Prompt : On ne peut pas décider des chemins qu'ils vont suivre.
Note : Cette fic parle surtout des personnages rps. Je parle surtout d'Aleksey, Cleo et Caliel, mais bon
Chaque fois qu’un œuf éclos, qu’on sent le personnage naître, on pense sans cesse savoir quoi vouloir pour lui. S’il va changer d’alignement, s’il va devenir quelqu’un, ou au contraire, se retrouver écraser par la masse du contexte calamiteux qui lui tombe dessus.
Chaque fois qu’on voit notre personnage validé, on est persuadé de savoir où on va le mener. Et puis arrive les autres.
Ceux qui ne sont pas à nous.
Arrive ceux qui ne sont pas comme le nôtre, ceux qui le rencontrent. Ceux qui veulent le faire changer. Ceux qui veulent lui faire du mal. Ceux qui veulent lui faire du bien.
Mais les personnages ne savent pas, qu’en plus de leur destin qui semble partir en live, le joueur derrière ne comprend rien à ce qui arrive alors.
Puis vient l’heure des désertions, de ceux qui disparaissent, de ceux qui doivent partir, de ceux qui s’absentent, de ceux qui sont incapables de continuer, pour le moment, ou pour toujours.
A nouveau le destin change. On peut tomber d’un édifice en croisant un ange, pour que le lendemain cet ange parte et qu’on se retrouve avec un démon sur le dos. Et finalement se retrouver agripper à un humain.
On peut avoir un pouvoir et ne pas s’en rendre compte, alors que c’est flagrant, et se mettre à croiser pleins de gens, sans jamais parvenir à ce qu’ils nous disent la vérité. Puis finir par partir. Sans que jamais le personnage ne sache qu’il possédait un don.
On peut aussi aller jusqu’au bout, que ça soit en parlant ou en le faisant, qu’un personnage en somme gentil, perde la mémoire et passe du côté des méchants. Qu’un autre personnage qui a les deux pieds chez les méchants, arrive un peu chez les gentils.
Ce n’est pas parce qu’on crée notre personnage en le connaissant par cœur, en prenant en compte toutes ses réactions, qu’on saura ce qu’il deviendra. On ne peut pas décider des chemins qu’il va suivre, et finalement, l’œuf qui a éclos, explose parfois en un feu d’artifice de plaisirs et de directions infinies. Et puis parfois. Tous les chemins se bouchent. Il n’y a aucun signal pour ne laisser que le personnage seul dans une masse sombre.
Mais qu’importe le chemin qu’il suivre, il ne faut pas oublier que le personnage est libre. Parfois. Un peu trop. Et qu’il s’élance dans le vide, nous laissant prostré de surprise.
Envole-toi, personnage. Mais n’oublie pas, je suis derrière toi. Je sais ce qui t’arriveras. Je t’empêcherais de faire trop de bêtises.
Tu m’appartiens quand même. Mais prend ton envol. Vas-y.
Fin.