Prompt : Nos deux corps se mêlent
Note : JONTY TOUT NAZE EN VUE. ET SÛREMENT OOC EN VUE. AUSSI.
Tous les enfants essayaient un jour ou l’autre d’apprendre à faire comme les grands. Parce que c’était amusant, et parce que les grands leurs servaient toujours de modèles. Jasper et Monty étaient deux enfants assez turbulents, qui aimaient se mettre dans des situations pas possibles, et apprendre le plus de trucs possibles, mais ils restaient des enfants. Ils n’avaient qu’une dizaine d’années, quand Jasper, une paire de lunettes de pilote trop grandes sur sa tête, s’exclama en se précipitant vers son meilleur ami de toujours :
- Monty ! J’ai vu Jade et Richard s’embrasser, c’était trooop trooop bizarre.
- Ce n’est pas bizarre, c’est l’amour !
Jasper savait bien que son papa et sa maman s’embrassaient aussi comme ça, mais n’empêche qu’il ne comprenait pas comment les adultes ou au moins les adolescents – ce qu’était Jade et Richard – pouvaient s’embrasser comme ça.
Monty qui lui, avait une autre vision des choses, proposa à Jasper d’essayer. Après tout, rien ne coûtait de voir comment c’était un baiser.
- Je sais pas trop, parce que c’est pas un truc de grands ?
- Pas forcément, regarde.
Monty posa ses lèvres sur celle de Jasper, et Jasper trouva ça très bizarre, quand même. C’était étrange comme sensation. C’était très doux, mais pas aussi baveux qu’un baiser sur la joue. Et puis, en même temps, c’était drôle, d’embrasser son meilleur ami.
Ils recommencèrent, juste pour voir encore comment c’était, et parce que la sensation était amusante. Pour eux, c’était juste un bisou pour imiter les grands, ça n’avait aucun autre sens.
Même si ce n’était pas si mal.
* * *
Quelques années plus tard, quand ils arrivèrent sur Terre, et qu’ils se trouvaient dans la navette, sans les autres, sans personne, Monty réfléchissait à un moyen de faire sortir Jasper. Ils ressassaient quelques souvenirs. Quand ils remirent sur le tas l’histoire des essais de baisers, ni l’un ni l’autre ne surent pourquoi l’un comme l’autre proposa de réessayer. De voir si en grandissant, la sensation d’un baiser pouvait changer. Ils ne surent pas si c’était pour l’amour de la science, des tests, pour l’amour des bêtises, ou pour l’Amour tout simplement.
Dans tous les cas, ils trouvèrent sûrement les essais concluants, et les sensations agréables, parce qu’ils recommencèrent, leurs deux corps se mêlèrent, et leurs baisers furent plus profonds.
Fin.
Note : C’est tout naaaze