nouveau, et que ce n’est pas dans un sommeil profond qu’il fut plongé, mais bien dans celui éternel.
Il n’était pas Dieu. Il pouvait mourir. Il n’était pas Dieu, il n’en avait été que la pâle copie, et malgré tout ce qu’il avait espéré, en continuant de l’imiter, ce père qui l’avait abandonné, Dieu ne se donna même pas la peine de le sauver.
Et contrairement à ce qu’aurait pu provoquer la mort de Dieu, on dansa sur la mort de Lucifer.
Il était vivant, puis il est mort, et si certains en furent « attristés », la plupart du monde ne pu que s’en réjouir, soit parce que le Mal s’était éteint, ou parce qu’une place se libérait en enfer.
Complexe. Sans faiblesses, sinon celle de ne pas vouloir avoir de faiblesses et de les cacher trop bien.
Cela causa sa perte, et il ne pu même pas s’en mordre les doigts.