Fandom: Supernatural.
Disclaimer: Rien n'est à moi.
Couple: Bouahaha. :'D
Prompt: J'ai envie de dire des mots.
Note: Fin de la série de câlins! :'D
Bonne lecture!
Je voudrais une chambre double, s'il vous plaît - Chapitre 5
.
C'était fini.
Rowena venait de finir son incantation et Cas était libéré de son sortilège. Dean n'avait plus la Marque de Caïn.
Pour la première fois depuis des mois, Dean et Cas étaient entièrement eux-mêmes, sans menace létale immédiate à l'horizon.
C'était fini.
-
Cas...Dean avait cru un instant qu'il n'ouvrirait plus les yeux, et son soulagement quand ce ne fut pas le cas fut indescriptible. Une main pour soutenir sa tête, l'aider à se redresser. Les deux mains sous ses joues, pour rencontrer son regard.
- C'est fini, Cas.
C'est fini, Dean...Cas cligna lentement des paupières, iris éclatés d'épuisement et de sentiments non dits. Dean passa la main dans ses cheveux, une fois, frôlant sa tempe gauche; posant un pouce dans le creux de sa joue.
Et puis Rowena envoya voltiger Sam d'une nouvelle incantation, et réussit à s'enfuir.
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Dean empêcha Cas de le soigner.
- Non, Cas. Je l'ai mérité.
Cas ne dit rien, le jaugeant silencieusement. Dean pouvait voir la culpabilité battre dans ses iris en observant ses bleus, et s'efforça de l'ignorer pour privilégier la sienne.
Cas avait guéri, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne sentait plus sa mâchoire craquer sous ses poings.
Bon sang. Quelle paire de paumés ils faisaient.
Cas l'étudia encore un moment, puis se releva, sans le quitter du regard. Il pencha sa tête légèrement, et Dean crut voir une lueur de défi dans ses yeux azur.
- Dans ce cas, Dean... Viens au moins te reposer.
Oh.
Oh non, non.
Dean siffla, revêtant la colère comme une armure :
- Je ne
mérite pas que tu me soignes. Tu crois que je mérite...
ça ?
Cas pencha la tête de
l'autre côté et il devait savoir, purée il devait
savoir, combien cela mettait ses nerfs à vif.
Il eut l'audace de le toiser, son ton aussi inflexible qu'un soleil qui s'éteint :
- De t'allonger près de moi?
Oh. De vraiment dormir, pour une fois? Et peut-être de recevoir un peu de réconfort physique?
Dean postillonna. Il sentit le rougissement envahir sa nuque, chauffer haut sur ses joues.
-
Bon sang, Cas...Cas se pencha en avant, au-dessus de la table qui les séparait. Ses yeux étincelaient, et puis soudain leur éclat ternit légèrement, son front se plissant :
- C'est donc si honteux que ça, d'être avec moi? Ces sentiments que je
sais mutuels, Dean. Mon amour pour toi. Tu crois que c'est honteux?
Dean voulait dire quelque chose. Il ouvrit la bouche, mais les mots lui échappaient, s'envolaient hors de portée, glissaient entre ses doigts tels du sable. Sa gorge se refermait sur du vide, accord dysharmonique débordant de ses lèvres, écho trop aigu d'un coeur qui avait trop à dire.
Cas lui sourit, lent et triste, et Dean chancela. Cas lui pardonnait déjà tout, et Dean
plongeait.
Il agrippa son trenchcoat. Il se redressa et, furieux contre lui-même, effrayé et amoureux et
foutu, il ramena Cas près de lui, le fusillant des yeux :
-
La ferme.
Et il l'embrassa - pas gentiment, car il y aurait le temps pour cela plus tard, mais il l'embrassa comme on réclame et convoite et
garde, l'embrassa pour dire ce que les mots échouaient à faire; il l'embrassa avec la brûlure d'un amour terrifié et grand.
Et Cas
riait. Contre ses lèvres, doigts dans ses cheveux, bulles de son que Dean capturait et ne rendait que plus chauds et tendres, amour millénaire dans le regard et joie sacrée gravée par sa main sur sa hanche.
- On va dormir, Dean?
Dean mordilla sa lèvre, en représailles.
Cas ne fit que sourire.
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Plus tard, quand le matin arriva et que Dean ouvrit les paupières sur l'amour du ciel contenu dans deux yeux bleus, Dean trouva les mots qu'il cherchait :
- Je crois que je t'aime, Cas.
Cas sourit encore. Juste un peu, esquisses de lune sur les joues bronzées.
Dean glissa un doigt sur ses lèvres, caressa les mots que Cas lui dit en retour.
XXX
FIN. :'D